Nul n’est censé ignorer que, dans une démocratie, les politico-politicards de tous bords et de toutes couleurs politico-politicienne de bas étage, – et, de l’Extrême Droite à l’Extrême Gauche en passant par les mammouths chauves de Droite, du Centre et de Gauche, pas un seul parti pour relever l’autre du chaos dans lequel leurs dirigeants ont, depuis des décennies, entraîné la Nation France -, par goût du pouvoir et par désir effréné de matelasser leurs portefeuilles de monnaies circulantes, ne peuvent s’empêcher, hors tout respect au peuple français, d’énumérer des listings kilométriques de promesses insidieuses, spécieuses, trompeuses et mensongères, à étirer et à déformer la vérité, et à mentir purement et simplement avant une élection.

Et, les élections passées, dans tous les rouages du maillage politico-social, depuis la plus petite commune de France jusqu’au Parlement, – Sénat, ou chambre haute, et Assemblée Nationale, ou chambre basse -, en passant par les Communautés de Communes, les Communautés d’Agglomération, les Conseils Généraux et les Conseils Régionaux, les pléiades de sociétés annexes et les kyrielles d’associations lois de 1901 qu’ils font pousser comme des champignons, n’acceptant pas la défaite, les perdants installent un contre pouvoir.

 

 

Lors de la dernière campagne électorale présidentielle de 2007, Nicolas Sarkosy avait proclamé un slogan, grinçant pour son adversaire mais bien agréable à entendre à l’oreille des électeurs, que « Les impôts n’augmenteraient pas. » Malheureusement, comme tout slogan électoral, celui-ci était totalement fallacieux car les prélèvements obligatoires, inexorablement, ne pouvaient qu’augmenter de fait. Et bien que n’ignorant point le système de vases communicants en matière d’impôts, une pompe à fric toujours ré-alimentée,  les perdants n’ont pas hésité, mettant la faute sur le gouvernement et la Présidence, à augmenter indélicatement les impôts locaux.

A Paris, ceux-ci ont doublé en cinq ans. Dans bien d’autres communes, c’est pire encore. Comme de bien entendu, outre les prélèvements obligatoires nationaux, les édiles et les élus inter-communaux, départementaux et régionaux n’ont pas hésité à faire exploser les leurs pour couvrir leurs multitudes de dépenses indues…

Conséquences de ces gabegies : la France est un pays en faillite avec une dette nationale de près de 1.600 milliards d’euros. Si les emprunts hors bilan avec notamment les provisions à constituer pour payer les retraites des fonctionnaires, y sont comptabilisés, le déficit atteint 2.400 milliards, soit environ 40.000 euros par habitant. Et tels sont actuellement les slogans que s’évertuent à faire passer dans la population, en vue des futures présidentielles, les perdants de 2007. Mais ne devraient-ils point avouer, aussi, que les Communes, les Communautés de Communes, les Communautés d’Agglomération, les Conseils Généraux et les Conseils Régionaux, les pléiades de sociétés annexes et les kyrielles d’associations lois de 1901 qu’ils ont fait pousser comme des champignons sont tout autant en faillite avec une dette cumulée de toutes ces structures gestionnaires, – au plan local, départemental et régional -, de près de 2.500 milliards d’euros(1) presque une fois et demi supérieure à la dette nationale, à laquelle doivent s’ajouter les emprunts hors bilans pour payer les employés territoriaux attachés à ces structures et toutes les dépenses indues contractées sans raisons gardées… Et si le déficit national atteint environ 40.000 euros par habitant, avec les déficits cumulés locaux, départementaux et régionaux, celui-ci est largement supérieur à 100.000 euros par habitant.

Qu’il n’en soit… Droite ou Gauche, en 2011 et 2012, ne dérogeront pas à la règle sacro-sainte des politico-politicards qui gèrent les destinées de la France depuis des décennies à tous les rouages politico-sociaux de la Nation France… et seuls, comme à leurs habitudes, ce seront les contribuables qui payeront et continueront à payer l’addition de plus en plus salée


Note :

 

(1) Je sais que certains et certaines vont crier au fou et clamer haut et fort que le déficit des Communes, des Communautés de Communes, des Communautés d’Agglomération, des Conseils Généraux et des Conseils Régionaux, s’il peut exister, ne s’élèverait qu’à 150 millions d’euros… mais se garderont de parler des pléiades de sociétés annexes et des kyrielles d’associations lois de 1901 qu’ils font pousser comme des champignons et qui sont de vrais gouffres à déficits…

Et là il ne faut pas pointer Droite ou Gauche… il faut pointer tous les acteurs politiques de tous bords réunis car tous agissent à l’identique…