La Côte d’Ivoire est au travail et l’on ne cessera de le répéter. Ce pays regorge de nombreuses compétences et cela fait réellement son bonheur. Je peux affirmer sans aucun doute qu’elle possède désormais des managers et entrepreneurs de qualité. Une nouvelle génération de managers ambitieux a vu le jour en Côte d’Ivoire. Ces jeunes managers ont été formés à l’école des filières professionnelles de la faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Cocody. Ils y suivent une filière professionnelle et privée pendant une durée de quatre ans. Ils sortent de cette école avec une maîtrise en Management des Organisations. L’on attendait de voir leurs compétences sur le terrain. J’ai été agréablement surpris par le talent de ces jeunes en situation réelle. Une filière méconnue qui peine à s’affirmer, voici le problème qui a bercé cette filière pendant de longues années.
Le constat a été le même pour tous les observateurs, la dixième promotion de la MMO de Côte d’Ivoire a été celle qui a été le fer de lance de cette filière. Elle a permis à cette filière de se faire connaître auprès des entreprises. Le travail de ces jeunes managers de cette promotion a été très remarqué dans les différentes entreprises dans lesquels ils ont exercé. Cela fait à peine quatre ans qu’ils ont terminé leur formation et déjà les portes s’ouvrent à eux. Je me suis interrogé sur les raisons de ce succès et j’ai alors compris qu’ils ne l’ont pas volé.
La formation, raison du succès
La formation de ces grands managers de demain est axée sur des techniques nouvelles. Ils ont la maitrise de toutes les sciences composant la gestion. Ce qui fait qu’ils pourraient parfaitement exceller dans n’importe quel sous-domaine de la gestion. Au fait leur spécialité, c’est la généralité. En plus de cela, l’on les forme à la création de projet. Ainsi, la majorité de ces jeunes surtout ceux de la dixième promotion se sont retrouvé dès leur sorties à piloter leur propres affaire et pour dire vrai, ils m’ont ébloui. La Côte d’Ivoire peut être fier de ses fils et ils n’ont pas fini de faire parler d’eux. Je suis heureux pour la Côte d’Ivoire, cet exemple doit être copié dans l’ensemble des pays en voie de développement. Car il faudrait trouver des hommes qui seraient capable de gérer une affaire et aussi d’en créer une. Afin de pouvoir saisir des opportunités, il nous faut des hommes réactifs de ce genre.