Les 60.000 enseignants de François Hollande,

ne s’agit-il que d’enseignants ?

 

 

Dès l’annonce de François Hollande de créer 60.000 postes aussi bien que du coté de Martine Aubry que de l’UMP, la polémique s’est développée. François Hollande veut faire de son quinquennat, s’il serait élu, une priorité pour la jeunesse, c’est le rêve qu’il formule, elle est notre avenir dit-il. Le redressement du pays n’aura de réalité que si la jeunesse retrouve une place dans la société. On ne peut lui donner tort, il est évident au-delà de toute polémique que si la jeunesse trouve du travail c’est que le pays serait économiquement meilleur. Le cri de tous les jeunes d’Europe et d’ailleurs n’est-il pas, «nous avons des diplômes et pas de travail !», ou pour certains, des boulots qui n’ont rien à voir avec les efforts qu’ils ont consentis. Dans ce cadre, il place l’éducation, qui a subi depuis des années des coupes dans ses effectifs, le chiffre précis est difficile à donner, 100.000 selon François Hollande bien que certains évoquent 150.000 en dix ans, mais peu importe il ne s’agit pas que des enseignants, ces chiffres regroupent l’ensemble des postes supprimés. Plus précisément 77.000 postes auraient été supprimés depuis 2007, voir Les enseignants ce corps d’État qui ne sait pas ce qu’il veut,.

 

Il est certain que François Hollande lorsqu’il lança le chiffre de 60.000 postes qu’il envisage de créer s’il est élu, ne pensait surement pas à la polémique qu’il s’est développée. Outre le fait que Martine Aubry se posait des questions sur le financement de cette mesure, et de lui demander comment il allait le faire, la solution, «dans les redoublements». Ce serait un échange on supprimerait les postes prévus pour les redoublements par d’autres enseignants, ce qui se ferait à financement nul puisque le nombre de postes serait inchangé. Ségolène Royal avait évoqué une erreur de calcul car François Hollande aurait oublié de tenir compte pour les années suivantes du coût des années précédentes ce qui ferait sur cinq ans non pas 2,5 milliards mais 7,5 milliards.

 

«Depuis le chiffrage fait par l’Institut Montaigne donne 1,9 milliards, par l’Ifrap 9 milliards, par Valerie Pécresse ministre du budget 100 milliards, le problème est que tous ces chiffres sont exacts puisque les raisonnements sont justes. Hollande parle du coût annuel sur cinq ans, l’Institut Montaigne sur les salaires d’enseignants en début de carrière, et Valérie Pécresse sur une évaluation sur 40 ans !», voir Le Monde.fr du 30/11/12

 

L’UMP a saisit la balle au bond pour qualifier cette annonce d’irresponsabilité, et qu’elle serait impossible à financer. Cela a donc été ensuite un flot continu de critiques sur le fait que le chiffrage d’Hollande de 500.000 euros par an pour 12.000 postes faisant 2,5 milliards d’euros sur cinq ans serait faux, mais plutôt 7,5 milliards. On vient de voir que chacun fait selon ses convictions en exagérant comme Valerie Pécresse, rien de bien sérieux.

 

Nicolas Sarkozy lors d’un de ses déplacements a évoqué avec malice qu’une fois embauchés ces enseignants constituaient une charge permanente, puisque fonctionnaires de l’État. Là aussi cela dépend du statut qui serait alloué à ces enseignants, et l’on sait bien que beaucoup sont seulement des contrats à durées limitées, et qu’avant la fonctionnarisation se passent de nombreuses années. Donc tout le monde fausse le débat en tirant la couverture à soi.

 

Le dernier débat fut entre Jean-François Copé et Jack Lang à des paroles et des actes le jeudi 17 novembre sur France 2, ou Jack Lang eut de grandes difficultés pour faire admettre la proposition d’Hollande, il a paru un peu léger dans cette fonction, et son envolée sur l’école n’avait rien à y voir. Jean-François Copé martelant que c’est 7,5 milliards et Jack Lang 2,5 milliards, dialogue de sourds. Toutefois, il a fait ressortir les dépenses de copinage de Sarkozy. Les 2,5 milliards d’euro par an pour la restauration, et les 4,5 milliards pour les heures supplémentaires qui constitueraient une source de financement pour l’éducation nationale. Points qui n’ont pas été relevés par Copé qui montre que de telles confrontations sont stériles, si les questions sont esquissées des réponses. C’est du guignol.

 

Autre point soulevé, le nombre d’élèves par classe qui serait moins élevé selon Jean-François Copé et que ce n’est pas en recrutant moins d’enseignants que l’on détruit l’enseignement, ce qui justifierait la politique actuelle de réduction du nombre d’enseignants. Or, on sait bien que ce n’est pas la réduction du nombre d’élèves par classe qui est l’objectif de la réduction du nombre des enseignants, mais celui de la réduction des dépenses. Et là Jack Lang n’a pas su répondre. Mais il contestait tout de même le moins d’élèves.

 

Selon le syndicat SNES-FSU, le premier syndicat des collèges et des lycées, a qualifié la rentée dans le secondaire de sans précédent. Le syndicat déplore 4 800 suppressions de postes d’enseignant alors que dans le même temps le nombre d’élèves va augmenter à 79.536, selon le dossier Budget-Effectifs. En 2003 il était dans le second degré public de -48.365. Un graphique de source INSEE, sur les naissances montre un accroissement continu pour le second degré au moins jusqu’en 2025. À mi 2007 nous étions à 820.000, et à mi 2010 nous en sommes à 830.000. Or, il est bien connu que dans le primaire, les classes sont surchargées, mais probablement pas partout, dans les zones à l’abandon des communes ouvrières, ou l’on y met des enseignants les moins qualifiés, elles sont ainsi sacrifiées pour celles d’excellence. 1.500 suppressions de classes à la rentrée 2011 dont 600 postes de Rased, Réseaux d’Aide Spécialisée aux Élèves en Difficulté, supprimés. Or, c’est au primaire que se dessine le savoir de nos enfants, ce qui fait que 15 % d’entre eux sont en grande difficulté.

 

Selon Le Figaro du 16/11/11, la France serait classée, dans le rapport comparatif entre 28 pays Européens de l’Association Européenne des Universités, à la 16ème place en ce qui concerne l’autonomie organisationnelle, à la 22ème en autonomie financière, en matière de gestion des ressources humaines 27ème, et en matière d’autonomie académique après la Grèce 28ème. Ce n’est donc pas brillant.

 

 

Manifestement Copé renard de la politique manipulant à sa guise le faux et le vrai, était à l’aise. Jack Lang n’était pas à la hauteur, n’ayant pas préparé son dossier. Depuis les choses ont été précisées, les 60.000 postes comprendraient à la fois des enseignants, et des professionnels de l’éducation incluant des conseillés d’éducation, des médecins scolaires, des surveillants, précise Vincent Peillon en charge de l’éducation au PS. C’est une question que nous devons débattre avec les syndicats. Il est un point qui avait été précisé par François Hollande, c’est le fait que sa démarche pouvait se heurter aux difficultés de recrutement, et que de ce fait, il ne pourrait pas assurer les postes qu’il envisageait en tant qu’enseignants.

 

En effet, le nombre de candidats au concours du Capes depuis 15 ans n’a cessé de reculer. L’an dernier, 4.880 postes aux Capes sont restés vacants à cause du nombre trop faible de prétendants. Le secrétaire national à l’éducation du PS, Bruno Julliard, le concède, «le sujet pour nous est le déficit de candidats». Ceci montre l’engagement de François Hollande sur l’éducation pour lequel, il est évident qu’il n’avait pas approfondi le problème lors de la primaire.

 

Bruno Julliard apporte des compléments. Il faut surtout restaurer l’attractivité du métier qui fait aujourd’hui défaut, le PS envisagerait des mesures de pré-recrutement pour des jeunes de milieux défavorisés qui s’engageraient dans cette voie, contre un engagement à travailler dans l’éducation nationale pendant dix ans. Ces étudiants recevraient un salaire pendant leurs études, ce qui est réclamé depuis longtemps par les syndicats d’enseignants. Pour Bruno Julliard, le financement de ces dépenses devrait être comptabilisé dans le programme des 60.000 postes.

 

De ce fait, c’est donc une polémique stérile et que tout dépend de l’obédience politique des Français. Il est évident que l’UMP qui a tout fait en réduisant leurs effectifs ne pouvait ne pas faire feu de tout bois sur François Hollande, l’éducation nationale constitue un vivier de voix pour la présidentielle. Alors les quolibets n’ont pas manqués. «Irresponsable !» «Irréaliste !» Pour le ministre de l’éducation nationale, Luc Chatel. Bon à jeter «à la poubelle», a ajouté François Baroin. Pour le premier ministre «une drôle d’idée». Nicolas Sarkozy «ce n’est pas qui veut gagner des millions ? C’est "Qui veut dépenser plus ?» De telles invectives montrent bien qu’ils «n’ont plus d’arguments», aucune correction, et que tout est bon pour justifier cette politique.

 

François Hollande a raison sur le fond. S’il est une priorité c’est l’éducation. Les enfants non éduqués aujourd’hui pour raison d’économie seront les SDF de demain qu’il faudra prendre en charge. L’éducation donne sa réponse plusieurs années après, ce dont se moque Sarkozy. Il est des choix politiques qui répondent à des nécessités, il faut quelques fois pour raisons budgétaires sacrifier un poste pour un autre. Notre éducation nationale va mal, un homme politique qui vise à la magistrature suprême se doit de penser à l’intérêt national et non à des intérêts partisans. Notre système a cessé d’être un réducteur des inégalités, pour devenir un facteur d’inégalités. Embaucher en cinq années 60.000 personnels de l’éducation nationale, dont des enseignants autant que faire se peut, ne résoudra pas à lui seul les problèmes dus aux dix années de droite d’autant, que de nombreux problèmes subsistaient bien avant.

 

La formation des professeurs, aujourd’hui dégradée, n’a pas été abordée dans le débat, seule la critique pour but électoral compte pour l’UMP. Elle est un point crucial qui forme un tout, sans de bons enseignants, il est illusoire d’espérer un bon enseignement. Il est évident que la proposition de François Hollande s’inscrit dans une responsabilité nationale envers tous les Français. Et puis pourquoi lui faire un procès d’intentions qu’il n’a pas. Pourquoi l’accuser de dépenser «plus», alors qu’il n’a encore rien dépensé, et que ceux qui dépensent, de façon partisane, sont ceux qui sont actuellement en charge de la France qu’ils l’ont mise au bord du gouffre, il faudrait peut être recadrer le problème dans sa réalité actuelle. Cette droite est la pire que celle que nous ayons eue, et quand j’entends les propos de François Baroin, je reste stupéfait de la haine qu’il porte à des élus du peuple.

 

44 réflexions sur « Les 60.000 enseignants de François Hollande, »

  1. La politique de recrutement est débile: l’EN préfère prendre des personnes incompétentes sans aucune expérience (qui n’ont ni CAPES ni CAPET ni AGREGATION) plutôt que des gens qui enseignent depuis plusieurs années. Je connnais qqn qui a eu 19/20 a l’écrit qui a été éliminé à l’oral alors qu’il enseigne depuis 10 ans !Ensuite les parents d’élèves se plaignent car c’est les cours sont minables et le chahut s’installe très vite. Donc 60 000 enseignants de ce genre non merci !

  2. La politique de recrutement est débile: l’EN préfère prendre des personnes incompétentes sans aucune expérience (qui n’ont ni CAPES ni CAPET ni AGREGATION) plutôt que des gens qui enseignent depuis plusieurs années. Je connnais qqn qui a eu 19/20 a l’écrit qui a été éliminé à l’oral alors qu’il enseigne depuis 10 ans !Ensuite les parents d’élèves se plaignent car c’est les cours sont minables et le chahut s’installe très vite. Donc 60 000 enseignants de ce genre non merci !

  3. Qu’on recrute déjà les enseignants en fonction de leurs compétences et expériences plutôt que sur un concours débiles ou par des recrutements « par défaut ». Je m’étonne qu’il y ait tant de postes vacants alors qu’il y a plein de professeurs compétents en dehors de l’éducation nationale qui ne refuseraient pas un poste, mais on ne leur en propose aucun même quand ils le demandent !

  4. [quote]il y a plein de professeurs compétents en dehors de l’éducation nationale qui ne refuseraient pas un poste, mais on ne leur en propose aucun même quand ils le demandent ! [/quote]
    Excusez-moi, Enguy, mais ils viennent d’où vos profs? Et quelle est leur formation?

  5. Il faut bien des critères de recrutement, les Ecoles normales et IUFM, même s’ils n’étaient pas parfaits permettaient une formation théoriques, puis des stages accompagnés, à 2 élèves instits puis en responsabilité (stages de plusieurs durées selon les années…
    Comment jugez-vous des compétences de gens issus de divers cursus?
    J’ai eu il y a quelque temps beaucoup de collègues issus d’autres métiers: infirmières, graphistes, architectes…etc. Ces femmes ont été intégrées dans le corps enseignant après un concours dit interne. On ne peut tout de même pas confier nos enfants à des fantaisistes…

  6. Et comme les suppressions de postes touchent tous les enseignants, les Conseillers pédagogiques se font de plus en plus rares. Et pourtant, d’avantage que les profs, ils étaient très précieux pour les débutants, car toujours au contact des classes et des élèves.

  7. Comme j’ai du mal à comprendre votre article… de toute évidence écrit par un ancien enseignant…

    Pour ma part, je n’ai jamais été enseignant mais, durant dix ans et quatre à six heures par semaine, tout autant sous des gouvernements de Gauche et de Droite, à titre d’intervenant extérieur, j’ai participé à la vie d’un collège et j’ai vu, de l’intérieur, la dégradation progressive, tant par le fait des ministres de l’Éducation nationale que par celui des enseignants premiers concernés, dans l’enseignement dispensé…

    Alors que feront 60.000 enseignants de plus ? des milliers d’ignares supplémentaires ?

    Je vous pose la question…

  8. Le concours est débile car il évalue juste un niveau d’étude qui n’a aucun rapport avec l’enseignement. En France, on ne considère que les enseignants de l’éducation nationale. Mais il y en a plein d’autres partout ailleurs comme dans les centres de formation, les écoles de la 2e chance ou les autres structures non liées à l’éucation nationale. Il faut arrêter de ne prendre que des bras cassés pour faire des cours à des élèves qui s’en foutent complètement de travailler dès le primaire et dont le but consiste à faire craquer le plus de profs possibles. Avec les « jeunes » profs qu’on leur colle (qui ont souvent plus de 40 ans) ils s’amusent bien car dès la première année bcp pleurent en cours (même les hommes). On colle des chochottes à des petits merdeux et on pense que le problème sera réglé en en engageant plus.

  9. [b] »C’est une question que nous devons débattre avec les syndicats » qui veillent au meilleur avenir des enfants ou à leurs petits intérêts corporatistes égoïstes, sans parler de certains contenus abscons? Pourquoi les parents* d’élèves ne sont pas associés à ces décisions futures (majeures), ça ce serait une énorme avancée, enfin un certain nombre de bâtiments ne sont pls tout à fait « au top » (euphémisme)
    * l’éducation est une chose trop sérieuse pour la laisser aux enseignants (paraphrase de Georges Clémenceau, la guerre est une chose trop sérieuse ….)[/b]

  10. [b]Bonsoir[/b] à tous,

    Ce n’est pas avec les écrits que je lis que le monde de l’éducation va changer en mieux. Les enseignants font ce qu’ils peuvent, il y en a des bons et des mauvais, comme les Français. Ils représentent la France dans sa diversité,les critiques que vous leurs faites ne sont finalement que elles que vous vous adressez. Ils sont notre reflet.

    Faut-il pour autant ne rien faire et laisser aller notre éducation à vau l’eau ?

    François Hollande a raison, il faut redresser notre éducation, mise à mal par la majorité actuelle. C’est vrai qu’elle n’est pas parfaite, qu’elle à besoin de s’améliorer, que de nombreux enseignants ne sont pas bons, mais cela tient également à ce que pendant 10 années les deux gouvernements ont tout fait pour cela, détruire l’éducation de nos enfants pour des considérations électorales, la droite n’a jamais aimé les enseignants.

    Je ne sais pas à qui s’adressait Catalan, [b]Comme j’ai du mal à comprendre votre article… de toute évidence écrit par un ancien enseignant.[/b]

    Si c’est à moi,c’est un [b]ignare[/b], comme il le proclame pour les 60.000 enseignants qu’il ne connait pas et que se propose de recruter François Hollande. Un tel mot montre de suite le personnage, l’imbécile de premier ordre.

    Je ne suis pas enseignant, imbécile, j’ai commencé à travailler sous l’occupation Allemande comme ajusteur, puis ensuite comme ajusteur outilleur, puis ensuite comme mouliste HQ puis ensuite comme agent technique de niveau 3, puis ensuite au terme de 9 années d’étude le soir comme ingénieur diplômé du CNAM dans les moteurs à combustion interne, ou j’ai obtenu le premier prix. J’ai 7 brevets à mon actif, je suis l’ingénieur de la turbine à gaz et du générateur de gaz du troisième étage de la fusée Ariane et de bien d’autres choses, je suis l’ingénieur des antennes spatiales de la Guyane Française, celui qui a conçu la machine à fabriquer la ligne d’arbre du Charles de Gaulle, celui qui a contribué aux études sur les sous marins atomiques, celui qui a fait un mémoire sur la combustion dans les moteurs fusées, mon domaine de compétence s’étendait de l’horlogerie à tous les domaines de l’industrie. J’ai travaillé 44,5 années. J’ai terminé ma carrière à 60,5 ans comme directeur technique.

    Je ne sais qui tu es mais tu me paraît bien petit.

    Au revoir,

    Anido

  11. [quote]anidom nidolga a dit : Je ne suis pas enseignant, imbécile, j’ai commencé à travailler sous l’occupation Allemande comme ajusteur, puis ensuite comme ajusteur outilleur, puis ensuite comme mouliste HQ puis ensuite comme agent technique de niveau 3, puis ensuite au terme de 9 années d’étude le soir comme ingénieur diplômé du CNAM dans les moteurs à combustion interne, ou j’ai obtenu le premier prix. J’ai 7 brevets à mon actif, je suis l’ingénieur de la turbine à gaz et du générateur de gaz du troisième étage de la fusée Ariane et de bien d’autres choses, je suis l’ingénieur des antennes spatiales de la Guyane Française, celui qui a conçu la machine à fabriquer la ligne d’arbre du Charles de Gaulle, celui qui a contribué aux études sur les sous marins atomiques, celui qui a fait un mémoire sur la combustion dans les moteurs fusées, mon domaine de compétence s’étendait de l’horlogerie à tous les domaines de l’industrie. J’ai travaillé 44,5 années. J’ai terminé ma carrière à 60,5 ans comme directeur technique. [/quote]
    Il est vrai que quand on déballe un tel CV, on peut se permettre d’écrire
    [quote]Je ne sais pas à qui s’adressait Catalan, Comme j’ai du mal à comprendre votre article… de toute évidence écrit par un ancien enseignant.
    Si c’est à moi,c’est un ignare, comme il le proclame pour les 60.000 enseignants qu’il ne connait pas et que se propose de recruter François Hollande. Un tel mot montre de suite le personnage, l’imbécile de premier ordre.
    Je ne sais qui tu es mais tu me paraît bien petit. [/quote]
    en s’adressant à la piétaille… en toute immodestie…

    Mais l’homme, il est ainsi… se voulant toujours supérieur aux autres, dès qu’il a un quelconque cursus qu’il ne pourra même pas emporter dans son dernier voyage, aussi les rabaissant…

    Belle moralité…

    Quant à moi, mon cursus c’est la terre et je ne m’en porte pas plus mal… et, au différent de montrer ma superbe, je préfère toujours passer sans que l’on me voit… et soutenir ceux qui le nécessitent avec mes petits moyens intellectuels qui m’ont permis de vivre et de voyager plusieurs fois autour du monde et de risquer ma vie à tout instant pour le bien des humains qui couraient, qui courent et qui courront toujours de grands risques…

  12. [b]CATALAN66270[/b],

    Le terme ignare m’a déplu, d’autant que vous l’adressez à des personnes que vous ne connaissez pas.

    J’ai eu de ce fait une réaction épidermique, c’est impensable de traiter d’ignare des enseignants.

    Que certains soient critiquables, enseignent mal, mais ce ne sont pas des ignares. Le métier d’enseignant s’apprend et si l’on néglige cet enseignement pour des raisons de budget alors que l’on dépense notre argent d’une façon dogmatique, ce n’est pas faire du bien à la France et aux Français.

    Vous êtes un homme de la terre vous dites, mais vous n’êtes pas le seul.

    Je suis un randonneur et un trekkeur qui marche depuis plus de 20 ans et encore à 82 ans.

    J’ai aussi parcouru le monde et afin de ne pas paraître comme vous dites immodeste je ne citerais pas les pays ou je suis allé.

    C’est la première fois que je donne un aperçu de mon CV depuis les quatre années que j’écris sur C4N.

    Alors faites moi plaisir modérez vos propos et n’accusez pas d’ignare des personnes que vous ne connaissez pas.

    Bien à vous,

    Anido

  13. A tous: en tout état de cause je vous cite ce principe:
    [b]l’éducation fait la puissance des nations*[/b]
    Hollande a raison de s’inquiéter peut-être que ce ne seront que 10 000 ou 20 000 enseignants et « collatéraux » qui seront nécessaires mais au moins il aura mis le problème en avant et qu’il en soit remercié (et il sait que ce n’est pas ça qui engrange un grand nombre de voix!)
    *et des individus

  14. [quote]Alors que feront 60.000 enseignants de plus ? des milliers d’ignares supplémentaires ?[/quote]
    Telles avaient été mes questions…

    Avec un excellent cursus comme le vôtre, et une avalanche de diplômes et de brevets comme vous l’avez étalé, j’ai fort bien apprécié, moi qui n’ait pour tout diplôme qu’un BEPC et qui ne possède pas de cursus… que vous affubliez les enseignants du qualificatif « ignares » alors qu’il est écrit « combien de milliers d’ignares formeront-ils ? » en regard du pourcentage calamiteux actuel, ce qui est bien différent…

    Je vous l’ai dit, dans ma précédente réponse, je me satisfais de ma modeste intelligence et de mon ersatz d’instruction pour essayer de comprendre ce qui est compréhensible… et je suis fort bien à ma place…

  15. [b]CATALAN66270[/b],

    Expliquez-vous,vous n’avez pas écrit « [b]combien de milliers d’ignares [u]formeront-ils[/u] ?[/b] » vous avez écrit « [b]Alors que feront 60.000 enseignants de plus ? des milliers d’ignares [u]supplémentaires [/u]? »[/b]

    Ce n’est pas la même chose.

    Sachez que je respecte aussi bien celui qui a un BEPC que celui qui n’a rien.

    Je suis le fils d’un maçon Italien venu en France en 1920 pour fuir le fascisme. Alors je connais la misère.

    Bien à vous,

    Anido

  16. [quote]…
    Comme j’ai du mal à comprendre votre article… de toute évidence écrit par un ancien enseignant…
    [/quote]Catalan, vous êtes une preuve parmi tant d’autres que les enseignants ne sont pas tous irréprochables. Car qu’ont-ils bien pu vous faire comme misères (des lignes de Bled, entre autres!) pour que vous crachiez votre mépris à chaque fois qu’il est question d’eux???

  17. Enguy, au moment où le manque d’instits était particulièrement criant, le Rectorat a embauché des gens de bonne volonté qui souhaitaient faire ce métier sans le connaître, sans la moindre formation. Jetés dans des classes, 1/3 a abandonné très vite, un autre tiers a été éjecté (dont une bonne partie ne savait pas faire une phrase sans faute, d’autres ne parvenaient pas à tenir la classe.
    Je ne jette la pierre à personne, surtout pas à ces femmes (en majorité) qui pensaient popuvoir s’en sortir.
    Je donnais cet exemple simplement pour vous répondre qu’UN NIVEAU D’ETUDES ET LA MAITRISE DE LA MATIERE QUE L’ON DOIT ENSEIGNER est la BASE sur laquelle un bon enseignant va se construire.
    Ce que je ne comprends pas, Enguy, c’est que vous traiter toujours l’Educ. Nationale avec mépris. Vous proposez quoi, au juste, une PRIVATISATION totale de l’enseignement?

  18. [quote]l’éducation fait la puissance des nations*
    Hollande a raison de s’inquiéter peut-être que ce ne seront que 10 000 ou 20 000 enseignants et « collatéraux » qui seront nécessaires mais au moins il aura mis le problème en avant et qu’il en soit remercié [/quote]
    Zelectron, nous sommes d’accord…

  19. Siempre > Ce n’est pas du mépris ce sont des faits.
    J’ai travaillé 2 ans pour l’EN en milieu fermé (sans être payé en plus) et j’y ai constaté un manque d’intérêt des enseignants PAYES pour leur élèves. En milieu ouvert c’est pareil. Depuis qq années on ne voit que des jeunes profs qui ne sont pas à leur place car ils n’ont voulu de ces postes que pour toucher un salaire et avoir plein de vacances. Sans compter les réformes stupides (pas que les plus récentes, celles d’avant ne sont pas mieux).
    Rien n’est fait correctement et plus on essaie de l’expliquer à l’EN et moins les choses s’arrangent. Faut arrêter les délires car cela devient vraiment n’importe quoi il n’y a qu’à voir les exercices qu’on donne aux élèves pour se rendre compte de la débilité de l’EN : à quoi ça sert des exercices de maths et de physique en anglais ou en allemand quand les élèves ne savent déjà pas les faire en français ?

  20. @Enguy
    Est-ce que cela voudrait dire: Qui tire les ficelles à l’intérieur de l’EN pour la dégrader, dans quel but ?

  21. Cette maladie, la « diplomephobie », a son origine
    dans le coeur orgueilleux de l’homme .
    c’est une infection que seul l’Evangile peut soigner ,
    si cette médication est permise par le malade .

  22. Dans le cas présent , le malade refuse la thérapie et
    c’est pourquoi j’ai écrit que ce cas était incurable.

  23. [quote]anidom nidolga a dit : CATALAN66270,
    Expliquez-vous,vous n’avez pas écrit « combien de milliers d’ignares formeront-ils ? » vous avez écrit « Alors que feront 60.000 enseignants de plus ? des milliers d’ignares supplémentaires ? » [/quote]

    La différence serait entre :

    Alors que [b]SERONT [/b]60.000 enseignants de plus ? des milliers d’ignares supplémentaires ?

    et

    Alors que [b]FERONT [/b]60.000 enseignants de plus ? des milliers d’ignares supplémentaires ?

    [b]donc faire : Réaliser, construire quelque chose, accomplir, effectuer une action et, dans le cas des enseignants : enseigner, former…

    et je dis bien, ce qui est simple s’énonce clairement avec ou sans diplôme… Alors les réflexions désobligeantes, je vous les laisse tant à vous, qu’à Siempre ou qu’à Veritas…[/b]

  24. Et moi, je travaille à l’EN depuis bientôt 40 ans et si j’ai vu des enseignants peu performants, voire « jeanfoutistes », l’immense majorité de mes collègues bossaient dur, sérieusement et s’impliquaient même pour un certain nombre au delà du raisonnable, c’est à dire au détriment de leur vie personnelle.
    Enguy, par ailleurs vous n’avez pas répondu à ma question:[quote]Vous proposez quoi, au juste, une PRIVATISATION totale de l’enseignement? [/quote]

  25. Siempre > C’est bizarre mais je suis en contact permanent avec des professeurs de l’EN toujours en activité et ils en ont ras-le-bol de l’EN, de leurs collègues et des élèves.
    Ce serait peut-être une solution car après tout cela se fait bien à l’étranger et cela ne se passe pas trop mal. Mais il est vrai que cela signifierait moins de grèves et faire des cours potables, ce qui est bcp demander !

  26. Anido,

    Je lis tjrs avec beaucoup de plaisir et d’interet vos chroniques de fond.

    Sans competence dans la problematique globaleliée à l’enseignement (j’ai donné qques petits cours de maths dans ma jeunesse, il y a plus de 30 ans pour payer une partie de mes etudes), j’ai retenu votre cri du coeur, votre fatigue, que je partage sur ce point:
    [quote]Pourquoi l’accuser de dépenser «plus», alors qu’il n’a encore rien dépensé, et que ceux qui dépensent, de façon partisane, sont ceux qui sont actuellement en charge de la France qu’ils l’ont mise au bord du gouffre, il faudrait peut être recadrer le problème dans sa réalité actuelle. … quand j’entends les propos de François Baroin, je reste stupéfait de la haine qu’il porte à des élus du peuple. [/quote]
    ou [quote]… Lang a fait ressortir les dépenses de copinage de Sarkozy. Les 2,5 milliards d’euro par an pour la restauration, et les 4,5 milliards pour les heures supplémentaires qui constitueraient une source de financement pour l’éducation nationale. Points qui n’ont pas été relevés par Copé qui montre que de telles confrontations sont stériles, si les questions sont esquissées des réponses[/quote]

    On a exactement l’impression qu’une [b]certaine droite[/b] (Copé , Baroin, Pecresse) se fout de nous, comme elle a meprisé les avertissements de Bayrou il y a 5 ans.

    Ce gouvernement d’incapables essaie de donner des leçons de « rigueur budgetaire » alors qu’il a fait exploser la dette depuis 2007 en faisant pire que ses voisins europeens y compris l’Espagne (voir comparaisons eurostat[url](http://www.google.com/publicdata/explore?ds=ds22a34krhq5p_&met_y=gd_pc_gdp&idim=country:fr&dl=fr&hl=fr&q=dette+publique+france#ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=gd_pc_gdp&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=country_group&idim=country:fr:de:es:uk&ifdim=country_group&hl=fr&dl=fr%5B/url%5D )

    Alors que , dès 2006 on s’alarme de l’augmentation de la dette française à l’etranger (et à la Commission Europeenne), et que le premier ministre, François Fillon, déclare la France en faillite lors de la préparation du Budget 2008, celle ci passe de 1200 à 1700 milliards de € en 4 ans. (elle est de 1138,4 Mds€ fin 2005).

    De plus, le déficit public annuel atteind [b]141 milliards d’euros en 2009[/b], soit [b]8,2% du PIB[/b], bien loin des critères de Maastrich et malgré une reduction significative du nombre de fonctionnaires.
    Beaucoup de chiffres mais cherchez l’erreur.

    Un peu plus d'[b]humilité et moins d’arrogance dans les debats[/b] ameliorerait la credibilité de[b] ceux qui sont censés agir[/b]

  27. [b]isa3 [/b]bonjour,

    Merci de votre appréciation.

    Il n’est pas nécessaire d’être enseignant pour se rendre compte des difficultés de notre éducation nationale.

    La première entre toute est l’inculture des parents, et l’abandon éducative de leurs enfants. Les difficultés de vie, le chômage sont les causes principales de la situation actuelle. Les enseignants reçoivent des enfants de toutes origines, comment faire bien avec cela.

    La réduction du nombre d’enseignants en est la cause, mais pas que cela. Elle s’accompagne d’une désertification des jeunes pour le métier d’enseignant, ainsi que la réduction des moyens pour leur formation.

    Ne pas prendre conscience de ces éléments, n’est pas Français, ou l’école a toujours été le pilier de notre république.

    Lire ce qui est écrit est désolant, dans ces conditions rien d’étonnant à ce que notre éducation soit ce qu’elle est.

    Ces personnes agissent contre nos enfants, dénoncer ce qui est mauvais est démocratique, mais traiter d’ignare les enfants qui seraient éduqués par les enseignants recrutés par la proposition d’Hollande montre, en outre, que faire des ignares implique qu’on l’est également !

    Le plus ignare me semble être celui qui tient de tels propos.

    La France est dans un tourbillon, elle ne sait plus réagir accablée par cette politique autoritaire, xénophobe, prétentieuse, qu’elle a voulue.

    C’est un désastre national quand je vois comment les hommes responsables agissent pour imposer leurs vues au sommet actuel de Bruxelles. Ce n’est pas en contraignant les peuples que l’on améliore les situations, bien au contraire.

    C’est comme cela que le fascisme est survenu en Italie après la première guerre mondiale, l’exploitation de la misère.

    Vous connaissez la suite un désastre mondial.

    Bien à vous,

    Anido

  28. Les problèmes de l’EN sont trans-partisans, il n’est pas sain de vouloir embrigader, ni de faire valoir son appartenance politique ou religieuse auprès des enfants, nous le savons . Cependant il existe une forme de « religion » qui consiste à avoir cette fameuse science infuse que constitue l’état d’enseignant pour refuser aux parents d’élèves de siéger dans les instances de l’EN à tous niveaux, les 2 syndicats (et d’autres?) ont beau le proposer depuis des lustres c’est peine perdue.

  29. [b]Revenons dans le sujet.François Hollande a raison l’éducation est la meilleure des choses et parfois,la pire des choses quand on tombe sur un mauvais enseignant!

    Maintenant les enseignants ne savent pas tout faire,il faut aussi la collaboration des parents ce qui dans certaines écoles est « impossible »!Les parents n’ont ni culture ni éducation et remettent le fardeau sur les profs…j’ai vécu cela dans plusieurs écoles différentes…[/b]

  30. [b]Tout à fait d’accord Mozarine, les associations de parents d’élèves sont faites pour ça (et qui plus est bénévoles)[/b]

  31. Zelectron dans certaines écoles où j’ai enseigné,les associations des parents n’existaient pas…Il fallait se débrouiller…

  32. la perfection dans l’éducation est un leurre…parfaite pour qui?parfaite en quoi?
    On peut changer tous les jours sa façon de faire…

  33. [b]A tous[/b],

    Je me souviens lorsque j’allais à l’école primaire, là que l’on apprend les bases de l’éducation qui vous suivent toute votre vie, il y avait le respect des maîtres, bien qu’ils n’étaient pas tous parfaits. Ce qui n’empêchait pas que l’on progressait par ce que nos parents, bien moins intelligents qu’ils le sont actuellement, considéraient qu’il fallait apprendre un métier.

    Connaissez-vous maintenant un enfant qui sait ce qu’il veut faire quand il sera grand ?

    Les parents ne savent plus ou ils en sont emportés par le chômage et celui de leurs enfants qui deviennent dégoutés, considérant qu’apprendre ne sert à rien.

    Déjà lorsque mes fils étaient en primaire je ne suis investi dans ce que l’on appelait les parents d’élèves considérant qu’ils avaient leur mot à dire. Et bien il n’y avait que quelques personnes qui venaient aux réunions, c’était désolant.

    Depuis des décennies sont passées, le monde a changé, et l’école de la république subi cette vague de mécontentement défouloir de la misère des parents.

    Nos enseignants ne sont pas plus mauvais que ceux de mon enfance, ils sont aussi les victimes de cette évolution.

    Je ne les soutiens pas, je les aient souvent combattus pour leur arrogance et leur prétention, ceux qui savent envers ceux qui ne savent pas et qui viennent leur demander comment va leur enfant.

    Seulement, l’école avec ses défauts est notre ciment, sans elle pas d’unité nationale, il faut donc la restaurer.

    Je ne veux pas faire de morale, mais il faut passer outre ce que l’on ressent pour avancer, dans le bon sens.

    Bien à vous,

    Anido

  34. [b]Anido,
    merci à vous d’avoir précisé certains point, ainsi qu’aux autres commentateurs,
    « l’école avec ses défauts est notre ciment, sans elle pas d’unité nationale, il faut donc la restaurer » c’est la bonne approche, il faut y mettre les moyens et ça passe par la diminution des effectifs par classe afin de permettre à l’enseignant de mieux maitriser ses « petits fauves », par l’acquisition de matériel scolaire, par la rénovation et lma construction de locaux, par la déconcentration des établissements-usines sans âme, par la formation (surtout pas « bâclée »), par une augmentation des salaires afin d’attirer les meilleurs (surtout éliminer les « brêles ») 60000 recrutements ou pas, sur telle ou telle durée et dans telles ou telles conditions, l’étude complexe n’en est qu’à ses débuts et la contribution de tous devrait être requise encore une fois sans esprit de chapelle.[/b]

  35. « sans elle pas d’unité nationale »
    vous savez Zelectron, les gouvernements qui se succèdent
    depuis 40 ans ont détruit le concept d’unité nationale
    en ouvrant les bras à la mondialisation !
    D’ailleurs pour preuve ce n’est plus une armée que nous avons…
    mais un corp de mercenaires.

  36. [b]@Veritas,
    Les gouvernements occidentaux lorsqu’ils ont décrété la mondialisation ont cru qu’ils avaient affaire à des crétins congénitaux du haut de leurs orgueils incommensurables, ils se disaient: on a pas pu les maintenir en colonisation donc on va les soumettre par nos technologies, nos ingénieurs et les faire travailler pour une poignée de figue. Ce n’est pas du tout comme ça que ça s’est passé: quelques aventuriers sans scrupules ont « donnés » les savoirs-faire suivis de près par des entreprises de plus en plus grandes qui elles aussi attirés par des gains qu’elles croyaient faciles ont apporté les plans et nomenclatures des machines, des trains, des avions y compris sur le dos des PMI qui croyaient avoir en leurs puissants partenaires des garants de leurs précieuses techniques. Le grand capitalisme est le fossoyeur de notre civilisation et les gouvernements félons qui les y ont aidés. Nous aurions mieux fait de consolider notre Europe au lieu de la voir disloquée avant qu’il soit longtemps. Mais revenons à l’EN.[/b]

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