Un Tour au Tchad pour une maternité : l’arrivée

Le 8 Janvier 2011 : le départ

Et bien quelle course ! Me voilà à Paris… Ce matin, j’étais debout à 6h. J’avais mis 5 alarmes au cas où parce que j’ai eu quelques difficultés à m’endormir hier soir. Un peu comme un élève qui s’apprête à faire sa rentrée scolaire… En plus j’ai fait un peu de fièvre à cause du dernier vaccin, celui de la polio

Lundi je réservais mon billet d’avion, vendredi je recevais mon visa et aujourd’hui je m’envole. J’ai fait tous mes vaccins dans la semaine. Je suis contaminée maintenant. Il y a en moi la fièvre jaune, la tiphoïde, des méningites, une hépatite (la A), la polio, et d’autres petits virus comme la coqueluche… Si avec tout ça je ne deviens pas une vraie dure à cuire, je ne sais pas ce qu’il va me falloir !

J’ai fait de la fièvre hier soir. Heureusement c’était hier et pas aujourd’hui, ça aurait été un coup à ce qu’on ne me laisse pas monter dans l’avion…

Ma valise fait tout pile 23kg. Elle est remplie au ¾ de médicaments, de nounours et de petits livres.

Voilà, en route pour 38 jours d’aventures…

A bientôt…

L’arrivée

Et bien voilà, mes pieds sont sur la terre de Toumaï ! Le voyage s’est bien passé. Je suis partie du Luxembourg. Mon amie Iulia m’y a accompagnée. Je l’aime beaucoup cette femme. Elle est remplie d’amour et très intelligente. Son ouverture d’esprit me surprend et me plait. J’ai dû mettre mon bâton dans la soute…

J’ai rencontré une tchadienne à Paris qui m’a donné des médicaments pour un cousin. En même temps, elle m’a donné une liste de personne sur la capitale et Moundou, à contacter en cas de soucis. Et une autre tchadienne aussi m’a demandé de bien vouloir prendre un petit sac qu’un membre de la famille avait oublié dans le taxi la veille. Avant de dire ok, elle a du ouvrir la valise. On ne sait jamais : pas qu’on fasse passer de la drogue ou quelque chose comme ça !

Sur le trajet Paris-Tchad, j’ai failli ne pas manger. Comme à chaque fois que j’ai pu prendre l’avion, ils ont oublié mon repas végétarien. Pourtant, je l’ai dit et redit. J’ai eu de la chance cette fois-ci, car un repas végétarien est obligatoire parmi les repas du personnel de bord et l’hôte de l’air (je ne vais pas dire hôtesse !) a échangé son repas contre le mien. Ouf…

Au fait, pour ceux qui pensaient que je serais la seule blanche dans cet avion, et bien non ! Il y en avait d’autre ! Pas beaucoup par rapport à tous les blacks qu’il y avait, mais il y en avait.

Pendant le vol, j’ai sympathisé avec une fille qui s’appelle Samihra. Je vais peut-être la revoir.

Quand je suis arrivée, j’ai récupéré mon sac rapidement. Puis j’ai demandé si personne n’avait vu mon bâton. On m’a dit : « Oui, on l’a vu passer sur le tapis ». Et voilà mon super bâton qui apparaît ! On m’a demandé s’il était magique. J’ai répondu oui, qu’il m’avait permis de marcher pour leur pays. Et j’ai entendu…  : « C’est le bâton de Moïse ! »

Voilà, papier, vu par le docteur pour les vaccins. C’était rapide. Je ne pense pas qu’il est vu que j’avais fait le vaccin pour la fièvre jaune le mardi seulement… je n’ai pas les 10 jours d’immunisation… Ce n’est que vendredi prochain que je n’aurai plus rien à craindre… Mais je suis une costaude vous le savez…

Sénoussi m’attendait avec un ami à lui, en hauteur sur les escaliers pour me voir arriver car il y avait du monde. J’ai fait connaissance avec un grand joueur de foot qui apparemment est connu en France. Il a joué au FC Nantes et autres. Je ne me souviens plus de son nom mais je redemanderai et je vous le dirai. Il a pris les coordonnées de Sénoussi et doit nous recontacter pour peut-être faire quelque chose…

Ohlala, j’ai vu des femmes magnifiques devant l’aéroport, habillées comme des princesses. Qu’est-ce que leurs robes sont belles ! C’était soir de fête hier pour le cinquantenaire de l’indépendance. C’est le 11 que ça va vraiment être la folie, mais la fête commence.

Alors il y a des routes goudronnées et des bâtiments de pierre, des maisons, des magasins etc. D’emblée, je me rends compte que ce pays n’est pas si pauvre que ça… Mais si c’est comme au Vietnam, alors je sais que cela ne veut rien dire. Il y a les riches, et il y a les pauvres. La classe moyenne n’existe pas.

Sénoussi m’a aménagé un petit matelas dans son salon et j’ai très bien dormi. Sans moustiquaire. J’en ai une qui m’a été offerte avant mon départ, mais ce n’est pas un système parapluie et je n’avais rien pour l’accrocher… Sénoussi m’a rassuré en me disant qu’il avait mis de l’anti-moustique partout au cas où, mais qu’il y en avait très peu en cette période.

Ce matin, l’harmattant est levé. C’est le vent continental sec et chaud qui vient de l’est et du nord-est du Sahara. Soleil à 27° !

Aujourd’hui, c’est dimanche alors journée tranquille. Besoin de repos avant de me mettre à bouger. On est sorti de la maison pour aller chercher à manger. 2500 F CFA avec le change à à peu près 650, ça fait 3,5€ environ pour une assiette de crudités avec frites : c’est du luxe… Apparemment, avec 50 centimes d’euros, c’est suffisant pour manger un repas quand on fait tout soi-même. Il y a même des gens des villages d’à côté qui mangent pour 50 centimes, toute la journée. A côté de ça, s’ils n’ont pas 7€ pour aller jusqu’à la capitale, et bien c’est égal à pas de soins médicaux. D’où l’intérêt de développer hôpitaux et centres de soin.

Vous savez combien coûte le pain ? 0,25€… Ca donne envie de relancer la révolution en France. Ce n’est quand même pas normal que chez nous le pain coûte quasi 1€ et même plus selon les endroits !

La vie dehors me fait penser un peu au Vietnam. Beaucoup de monde dans les rues, à pieds ou à mobylette. J’ai vu des femmes et des hommes avec des gros sacs sur la tête, à se demander comment ça tient ?! Et les couleurs, ah les couleurs ! Que leurs vêtements sont colorés ! Ca donne envie d’avoir quelques belles robes…

Souhaitez-vous chers lecteurs un peu d’histoire-géo sur le pays ? Ok, je vous écris ça ci-dessous 😉

Le Tchad est le trait d’union entre le maghreb et l’Afrique noire. C’est le berceau des civilisations nomades. Sa superficie est de 1 284 482 kms. Le pays a ses frontières communes avec le Soudan à l’est, la République Centrafricaine et le Cameroun au sud , le Nigéria à l’est et le Niger et la Lybie au Nord. Sa population est de 11 millions de personnes environ, dont 1 bon million sur N’Djaména.

Les langues officielles sont le français et l’arabe.

Concernant les religions, statistiquement, il y a l’Islam à 55%, le christianisme à 40%, les animistes et les autres à 5%.

Concernant le système politique, c’est une république unitaire avec un régime présidentiel.

La constitution du Tchad a été proclamée République le 28/11/1958 et a accédée à la souveraineté nationale et internationale le 11/08/1960.

Depuis cette date, le Tchad connait une évolution institutionnelle et politique mouvementée.

L’éclosion de la culture démocratique et du pluralisme politique a été empêchée par des années de dictature et de parti unique.

A part ça pour le moment, la fête nationale est le 11 aout mais exceptionnellement cette année, elle sera le 11 janvier, dans deux jours.

Ce soir, je dors chez la belle-soeur de Sénoussi parce qu’il a prêté sa maison à l’équipage d’un avion, celui de Lybie il me semble mais je ne suis plus sûre… Il y aura tellement de monde demain que les quelques hotels qu’il y a sont tous pleins à craquer ! Attention, c’est une sacrée fête qui se prépare ! Il y aura tellement de monde sur la place que les besoins en électricité pour les écrans géants et autres sont importants, très importants. Au point de devoir pomper l’électricité des rues, obligeant les quelques voitures qui peuvent circuler, à le faire avec les pleins phares si elles ne veulent pas prendre le risque de renverser les piétons qui ne sont pas toujours facile à voir, surtout dans le noir…

Aujourd’hui comme hier, je n’ai pas fait grand chose, mais j’ai découvert la vie de famille tchadienne et j’ai appris un petit « tuyau traditionnel » pour les femmes : pour avoir une belle peau, éliminer les toxines, pour sentir bon, pour faire plaisir à son mari, pour resserrer ce qui permet l’union… : faire un trou dans la terre, y mettre du charbon brûlé puis de l’encens. Une fois que ça fume bien, mettre un petit banc ou tabouret par dessus le trou, se mettre nue, s’enrouler dans une couverture et s’asseoir sur le banc en laissant la couverture se mettre autour du banc de manière à ce que la fumée ne s’échappe pas de la couverture. C’est simple, seule la tête doit dépasser… Ca pique un peu les yeux mais je pense qu’on prends vite l’habitude. Les femmes font ça 1/2h minimum, jusqu’à 2h d’affilée et parfois 2 à 3 fois par jour si c’est pour une occasion spéciale… Les futures mariées font ça tous les jours pendant 2 mois !

J’ai demandé si ça ne brûlait pas la foufoune ?! Ca peu être un peu chaud parfois. Ca peut donner un peu la tournisse aussi. Alors on peut arrêter 10 mn ou plus, se reposer un peu à côté et puis continuer dès que ça va mieux ! La belle-soeur de Sénoussi m’a proposé d’essayer. J’ai dit ok, avant mon retour en France… Je vous raconterai, hi hi hi… !

A part ça, il n’y a pas d’eau chaude pour se laver, que de l’eau froide. C’est un peu dur sur le coup, mais si on se douche la journée, la chaleur réchauffe vite. Ce soir, exceptionnellement, j’ai eu un traitement de faveur : on m’a chauffé un peu d’eau pour que je puisse me laver les cheveux. Mélangée à l’eau qui restait dans la bassine, c’était tiède. Vu que le soir la température descend à 10/15 degrés, je n’ai pas chômé… Il y a régulièrement des coupures d’eau. En principe, il y en a le matin de bonne heure et le soir tard. Mais au cas où, il vaut mieux prévoir et en avoir dans une bassine. Après, pour le lavage, ça marche avec un genre de bol. On prend l’eau qu’on a besoin, on se mouille un coup, on se lave et on se rince. J’avais envie de rentrer dans la bassine tout à l’heure… L’avantage avec cette façon de faire, c’est qu’on ne perd pas de temps dans la salle de bain !

Sur ce, demain, debout à 5h30 maximum car à 6h il faut aller sur la place du cinquantenaire afin de trouver une place. Ca devrait commencer vers 10h, mais il y aura tellement de monde, des milliers de personnes, que si on veut avoir une chance de « voir » quelque chose, il faut y aller de bonne heure. Alors comme il est déjà 23h21, je ne vais pas tarder à me coucher.

Je ne sais pas quand est-ce que je pourrais envoyer cet article car la connexion internet ici ça craint. Une clé 3G coûte 75€ et ensuite il faut la recharger et ça coûte 2€ de l’heure. Etant donné que je suis partie avec 150€ pour faire mes 5 semaines (le salaire moyen mensuel d’un tchadien officiellement… officieusement, il ne serait que de 30 à 40€…), je ne peux pas me permettre de m’acheter une clé. Et puis même quand on en a une, le débit est extrèmement lent et les connexions de courte durée, alors même si ça rame pendant 1h, ça n’empêche pas le débit de la charge… Ca craint. Moi sans internet, c’est dur, snif. Heureusement que j’ai mon ordi. Encore merci à C4N de me l’avoir sponsorisé pour mon tour de France. Il m’est bien utile pour mon tour du Tchad. Je me sens moins seule le soir… Et encore, j’ai la chance d’être chez des gens qui ont l’électricité.

Bon, 23h27. Je vais m’arroser d’anti-moustique et vais fermer les yeux en attendant le marchand de sable (il y en a partout ici !).

Bonne nuit tout le monde !

11/01/2011 : Fête du cinquantenaire de l’indépendance du Tchad

Me suis réveillée à la vitesse de l’éclair. Suis sûre que je devais être la 1ère debout. Le frère de Sénoussi ne s’est pas levé alors quand celui-ci est venu me chercher, je n’avais pas déjeuner. Tant pis. Mais qu’est-ce que j’ai eu faim dans la matinée… On est arrivé en avance, on était même les premiers, Sénoussi, Zizou, Mahdi, Djamal et moi. Comme Sénoussi est le fils du gouverneur, nous avons eu la chance d’avoir des tickets pour une chaise en tribune. Et franchement : MERCI ! Parce que jusqu’à 13h30, ça aurait été dur debout sous ce soleil de plomb. Malgré l’ombre, j’ai trouvé moyen d’attraper un coup de soleil… De 6h à 9h, nous tremblions tous de froid, après, on souffle de chaud. A un moment, je suis partie à la recherche d’une toilette dans une cabine bleue, et là, ohlala, je n’ai jamais vu autant de monde de toute ma vie ! Partout, partout, partout, des milliers et des milliers de tchadiens. La place était remplie et noire de monde jusque loin dans les rues. Les gens se poussaient pour essayer de voir, d’avancer et des gars de l’armée les bloquaient pour les en empêcher. Il y a 1 million d’habitants dans la capitale et apparemment, quasiment tout le monde était présent pour voir le défilé militaire. 13 nations étaient là, représentées par leur chef d’état. J’ai trouvé les soudanais très beaux avec leur turban blanc sur la tête et leurs belles plumes.

Cette commémoration du cinquantenaire de l’indépendance du Tchad est placée sous le double signe de « Mémoire et Espoir ». Mémoire parce que c’est une occasion de se souvenir de leur histoire tumultueuse et de l’assumer. Et Espoir parce qu’une nouvelle page est en train de s’écrire. Leur pays tout entier est en plein chantier, signe de perspective prometteuses.

Vers la fin, quand ce furent les chars de guerre et les camions qui passaient, j’ai commencé à piquer du nez. Honte à moi si on m’a vu…

J’ai fait connaissance avec un lorrain qui était derrière moi dans la tribune. Je cherchais des yeux s’il y avait des français, mais là, j’étais la seule blanche… J’ai fait rire quelques personnes et de blabla en blabla, j’ai commencé à raconter ma vie, comme d’habitude… Le lorrain est un tchadien de Moundou. Il m’a donné sa carte et m’a dit que je pouvais me rendre à son hôtel où je serais hébergée. Vous vous rendez compte ? Je vais finir par avoir un choix à faire quand je vais arriver à Moundou. Où dormir ? Là ? Là ? Ou là ? J’irai chez le moins pauvre ou le plus riche afin de ne pas délester celui qui a des moyens modestes, voilà…

Quand nous sommes rentrés, après avoir traversé une foule intense, nous avons mangé un peu et nous avons fait la sieste. Je suis tombée raide pendant 1h30.

En fin d’après-midi, j’ai enfin fait la connaissance du père de Sénoussi. Il va me mettre en contact avec le ministre de la santé avant la fin de la semaine normalement.

Le soir nous sommes allés à la foire expo où nous y avons retrouvé Manara, une tchadienne qui s’était déplacée à Paris pour venir me voir pendant mon pèlerinage. Elle a un grand projet social pour son pays. Une fois la maternité construite et fonctionnelle dans sa totalité, si je le peux, je lui donnerais un coup de main.

Le 12/01/01 : Je me suis réveillée en toussant avec une légère douleur dans la gorge. Non non je suis vaccinée contre le pire alors pas de panique. C’est parce qu’hier, après le coup de soleil, je me suis retrouvée à dormir sous un ventilateur qui tournait à fond et les ventilos, j’ai dû mal à les supporter… J’ai rêvé que je marchais, puis que je courais… avec mon bâton. Normalement, je suis sensée courir 2 fois plus vite avec mon bâton. Mais là, je zigzagais, je n’arrivais pas courir droit car je toussais… Est-ce que ce rêve était uniquement physiologique (dû à la toux) ou est-ce qu’il a une autre signification ? Je fais toujours attention à mes rêves car ils m’apprennent beaucoup et me préviennent. Mais quelques fois, je ne les comprends pas tout de suite, ou alors je reste aveugle à leur signification en leur donnant une autre interprétation qui n’est pas forcément fausse mais qui n’est pas la première à mettre en avant…

Essayons de réfléchir : 1, il faisait jour, c’est donc bon signe. 2, je n’avais aucune peur, aucune sensation désagréable à part le fait de ne pas réussir à marcher droit quand je me suis mise à courir. 3, mon bâton me permet d’accélérer ma marche, de courir même, mais est-ce que c’est moi qui a quelques difficultés à suivre son rythme ou encore est-ce que quelque chose d’autre essaye de me faire tomber ? Il y a toujours des mauvais esprits pour nous mettre des bâtons dans les roues quand on essaye d’agir pour de grandes causes… Non, je toussais et c’est difficile de courir en toussant. Psycho-physico parlant, tousser signifie que j’ai quelque chose à dire et tant que je ne l’aurai pas dis je tousserai.

En tout cas, quand je me suis réveillée, je toussais et avais un peu mal à la gorge. J’ai regardé dans le miroir et j’ai l’impression de voir un rond blanc au fond à droite de ma gorge.

Vous allez peut-être me trouver parano, mais hier en mangeant, je me suis rendue compte après avoir avalé ma dernière bouchée, qu’un petit truc était coincé dans ma gorge et j’avais beau boire, ça ne voulait pas descendre. J’ai dû remanger un petit truc pour que ça puisse s’accrocher dessus et enfin se décrocher. J’espère que je n’ai pas bouffé un moustique !

Bon, la connexion internet est vraiment dur-dur alors je fais vite et vous dis à très bientôt pour la suite de mes aventures ! Gros bisous tout le monde !

 

11 réflexions sur « Un Tour au Tchad pour une maternité : l’arrivée »

  1. [b]Je viens de faire un beau voyage, tout comme Ullysse qui conquit la toison.
    Sauf que je viens de retrouver mon « Aventurière » sur les chemins africains.

    Un parcours sans faute en France, et la voila repartie vers de nouveaux horizons.

    Mais c’est une extraterrestre ma NathalieM.!!

    En la lisant, j’imaginais son sourire, sa bonne humeur, et cette faculté d’adaptation qui lui est propre.

    J’entends encore son rire…
    moustiques ou pas, notre aventurière me surprendra toujours.
    J’ai pris l’avion, j’ai dormi chez Senoussi, j’ai rencontré Mara, tout çà grâce à la magie de l’écriture au style direct qui est le TIEN, jeune femme.

    Vite, vite le prochian épisode.
    Et tant pis si la connexion est lente, on attendra.

    Je t’embrasse, ma belle,
    Bonne route dans la poussière, sous un soleil ardent, mais vers des horizons insoupçonnés, et des rencontres chaleureuses

    Prends soin de TOI

    Sophy[/b]

  2. Salut Nath,

    Super, merci pour ton article, j’ai l’impression d’y être. Je te souhaite le meilleur, continue ma petite soeur, tu vas accomplir de grands choses.
    Bisous
    Ouarda

  3. Bonjour Nathalie,
    Merci du recit si precit qu’on l’impression d’etre soit meme.
    Le joueur de foot, ca peut etre Ndoram Djaphet ( Nante et Monaco).
    Attendons la suite en te souhaitant un beau sejour au Tchad.

  4. Salut Nath!Passionnant ton récit!Une vraie aventurière!Ton livre est fini??

    Tu as essayé l’histoire de se mettre dans la terre?Spécial,en tous cas!!
    Et quand tu rentres,tu as des projets?(autre que le chômage…) 😀
    As tu rencontré le Prince charmant dans tous ses voyages?
    Amitiés,
    mozarine.

  5. Salut tout le monde !

    Un peu de connexion alors j’en profite vite !
    Lol Mozarine je n’ai pas encore rencontré le prince charmant mais c’est vrai qu’il y a de beau black ici, mais que nini je ne suis pas pour la polygamie alors…
    Lol je n’ai pas encore essayé le trou à encens mais je ferais le test avant de rentrer en France, je dois savoir ce que ça fait, lol !

    Merci Tahir, si tu as l’impression d’être chez toi en me lisant, alors j’en suis heureuse, c’est que j’arrive à retranscrire les bonnes vibrations de ton pays !

    Ouarda ma soeur, merci ! Un jour on vivra tous dans un monde meilleur ! La solidarité, il n’y a rien de tel pour réussir ! Réseau du monde !

    Ma petite Sophie, merci pour ton commentaire. La première à me lire ! Tu suis toujours mes aventures et ça me touche de le savoir. J’espère un jour te voir en vrai, ça me ferait vraiment plaisir !

    Je vous embrasse tous ! A bientôt pour la suite de mes aventures !
    Signée Zhanas, guerrière de la lumière, extraterrestre mais humaine lol !

  6. Je découvre…
    Voilà un peu d’humanité dans ce flot de misères, de guerres….
    La vie, la vraie….Chapeau bas
    Cordialement
    Ludo

  7. Lol ! Tu as lu mon article qui n’est même pas encore paru Ludo ? J’en ai rencontré un hier de scorpion, à 2 cm du matelas où je dors ? Les hommes l’ont tué quand j’ai crié « c’est quoi ça ? C’est quoi ça ? »

    Merci, bisous !

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