Depuis quelques années, la période des Fêtes signifie "magasinage" (shopping, faire les courses) . À cette période de l’année, la folie furieuse s’empare de la population et tous sont à la recherche du nouveau cadeau tendance sortie récemment. Alors que la date du 25 décembre représente l’anniversaire de Jésus-Christ, désormais elle veut dire capitalisme.


 Au fil des ans, les ménages québécois dépensent de plus en plus dans les cadeaux pour leur famille. D’après les chiffres du communiqué de presse du Conseil Québécois du Commerce de Détail (CQCD), sorti en novembre 2011, les familles québécoises prévoient dépenser 75 % plus, ou l’équivalent de l’année précédente. Ce chiffre s’élève à 673 $ (672 $ en 2010) en moyenne pour les ménages du Québec. De ce montant, 60 % devrait être utilisé pour les cadeaux alors que le 40 % serait pour la nourriture, la boisson ou tout autre objet en lien avec la réception. Toujours d’après ce sondage, en excluant le secteur automobile, la firme remarque une augmentation de 2 % des dépenses par rapport à l’an dernier, ce montant s’élève à 2,30 milliards de dollars. Afin d’être bien prêts pour le temps des fêtes, 22 % des Québécois ont commencé leurs achats en octobre ou même avant, alors que 34 % prévoyaient commencer dès novembre. S’il y en a qui commence tôt, il y a aussi ceux qui s’y prennent tard. En effet, 35 % de la population québécoise ne commenceront pas avant le 1er décembre, tandis que 13 % ont l’intention d’attendre les aubaines du 26 décembre lors du lucratif Boxing Day, une augmentation de près de 3 % en comparaison de l’an dernier. Même si la tendance des cadeaux va en augmentant, ce n’est pas parce qu’ils en offrent à plus de gens, ils feront en moyenne des cadeaux à 6,7 personnes, sensiblement le même nombre du dernier Noël. D’un autre côté, les dépenses faites à cette période l’année se fera à 53 % dans les centres commerciaux, où ils y feront la majorité de leurs achats. Aussi, 44 % des Québécois prévoient offrir une carte-cadeau pour Noël, un montant de 193 M$ au total. Cependant, ce qui inquiète les marchands locaux est bien sûr Internet. La firme de sondage estime à 55 M$ de dépensent sur les sites Internet et donc 14 % des Québécois. D’après les 1004 répondants de ce sondage, responsable des dépenses de leur ménage pour les Fêtes, 5 % seulement ne prévoient pas faire d’achat pour cette période de l’année.

 

En conclusion, l’esprit des Québécois est désormais plus ressemblant à celle des Américains. Malheureusement, même si les ménages désirent rendre heureux les gens qui les entourent, le sens de la fête de Noël doit tout de même être en faveur d’une fête familiale où tous se retrouvent dans la gaieté et le bonheur d’un Noël sous la neige qui tombe. Au contraire, cette fête est plutôt considérée comme une pluie de cadeau qui ne cesse de tomber qui se résulte en un déballage infini de ces objets superflus. Tous et chacun se rappelle d’un Noël en particulier où on pouvait bel et bien voir l’hiver à l’extérieur, mais bien peu se souvienne de tous ces cadeaux accumulés au fil des ans. C’est pourquoi Noël doit rester une fête traditionnelle, ayant pour but de réunir des familles, où jeunes et moins jeunes se réjouissent du bon temps, et ce jusqu’aux petites heures du matin.