Quel imbroglio électoral. Une nuit agitée sous fond de scénario cauchemardesque, le parti socialiste en passe de perdre toute crédibilité. Martine Aubry en première secrétaire…sans aucune légitimité !

Que la nuit fût longue !!

Ségolène Royal … Martine Aubry finalement. Les suffrages des militants socialistes donnent une allure de psychodrame à cette parodie d’élection. Il me semble qu’en cas de victoire avec moins de 50 votes d’avance on se dirige droit vers un contentieux électoral. De toutes les façons le grand perdant n’est autre que le parti socialiste.

L’attitude de Ségolène Royal est consternante. Le camp Royal claironnant dès 23h 00 la victoire de la diva. Soudainement les minutes s’égrènent, le couperet est proche. Au fil des minutes, la victoire annoncée se transforme en courte défaite. Et la consternation, le camp Royal annonce des irrégularités flagrantes, qui bien évidemment le sont devenues au fil des minutes. Madame Royal qui annonçait qu’elle respecterait le choix des militants et déjà hurle et déverse son fiel, en réclamant un nouveau vote. Quel exemple d’unité !

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Certes la victoire de Martine Aubry lui confère le poste de secrétaire, mais en aucun cas ne donne droit à aucune légitimité. L’implosion est à l’ordre du jour ! Quel spectacle pathétique, du fiasco du congrès de Reims à la bérézina électorale de cette nuit. Les luttes d’influence minent complètement le parti. L’ancrage à gauche incarné par Aubry-Hamon arbitré par la girouette Delanöé. Je ne vois aucune ligne politique se dégager de ce marasme.

Manuel Valls, lieutenant de Ségolène clamant déjà que le vote est caduc, que la direction du PS se doit d’organiser une nouvelle élection, sans quoi la fracture est inévitable. Le Conseil national de mercredi, ou la cellule dirigeante va devoir se pencher sur cet imbroglio électoral risque de causer bien des grincements de dents. Je vois mal François Hollande et consort ne pas valider ce vote, surtout si aucune preuve réelle d’irrégularité n’est apportée. De quoi laisser la porte ouverte à bien des supputations (..).

Ce vote n’est guère représentatif. 134 784 suffrages ! Au final 42 petites voix d’écart. La motion de Royal en tête, Aubry en poste, de quoi rebuter le plus humble des adhérents. Le PS poursuit avec frénésie sa quête de l’absurde, dans l’ombre les Besancenot et autres Bayrou ricanent (..).

Ceux qui clament que tout a été mis en œuvre pour empêcher Ségolène Royal d’arriver à ses fins n’ont certainement pas entièrement tort. Mais c’est omettre que lors de l’élection présidentielle, Ségolène s’est désolidarisée du programme socialiste. Les rancœurs ont la vie longue. Donc il ne faut pas s’étonner de cette impression de conspiration, bien loin de l’image que devrait véhiculer le parti socialiste. Les égos ont eu raison du parti et dans une telle optique l’échéance de 2012 parait déjà se diriger vers les oubliettes. On ne peut imaginer un instant que Martine Aubry incarne le néo-socialisme !

La continuité d’un parti socialiste moribond (..).

Ségolène quittant « LA NUIT DES LONGS COUTEAUX »

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La situation se complique et les derniers propos de Ségolène et de Manuel Valls laissent augurer de biens mauvais jours pour le parti socialiste :

"Nous sommes determinés à ne pas nous laisser voler cette victoire. Nous utiliserons tous les moyens politiques, juridiques et judiciaires pour contester cette victoire. J'en appelle à la révolte des militants"