Grand-Bassam fut la première capitale de la Côte d’Ivoire, de 1893 en 1900, au temps colonial. Située à quelque 40 km d’Abidjan, cette ville historique est subdivisée en deux parties : l’ancien Bassam et le nouveau Bassam ; ou si vous le voulez, en quatre zones qui sont d’Ouest en Est : la zone résidentielle, la zone administrative, la zone commerciale et le quartier N’Zima ou Appolo. L’ancien Bassam qui est l’objet de cet article est aussi appelé Quartier France. Il est séparé du nouveau Bassam par la lagune Ouladine, au-dessus de laquelle se jette le « Pont de la victoire », qui marque l’histoire des courageuses combattantes du PDCI-RDA ayant marché sur cette ville dans l’optique de libérer leurs maris qui y étaient emprisonnés tels que Bernard Dadié, Jean Baptiste Mocket et autres. Ces femmes parmi lesquelles se trouvait une certaine Marie Koré !… Cette ville, qui a été proclamée Patrimoine Mondiale de l’UNESCO, renferme plusieurs vestiges qui peuvent intéresser les touristes avides de maisons antiques. En se baladant sur les artères du Quartier France bâti sur une superficie de 70 ha,  ils y découvriront plein de merveilles : le Musée des Costumes qui n’était autre que le Palais du Gouverneur, les  monuments centenaires et de grandes maisons de commerce.

 


 

Par son état de ville touristique, Grand-Bassam regorge d’une multitude d’infrastructures  hôtelières dans son côté balnéaire.

            La vue de l’Océan Atlantique à partir du Quartier France, l’ancien Bassam, est paradisiaque. Un amoureux de la muse ne peut quitter cette ville sans y laisser un poème de ce genre :

BASSAM

                                           Je t’aime Bassam/ Ton silence derrière l’Assoyam-Bar / Tes rues vertiges du passé

                                           Ta mer admirable par les vagues / Je t’aime Bassam

                                            Mon cœur est hanté par ton image / Qui incessamment me poursuit

                                           Que de temps écoulés / Me promenant sous les cocotiers

                                            Caressants par leurs feuilles / Quelque part là-bas

                                            Hommages à ceux qu’illustres sont morts / Qu’ils reposent en paix…

                                            Je t’aime Bassam / Ta plage calme

                                             Je t’aime / Je t’aime…

 

Ni être ébloui par la danse de réjouissance l’Abyssa et le Village artisanal à son entrée en quittant d’Abidjan.

            A l’instar de Saint-Louis du Sénégal, la ville de Grand-Bassam mérite d’être visitée par tous les touristes du monde en quête de nouvelles découvertes et sensations.

Constant Ory, écrivain.