Nicolas Sarkozy, en pleine romance avec Carla Bruni, se voit confondu par plusieurs ouvrages. La note est salée et le chef de l'Etat est littéralement passé à la moulinette.

Cécilia a déposé ce jeudi, un référé, demandant la suspension de la publication d'un ouvrage à paraître, de la journaliste Anna Bitton, qui se révéle être également la confidente de l'ex-Première Dame de France.

Flammarion a saisi l'aubaine…

Les ouvrages qui vont déstabiliser le Président et sa cour.

Yves Derai et Michel Darmon : Ruptures

Denis Demonpion et Laurent Léger : Cécilia, la face cachée de l'ex-Première Dame.

Anna Bitton, amie de Cécilia, journaliste de son métier, en relatant les indiscrétions de Cécilia, met à mal le chef de l'Etat, littéralement disséqué dans cet ouvrage, un portrait peu flatteur. Cécilia fait volte-face, et met tout en oeuvre pour empêcher cette publication. Ecornant allégrement Nicolas, des propos forts peu engageant, donnat une autre dimension au maitre de l'Elysée. Le retour de la manivelle, pour l'assoifé de pouvoir.

Quelques extraits figurent sur le site du Nouvel Observateur :

Une cruauté implacable, en parlant de la politique :

"Un décor de western, derriére lequel, il n'y a rien. Une bande malfaisante, de jeunes mecs qui se sont retrouvés gonflés de pouvoir, et qui se sont pris pour les Princes de Paris"

Nicolas dépeint en pistolero, tirant sur le premier jupon venu, pingre à l'extrême, et j'en passe des meilleurs. Un remake du Bal des Vampires, version élyséenne. Les jeux de l'amour se mélent allégrement à la politique, donnant un abattage people, de bien mauvais aloi…

Cécilia est disséquée à son tour. Voulant se donner un role d'héroine, entre autres dans le processus de libération des otages en Lybie…Les possibles succés de ces ouvrages, étalonneront la capacité de nuisance de l'ancienne First Lady.

Nicolas Sarkozy, en proie à un narcissisme nauséabond, amoureux de la caméra, le glorifiant, pour lui donner l'ivresse du pouvoir à l'extrême. La France semble suspendue, se gaussant dans les revues people, qui ne se sont jamais aussi bien portées. Les paillettes remplacant les décisions politiques, plongeant le pays dans une atmosphère sulfureuse.

Le quinquennat de Sarkozy s'annonce dans une effervescence continue. L'imposture se dessine. Des décisions incongrues, toujours au détriment d'une France qui s'enlise. On ne peut prétendre diriger un pays, en affichant une conduite hollywoodienne, se prenant pour un nabab, se dispersant aux quatre coins de la planète, affichant l'image d'un "réformateur" qu'il n'est point.

Ce quinquennat me révolte et n'a de cesse d'alimenter les chroniques. Quelle image pour notre pays, pour les plus démunis, de voir ce déferlement médiatique, a grands coups de strass, auréolant un homme, qui n'a de cesse de promouvoir son image, faisant fi de la confiance donnée par un électorat désireux de changement.

Le roi perd de son aura…Le couperet est tombé.