Le chantier débutera en 2012 sur le site de Penly, en Normandie. Les élus de Seine-Maritime accueille cette nouvelle avec grand enthousiasme tant les 2000 emplois créés pendant les 5 ans que durera le chantier permettront de contrebalancer la pluie de licenciements dans le milieu automobile dans cette région.
Le coût du projet est titanesque : 3 milliards d’Euros.
C’est EDF avec à sa tête Pierre Gadonneix qui dirigera les opérations mais Nicolas Sarkozy a tenu à imposer un partenaire stratégique. Ainsi, c’est GDF-Suez qui participera activement à l’ensemble des opérations avec en ligne de mire un 3eme EPR dans une quinzaine d’année où la complémentarité entre les 2 entreprises sera optimale.
Cette centrale nucléaire devrait donc constituer un test grandeur nature. Ce qui pourrait se solder par quelques couacs et conflits d’intérêt en dépit des propos positifs du PDG de GDF-Suez, Gérard Mestrallet.
Mais le débat se situe probablement au-delà de ces considérations économiques.
Les écologistes ne décolèrent pas de cette décision du chef de l’Etat de se lancer dans une nouvelle centrale.
Quid en effet des engagements du Grenelle de l’environnement ?
Les industriels répondent d’une seule voix que l’EPR est justement la technologie la plus respectueuse de l’environnement qui existe dans ce secteur avec 30% de moins de déchets…
Ce n’est pas l’avis de Greenpeace qui affirme que ce réacteur révolutionnaire produirait des déchets 7 fois plus radioactifs qu’un réacteur classique.
Donc 30% de moins de rejets mais 7 fois plus nocifs ? Le calcul est clairement en défaveur de l’environnement.