Depuis sa défaite aux dernières élections présidentielles, Nicolas Sarkozy s’est complètement détaché de la scène politique. On ne le voit qu’à de rares occasions assister à des conférences. Bien qu’il fasse désormais parti du Conseil Constitutionnel, il aura fallu attendre le 7 août 2012 pour qu’il se fasse entendre. A cette date, il a publié avec le président du Conseil Syrien, Abdel Basset Sayda, un communiqué commun appelant à une action de la communauté internationale dans le conflit syrien.

 

 

Et depuis, il se fait toujours aussi discret. Enfin, jusqu’à ce matin… 

 

Nicolas Sarkozy se serait confié à son ami et ancien ministre de l’agriculture Bruno Le Maire que son absence était due au fait qu’il souhaitait se préparer à la prochaine élection présidentielle. Ainsi sont rapportés ses propos dans "Le canard enchaîné":

"Vu l’état désastreux dans lequel risque de se trouver la France dans cinq ans, je n’aurai pas le choix en 2017. La question n’est pas de savoir si je vais revenir mais si j’ai le choix, moralement, de ne pas revenir. Je ne peux me défausser moralement vis à vis des français."

 

Voilà une annonce qui risque de faire des heureux au sein de l’UMP. Certains soutiennent depuis longtemps le retour à la vie politique de Nicolas Sarkozy. S’il devait revenir, il est fort probable que ses collègues lui laissent la place.

 

Nicolas Sarkozy commence à envisager un retour en tant que "sauveur de la République Française" alors que le bilan qu’il laisse en fin de mandat ne soit pas si glorieux que cela… Pour rappel, 600 milliards de déficit en cinq ans… Ah oui et que dire du TSCG et du MES qu’il a rédigé avec Angela Merkel qui instaure l’austérité dans l’ensemble des pays européens? On en revient toujours au même ce sont les pauvres petits salariés qui doivent se serrer la ceinture. Alors le sauveur en 2017, et bien j’en doute fortement. Déjà faudrait il que le "peuple" en décide… Au final gauche ou droite, cela importe peu, NOUS serons de toute façon toujours les dindons de la farce… La soif de pouvoir n’a jamais été bénéfique.