Tout comme une majorité des pays européens, la France elle aussi se dirigerait vers une tendance à l’uniformisation, en matière de drogues, selon un éminent responsable scientifique, Christophe Palle, officiant à l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).

En mai dernier l’observatoire, aurait publié  "Drogues et addiction", rapport qui établit les habitudes de consommation sur la dernière décennie, les soins, les dommages sur les consommateurs, ainsi que les saisies, et qui devrait aider le gouvernement dans l’élaboration du plan de lutte qui devrait très prochainement être dévoilé.

 

En matière d’évolution des drogues, on trouve de plus en plus de produits de synthèse, qui sont des molécules chimiques, imitant par leurs effets les drogues existantes illicites, sans être toutefois classées dans la catégorie des stupéfiants.

Profitant de ce flou des statuts règlementaires, les fabricants de ces produits de synthèse, se sont lancés massivement dans la vente sur internet.

 

Au tout début, ces sites étaient exclusivement anglophones, mais sont désormais également français, les trafiquants voyant là un moyen puissant et efficace de vendre leurs poisons.

Difficile de quantifier la consommation exacte vendue via les sites du web, mais ce que l’on peut dire, c’est que les "chimistes" font preuve de beaucoup d’imagination, en ayant inventé pas moins de plus de 70 substances "psychoactives" nouvelles, entre 2007 et 2012.

Ces chiffres ont été avancés suite à des interrogatoires de toxicomanes, ou encore grâce à leurs passages par les urgences médicales.

La consommation de drogues telles que la cocaïne, jugée à une époque comme faible, aurait accusé une tendance à la hausse depuis les années 2000. 

On peut classer la consommation des toxicomanes en France comme suit :

 

– Consommation chez les 18 – 64 ans, en hausse de 0.3% à 0.9% sur un an.

– Consommation chez les jeunes de 17 ans, en hausse de 0.9% à 3% sur un an.

 

A l’inverse, la consommation dans des pays tels que l’Espagne ou le Royaume-Uni a chuté.

 

Il faut savoir que les français restent de fervents amateurs de résine de cannabis, car facile à se procurer via le Maroc assez proche.

 

Enfin l’herbe fait l’objet d’un certain engouement des français, qui n’hésitent plus à la cultiver directement chez eux, ou pire dans ce que l’on appelle les "Cannabis Factories" véritables usines de production… On parlerait de près de 30 tonnes par an !

 

Je ne voudrais pas être pessimiste, mais je pense que le monde assassin des drogues en tous genres, a encore de très beaux jours devant lui.