Ne leur coupons pas les ailes !

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La retraite est un droit garanti par la Constitution de la Vè République… C'est un droit, qui a été obtenu par les syndicats. Ce droit est différent selon les métiers exercés : 55 ans pour les cheminots de la SNCF et les traminots de la RATP ! En clair, la Loi prévoit qu' « il faut avoir cotisé pendant 37,5 annuités pour avoir droit à un départ à la retraite »

 

Cependant, a-t-on le droit d'imposer, à tout salarié, qu'il parte à la retraite dès que l'heure a sonné ? Non… Si la Loi existe, qui doit être maintenue dans les faits, on doit laisser le salarié décider !

 

 

 

C'est ce que pense l'association PNT 65, présidée par Jean Serrat

« On n'impose pas la cessation d'activité. C'est un choix » : tel est le crédo de cette association, qui a le mérite d'être clair et d'être ferme…

 

Après avoir été pilote de ligne sur Mercure, Airbus A300 et sur Boeing 747, tour à tour chez Air Inter et chez Corsair, Jean-Serrat a cessé son activité de commandant de bord sur Boeing 747, après 31 ans d'activité, il y a un an, alors qu'il était âgé de 54 ans…

 

Jean-Serrat a décidé de créer PNT65(a). « Notre Association a été créée fin 2004. Il s’agit d’une association de près de 500 pilotes de ligne dont le but est d’obtenir l’alignement sur les normes internationales en matière de limite d’âge pour exercer notre métier à savoir 65 ans. Depuis 2007, il ne reste plus que l’Italie, la Colombie, l’Afghanistan et la France qui licencient leurs pilotes à 60 ans. Ceci est illégal vis-à-vis des règlements européens qui interdisent la discrimination du fait de l’âge en matière d’emploi et le but de notre association est justement d’œuvrer afin que le droit européen soit respecté. »(b), m'explique-t-il d'un ton convaincu…

Jean Serrat a rédigé, au nom de PNT 65, le Cahier de Doléances, qu'il a présenté, le 13 mai 2009 , en ces termes, au Président de la République, au Président du Sénat et au Président de l'Assemblée Nationale : « Mayday… Mayday… Mayday. Lorqu'un pilote se trouve dans l'imminence d'un grand danger, il lance, par 3 fois le cri d'alarme ''Mayday" et agit pour éviter l'accident. Ce cahier de Doléances, que symboliquement nous vous présentons en uniforme, est le "Mayday" de l'Association PNT 65, dont l'action est centrée sur l'Ethique, le strict respect du Droit, des Institutions. L'absence de réponse à nos questions posées aux services de l'Etat est à l'origine dans nos cockpits, pour l'ensemble des Pilotes de Ligne français, de conflits ouverts intergénérationnels, extrêmement accidentogènes. Vous devez nous aider à mettre un terme à cette situation catastrophique. Nous sollicité votre haute autorité et votre sens des responsabilités pour trancher de manière indiscutable les discriminations artificiellement créées et de rappeler de manière officielle le fondement de la loi promulguée le 18 décembre dernier. Acceptez, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Président du Sénat, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, les marques de notre plus profond respect. Pour l'Association PNT65, son Président. Jean Serrat ».


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Pour come4news, Jean Serrat a voulu nous en dire plus…

 

Commandant, pourquoi avez-vous créé cette PNT 65 ?

Pour faire respecter le droit, il y avait la possibilité de choisir l’action au sein d’un syndicat. Mais la problématique relève de la transposition obligatoire en droit français de règlements européens prioritaires par rapport à notre droit interne ce qui n’est pas du domaine de compétence d’un syndicat catégoriel tel le SNPL, syndicat national des pilotes de ligne.

De plus, n’oublions pas qu’en 1995, la limite d’âge a été instaurée à 60 ans en France suite à la fusion entre Air France, compagnie à statuts où la limite avait toujours été de 60 ans, UTA et Air Inter où il n’y avait aucune limite.

Pour de sordides questions de liste de séniorité c'est-à-dire de priorité à l’accès aux postes de commandant de bord ou aux qualifications sur les avions les mieux rémunérateurs, le Président d’Air France de l’époque et le SNPL ont fait un lobbying intense afin que tous les pilotes français soient limités à 60 ans.

Compte tenu de ce passé récent, la position de certains leaders du SNPL a systématiquement été opposée au déplafonnement. En effet, si on déplafonne l’âge, cela veut dire que certains resteront plus longtemps et libéreront donc leur place plus tard. C’est le conflit générationnel assuré où l’intérêt personnel prime sur l’intérêt collectif.

C’est pour ces deux raisons, priorité des règlements européens et comportement de certains dirigeants du SNPL que nous avons décidé d’agir via une Association loi 1901.

 

« Pour la liberté de rester ou partir » : telle est la devise de PNT 65… Or, il semble que certains navigants d'Air France, Membres du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) ne l'aient pas entendu de cette oreille, puisqu'ils ont maintenu leur grève du 14 au 17 novembre 2008… Que leur répondez-vous face à leur mouvement revendicatif, sachant que 29 étaient pour cette grève et que 28 étaient contre ?

Le débat pour les actuels dirigeants de ce syndicat est volontairement passionnel et nous sommes très éloigné de la raison.

Si on veut résumer, il y a ceux qui sont âgés de moins de 45 ans qui, pour des raisons évidentes de carrière personnelle, veulent majoritairement le départ des anciens.

Il y a ceux âgés de plus de 45 ans qui, pour des raisons également personnelles, sont majoritairement favorable à la liberté de pouvoir, sur la seule base du volontariat, choisir un âge de cessation d’activité au-delà de 60 ans.

La génération d’avant 45 ans a majoritairement pris le pouvoir de ce syndicat et monopolise la pensée unique. Pas de débat contradictoire. Annonces volontairement erronées de la réalité. Intimidations diverses et variées. Votes de grève à main levée. Toutefois, pour votre information, la fameuse grève de novembre a été peu suivie en comparaison des actions que nous avions connues par le passé et malgré le fait que la population âgée de moins de 45 ans soit techniquement trois fois supérieure à celle de ceux âgés de plus de 45 ans.

Mais, en dehors de la liberté personnelle que nous défendons de pouvoir s’arrêter quand bon vous semble, que ce soit avant l’âge de 60 ou après, il faut rappeler la situation de notre Caisse de retraite complémentaire, CRPN.

Déjà en 2005, pour 366 M€ de pensions versés, nous n’avons eu que 273 M€ versés au titre des cotisations salariales et patronales. Seuls les gains du placement de nos réserves ont permis d’atteindre l’équilibre. Mais ces réserves baissent et, dès cette année, l’équilibre non seulement n’existe plus mais va s’aggraver d’année en année.

Augmenter le taux de cotisation c’est affaiblir notre compétitivité. Baisser les pensions, personne ne veut en entendre parler. Il ne reste plus que le nombre d’année de cotisation.

C’est pour cela que nous demandons qu’on laisse ceux qui veulent continuer à travailler donc à cotiser le faire librement dans le respect de contraintes médicales renforcées.

Compte tenu de cette situation, notre message est clair : si on ne laisse pas la possibilité d’aller, sur la seule base du volontariat, au-delà de 60 ans, ce sera très bientôt une obligation.

 

Commandant, je vais me faire l'avocat du diable… Mais, n'avez-vous pas l'impression que ceux qui ne ne veulent pas partir en retraite prennent la place de jeunes pilotes ?

Le seul moteur du développement de l’emploi, c’est la croissance.

A priori avec une population figée, le fait de rester plus longtemps pourrait laisser à penser que cela se ferait au détriment des jeunes.

C’est faux car si pour résoudre la problématique des caisses de retraite on ne peut pas jouer sur le nombre d’année de cotisation, il ne restera plus comme solution qu’augmenter les cotisations donc la charge sur les salaires de la compagnie. C’est la porte ouverte à la perte de compétitivité qui immanquablement nous amène vers les délocalisations.

Pour votre information, c’est ce que vient de faire le Groupe TUI avec sa compagnie Corsair. Ils ont pris nos deux Boeing 737, les ont peint en vert et les ont mis dans une nouvelle low-cost basée au Maroc. Deux Boeing 737 en moins pour Corsair c’est 200 emplois de perdus pour la France et c’est 18 emplois de pilotes en moins. Que pensez-vous que fait le Groupe Air France avec Citi-jet, compagnie de droit Irlandais, dont il détient 100 % des actions et au demeurant avec des pilotes âgés de plus de 60 ans ? Que pensez –vous que fait ce même Groupe lorsqu’il obtient des droits de trafic du Conseil Supérieur de l'Aviation Marchande (CSAM) en partage de code avec Kenyan Airways pour 40 vols par semaine mais totalement faits par les Kenyans ?

Le déplafonnement est l’avenir pour tous et plus particulièrement pour les jeunes pour qui la compétitivité sera le maître mot de leur carrière à venir. Nous ne sommes plus dans un espace aérien protégé.

 

En ce qui concerne l'âge limite pour piloter, que prévoit l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) ? Y a-t-il des différences entre les réglementations de l'OACI et les réglementations nationales, via pour la France la DGAC ou le CSAM ?

La norme OACI votée le 26 novembre 2006 relève à 65 ans la limite d’âge pour exercer le métier de pilote de transport public dans le seul cas de vol en équipage avec plus d’un pilote et si un seul de ces pilotes est âgé de plus de 60 ans.

Il s’agit d’une norme qui ne s’impose donc pas aux états pour leurs propres pilotes à la condition que ces états notifient leur différence. Par contre, depuis cette date, la France ne peut plus interdire aux autres pilotes des états membre de l’OACI et âgés de plus de 60 ans de voler au départ de nos aéroports ou dans notre espace aérien.

Cette norme est proposée à l’identique à présent par l’EASA, notre DGAC européenne, dans un règlement qui va s’imposer à tous les ressortissants de notre communauté européenne. Le texte final devrait être voté et publié à la mi 2010.

Pour donner les différences importantes actuelles, nous avons la Hongrie avec un âge limite de 62 ans, l’Italie, la Colombie et l’Afghanistan avec une limite à 60 mais cela va changer en Italie dans les mois qui viennent. La France limitée à 60 ans jusqu’à la fin 2009 puis 65 ensuite.

 

Existe-t-il une réglementation au sein de l'Union Européenne ?

Le fameux texte JAR FCL, qui traite de la totalité des règles portant sur les licences, n’est pas encore finalisé. Il existe une norme pour l’instant mais, dès la sortie officielle courant 2010 de ce règlement JAR FCL, la limite d’âge fixée aura force de loi. Comme je l’ai déjà précisé, le texte JAR FCL reprend à l’identique le texte de la norme OACI.

 

Commandant, comme on le sait, le transport aérien est en crise… Des compagnies aériennes, qu'on croyait solides, sont au bord du dépôt de bilan, d'autres, à l'instar de Sabena, Swissair, Air Afrique… sont définitivement mortes… Les compagnies aériennes ''low cost'' se font une concurrence acharnée, les plus solide arrivant à tenir… De plus, il y a le problème du prix du carburant et des taxes aéroportuaires… Comment voyez-vous l'avenir du transport aérien, tant en France, que dans l'Union Européenne ou dans le Monde ?

Il est clair que le protectionnisme avec les accords de ciel ouvert a volé en éclat. On assiste à présent à des prises de position planétaires avec les alliances, la taille étant le critère premier des économies d’échelle. Celui qui sortira de la crise momentanée avec les bonnes alliances et positions stratégiques sera le grand bénéficiaire. Il y a déjà 20 ans, le Président de British Airways annonçait qu’il n’y aurait la place que pour un maximum de 3 grands groupes en Europe.

Un second secteur révolutionnaire a privilégié la rationalisation de coûts avec un seul type d’avion, la vente par internet, les rythmes de rotation soutenus. Ce sont les Low Cost qui sont incontournables à ce jour. C’est un segment de marché inabordable pour les grandes compagnies traditionnelles. Du reste, le Président d’Air France ne s’y est pas trompé avec sa volonté d’utiliser le TGV en propre comme moyen de transport entre les HUB d’Amsterdam et de Paris.

Le trafic aérien va continuer à se développer à un rythme soutenu. Par contre, la réalité se traduit et va se traduire par des transferts d’activité vers les régions à faible valeur ajoutée.

Développement du trafic aérien ne veut plus dire développement de l’emploi des navigants dans notre pays. Cette époque est révolue.

C’est le grand pari de l’avenir pour nous au niveau social. On ne pourra pas délocaliser votre boulangerie par contre on peut tout à fait faire un Le Caire – Paris – Le Caire à la place d’un Paris – Le Caire – Paris.

Voila pourquoi la maîtrise des coûts passe par l’allongement de la durée de cotisation sur une base de volontariat. Transférer de façon autoritaire à la charge de la collectivité et des régimes sociaux les pilotes désireux de continuer est suicidaire à très court terme.

 

Il semblerait qu'il n'y a pas assez de pilotes dans notre Pays. Si cette information est exacte, que faudrait-il faire pour que cela change ? Par ailleurs, les formations, les cours de pilotage, ne sont-ils pas trop onéreux sachant qu'il faut de nombreuses années pour obtenir une licence de pilote professionnel ?

Cette information n’est pas exacte à ce jour du fait de la crise ponctuelle. Mais ce sera le cas dans deux ou trois ans car le rythme de formation n’est pas en adéquation avec les besoins.

N’oublions pas également qu’un grand nombre de pilotes qui étaient auparavant « prisonniers » de leur licence donc d’un pays vont de plus en plus pouvoir partir facilement à l’étranger grâce aux reconnaissances mutuelles de licence.

En fonction des énormes besoins des pays émergents, il y aura de fortes incitations financières pour, à titre personnel, se délocaliser. Ces mouvements peuvent amplifier la pénurie chez nous dans les années qui viennent.

Nous manquions déjà de pilote début 2008. Suite à la crise ponctuelle, cette pénurie est momentanément freinée. Mais ce sera le cas à nouveau dès la reprise.

Quant au coût de formation il est et restera par nature onéreux car les heures d’avion coûtent cher même si nous procédons à de plus en plus d’heures en simulateur. Le point clé sur lequel tant les pilotes que les employeurs doivent se défendre est celui d’un minimum de formation assuré et financé par l’état.

Un médecin ou un architecte, n’a pas à payer pour sa formation qui relève de la responsabilité de l’état. A l’identique, une partie conséquente des besoins de formation doivent être assurés par l’état et non les entreprises. C’est à la fois un gage de sérieux mais également d’équité sociale car tout le monde n’est pas issu d’une famille où on pourra mettre sur la table les quelques 150 000 euros nécessaires à l’accès à l’emploi. La sélection ne doit pas se faire par l’argent.

 

Pour conclure, Commandant, quel avenir voyez-vous pour la profession de pilote de ligne, mais également pour votre Association PNT65 ?

 

Le métier de pilote de ligne reste un monde fabuleux. Même si nous avons effectivement perdu beaucoup de nos prérogatives, il reste un métier de responsabilité, de rigueur et bien évidemment une passion pour une grande majorité d’entre nous. Ce métier va évoluer encore. Pour certains dans la mauvaise voie. Pour d’autres vers une amélioration de certaines de nos contraintes.

Une chose est sûre pour moi, il y a encore beaucoup d’avenir pour cette profession et beaucoup de plaisirs à la pratiquer.

 

Quant à l’Association, il ne me tarde qu’une seule chose : sa dissolution car cela voudra dire que notre but est atteint et que les pilotes peuvent librement décider de rester ou de partir.

(a). http://www.pnt65.fr

(b) Divers documents de PNT 65, peuvent être consultés : « le décret sur l'emploi des Séniors » [ http://www.pnt65.fr/index.php?page=Infos_details&ref_article=296 ], « Des RS du SNPL démissionnent » [ http://www.pnt65.fr/index.php?page=Infos_details&ref_article=295 ], « Communiqué de Presse du 11 mai 2009 » [ http://www.pnt65.fr/index.php?page=Infos_details&ref_article=294 ], « Le sondage bidon » [ http://www.pnt65.fr/index.php?page=Infos_details&ref_article=293 ] , « La Motion du SNPL du 6 mai 2009 » [ http://www.pnt65.fr/index.php?page=Infos_details&ref_article=291 ] , « Tout le monde n'est pas naïf au SNPL » [ http://www.pnt65.fr/index.php?page=Infos_details&ref_article=290 ] , « Pour Spinetta, la limite d'âge est de 90 ans » [ http://www.pnt65.fr/index.php?page=Infos_details&ref_article=289 ] , « Le second sondage du SNPL : Mascarade, Maquillage, Esbroufe » [ http://www.pnt65.fr/index.php?page=Infos_details&ref_article=288 ] , « Conclusions de la COMSEC : Limites pour les autres et rien pour moi » [ http://www.pnt65.fr/index.php?page=Infos_details&ref_article=287 ], « Entre l'enquête et la COMSEC, le SNPL ne s'arrête plus » [ http://www.pnt65.fr/index.php?page=Infos_details&ref_article=285 ]

 

Vidéo : Interview de Jean Serrat sur LCI, avant promulgation de la loi.

{dailymotion}x2pu20{/dailymotion}

 

 

80 réflexions sur « Ne leur coupons pas les ailes ! »

  1. Article très intéressant et riche en informations, Dominique.
    En fouillant sur le net, j’ai trouvé ce témoignage (sur un forum) d’un pilote de ligne en Argentine où l’âge de retraite pour les pilotes de ligne est de 65 ans :

    [quote]BelArgUSA29th
    Vous voulez prendre votre retraite a 55 ans… prenez-là…
    Si vous préférez arrêter à 60… continuez à travailler…
    Et si desiré, vous devriez avoir le droit de le faire à 65…
    xxx
    Je suis d’origine belge.
    J’ai fait une grande partie de ma carrière à la PanAm aux USA – 1968-1991…
    En 1991, cette compagnie a fermé les portes. J’étais Cdt et Instructeur 747.
    Le chomage qui me fût accordé etait de… 6 mois…!
    Notre retraite extra-légale état basée sur les titres de la compagnie, qui furent sans valeur après 1991. Ma retraite devait être a l’age de 60… Aux USA, la retraite « Social Security » en elle-même est ridiculement basse, aussi je me suis expatrié à nouveau… Argentine cette fois-ci, en 1993.
    xxx
    J’y ai été engagé comme pilote-instructeur 747…
    Après avoir passé mon 60e anniversaire, ils m’ont donné une promotion, chef-instructeur, je pris un congé sans solde quelques mois plus-tard pour voler comme Cdt 747 chez Air Atlanta (a l’age de 61 ans), toutefois, l’Argentine changea ses reglements d’age de retraite pilote, de 60 à 65… et bien vite, je suis revenu pour voler sur la ligne… Je serai retraité finalement dans 11 mois.
    xxx
    Pourquoi ai-je continué après 60…?
    Bien sûr j’aime voler, et les voyages… et les amis au boulot me manquaient.
    Mais, primordialement, la raison est économique… Si j’avais eu ma retraite de la PanAm, et la petite retraite en Argentine, oui, j’aurais pendu mon uniforme…
    xxx
    Bien entendu, vous les jeunes, préfèrent nous voir partir, pour vous laisser le siège de gauche… Toutefois, la moitié d’entre-vous changeront d’opinion, quand vous approcherez l’age de la retraite.
    xxx
    Oui, les vieux pilotes sont tous « gaga »…
    Heureusement que « certains d’entre vous » ont ce vieux à bord pour vous changer les langes, comme cela l’est parfois nécessaire…!
    Quand l’Argentine a changé l’age limite à 65, nous avons également changé quelques règles… Un pilote 60+ ne peut pas voler avec un autre pilote de 60+… De plus, il n’est pas possible de changer de type d’avion après l’age de 55. Je suis sur 747-200, il ne me fût pas possible de passer sur les 747-400.
    xxx
    Au fait, depuis ce changement d’age de retraite, nous engageons des pilotes jusque l’age limite de 45 ans… Par le passé, l’age limite était 40… Donc, en fait, ce changement a fait quelques heureux…
    xxx
    Les « vieux » sont en effet un danger aux commandes d’un avion…
    Ouais…
    Si c’est donc le cas, il y aurait lieu de cesser de renouveler un PPL aux vieux de plus de 55, 60 ou 65 (suivant vos définitions de la sénilité). Nous savons qu’un C-172 peut foutre un 727 aux tapis, comme ce fût le cas à San Diego (mid-air PSA, 1978)…
    xxx
    Je vous invite à la célébration de ma retraite, mi-novembre 2008, à Buenos Aires… Hélas, vous devez encore partager les cieux avec moi pour 11 mois, entre l’Amérique du Sud et l’Europe ou les USA… serait-il souhaitable que j’affiche 7700 sur le XPDR…?
    xxx
    🙂
    Happy contrails[/quote]

    Sources : http://www.pprune.org/archive/index.php/t-302375.html

  2. [b]Dominique[/b],

    [u]Le sujet que tu développes est délicat.[/u]

    C’est vrai que l’âge de départ en retraite n‘est pas le même pour tous. Lorsque j’ai pris ma retraite à 60 ans, les années de cotisation étaient de 37,5 maintenant, pour un salarié du privé c’est 40 années qui devraient passer à 41 années bientôt je crois.

    En outre l’on ne n’a pas donné le choix, et malgré cela j’étais heureux de partir, [b]ayant cotisé 45 années effectives c’est-à-dire 7,5 années de plus que le prévoyait la loi[/b], et qui [u][b]n’ont pas été prises en compte par la sécurité sociale bien qu’elle ne se soit pas gênée de prélever chaque mois mes cotisations.[/b][/u]

    Alors, permettre à des pilotes de lignes de travailler au delà de 60 ans après plus de 30 années de cotisation au nom de la liberté ne ma paraît pas une bonne chose surtout [u][b]dans ce métier à hauts risques[/b][/u]. [u][b]Indépendamment des restructurations qui suppriment des postes, il faut avoir conscience que il n’y a de liberté que dans la mesure où elle ne gène pas les autres[/b][/u]. Il faut bien, surtout dans ce métier, je le répète une date de départ en retraite, [u]il y effectivement d’autres pilotes qui demandent à travailler.[/u]

    [u][b]La liberté à ses limites.[/b][/u]

    Le problème de s’arrêter avant l’âge prévu, ne pose pas de problème de sur l’emploi, au contraire il libère des postes [b]et c’est tant mieux.
    [/b]
    [u]Quand au taux de cotisation, c’est un problème qui est lié au nombre de salariés et à celui du nombre des retraités. [/u]

    Si des postes sont libérés par les anciens et remplacés par des nouveaux, le nombre de cotisants est le même quand à celui des retraité, [b]il augmente[/b], alors le problème de [u][b]l’égoïsme se présente[/b][/u]. Si l’on est pour le chacun pour soit et Dieu pour tous, il n’y aura jamais de solutions acceptables, et chacun sera satisfait ou pas, [u][b]c’est du capitalisme individuel.
    [/b][/u]
    Il est aisé de parler de croissance pour le développement de l’emploi, mais tout montre qu’elle n’est pas pour demain, [b]et je pense qu’elle n’existe plus comme elle a été
    [/b]
    A 65 ans, il me semble honnête de prendre sa retraite, et s’il faut augmenter les cotisations, [b]il faut le faire[/b], on ne peut tout avoir, [b]le beurre et l’argent du beurre.
    [/b]
    Mais permettre à certains de travailler au-delà de 65 ans dans ce métier ou les retraites sont certainement conséquentes, [u][b]n’est pas un problème de société.
    [/b][/u]
    [u][b]Il y a bien d’autres problèmes à résoudre plus graves.
    [/b][/u]
    [u][b]Dominique, ce sujet tu l’as bien mené en essayant d’apporter des réponses pertinentes.
    [/b][/u]

  3. bonjour Dominique
    Le passionné d’aviation que tu es, nous livre un article pertinent sur des questions essentielles.
    Je pense que de vouloir permettre aux pilotes de ligne de travailler après 60 ans n’est pas une très bonne idée.
    Les réflexes ne sont plus les mêmes, de plus il faut libérer la place à une nouvelle génération.
    Je verrai plutôt ces pilotes dans un rôle formateur afin de faire bénéficier de leurs expériences.
    Amitiés
    Michel

  4. Bonjour Dominique,

    Très beau reportage et très riche en informations.
    En même temps je ne vais pas plaindre tous ces pilotes de ligne, je crois que beaucoup de monde aimerait bien toucher ne serait-ce que le quart de leur retraite! Il est toutefois normal qu’ils défendent leurs positions.

    Je serai pour un départ à la retraite à 60 ans avec la liberté pour qui le souhaite de continuer jusqu’à 65 ans mais pas plus. Y compris nos grands patrons et autres politiciens. Pour ces derniers il y a lieu de revoir la « donne »!!!
    La durée des cotisations ayant été allongée, il me semble raisonnable d’adopter ce principe.

    Par ailleurs, les déficits enregistrés par les caisses de retraites (ou tout du moins ce que l’on veut bien nous faire croire) devraient disparaître s’il y avait une réelle volonté politique de dépasser certains clivages et autres réglementations européennes qui devraient à mon avis être revues en ce sens.
    Je parle de toutes les [b]cotisations salariales sur tous les produits et services d’importations[/b] calculées de telles façon qu’elles compensent celles qui auraient dû être versées si ces produits et services avaient été réalisés en France.
    Ce ne serait que justice et aurait cet autre avantage de réguler les délocalisations.
    Compte tenu du fait que toutes ces entreprises délocalisées en profite pour en tirer davantage de profits voire des profits indécents, il y aurait également lieu de veiller à ce que les produits ou service qui subissent ces prélèvements ne soient pas sujets à des augmentations de prix ou,autre solution,imposer une marge maximale par exemple.

    Puis il ne faut pas oublier ce nombre important de chômeurs qui ne pourront pas obtenir le nombre d’années suffisant pour toucher une pleine retraite, ou nos jeunes dont les études s’allongent.
    Ces prélèvement sociaux sur tous ces produits et services d’importation seraient une solution.

    Amitiés
    Ludo

  5. Bonjour Dominique
    J’ai trouvé l’article intéressant et « transportable » à de nombreuses professions. Personnellement la solution m’apparaît assez simple, abolir la retraite. Je ne parle pas de la retraite par répartition, mais de toute forme de retraite. Il ne resterait qu’une assurance « exploitation » pour indemniser les incapacités de travailler.
    Ce système s’imposera d’ailleurs de lui même dans quelques années lorsque le paiement des retraites sera devenu impossible. En outre je n’invente rien, il existe déjà sur tous les continents…
    😉

  6. Prime à la SURactivité et Casseur de grève en série !
    [u]Désolé @Dominique, mais si vous devez sortir ce genre d’article trop souvent, nous n’avons plus qu’à plier bagage nous les petits rédacteurs… [/u]

    Enfin un article de @D .D. ! Trop rare !
    Mais bon, le professionnalisme est clair DANS CELUI-CI…

    ——————-l’article————————–

    [u]CECI DIT : si cette association revendique le droit du pilote de choisir de rester en activité, ou partir en retraite…[/u] [b]QUID de la liberté et l’intérêt de l’employeur qui existe toute aussi bien et mérite tout autant de considération (ex : sncf)[/b] ?

    [b]Je crois que ce pilote fait le jeu de la politique ELYSEENNE actuelle, son association n’arrive pas par hasard, il y a longtemps que ce problème existe dans les compagnies comme il le dit lui-même ! [/b]

    1/ [u]Promouvoir [b]l’activité (ou la suractivité devrait-on dire désormais)[/b] au détriment de la [b]liberté[/b], en faisant passer la première pour une nature identique à la seconde [/u] [i] ce qui est évident quand on observe le type de langage utilisé[/i]:

    Or les faits sont que les gens travaillent désormais plus longtemps sans que les salaires soient un jour ou l’autre revalorisés : les gens travaillent plus [b](ressource : Temps)[/b], mais on leur donne moins [b](ressources : pouvoir d’achat, sécurité de l’emploi et avantages sociaux, retraites diminuées)[/b]… sauf sous forme de prime à la SURACTIVITE
    …Cherchez l’erreur ?

    2/ [b]Ce pilote est l’équivalent d’un casseur de grève[/b] : il aurait dû se « réveiller » dix ans plus tôt pour être crédible. Aujourd’hui, il sert un peu trop la propagande du patronat au service du gros actionnaire.

    S’il veut travailler jusqu’à 60 ou 65 ans, libre à lui,
    mais si son employeur veut s’en séparer (pour embaucher les jeunes pilotes moins cher)
    libre à lui aussi…

  7. Ednet,

    bonjour… Merci pour votre passage sous mon article ! J’ai entendu parler de cette affaire… En Argentine, je crois savoir qu’être pilote, c’est difficile… Si [b]Jean Serrat[/b] vient faire un tour sous mon article, peut-être pourra-t-il nous en dire plus…

    [b][u]En attendant, notre Site est mis à l’honneur ainsi[/u] :[/b] [b][i]« Ne leur coupons pas les ailes. Voici une interview de PNT 65 sur le but de notre action avec la chaîne Come4news. Dominique Dutilloy a eu la gentillesse de nous poser des questions précises à la fois sur notre action mais également sur le devenir de notre profession. Vous pourrez lire cet interview sous le lien ci-dessous. Le titre de l’interview est: « Ne leur coupons pas les ailes ». »[/i][/b]
    [url]http://www.pnt65.fr/index.php?page=Infos_details&ref_article=297[/url]

    Amicalement,

    Dominique

  8. Anido,

    bonsoir… Merci pour ton passage !

    Il faut que tu saches que la [b]norme OACI[/b] prévoit que les pilotes aient la possibilité de partir à la retraite à 65 ans, dès lors qu’ils ont satisfait à toutes les strictes visites médicales de contrôle, dès lors qu’ils ont satisfait à toutes les exigences en matière de contrôle des réflexes…
    De plus, un pilote, s’il part à 65 ans, n’est pas pensionné ! Donc, il continue à cotiser à sa caisse de retraite jusqu’à sa cessation définitive d’activité !

    [b][u]Jamais, les pilotes ne se sont plaints du montant de leurs charges sociales et de leurs cotisations à leurs caisses de retraite[/u] :[/b] [i]ils se plaignent tout simplement de ne pas avoir le choix de partir d’eux mêmes ![/i]

    La retraite, c’est un droit ! C’est entendu… La loi doit être conservée en l’état, pour permettre à celles et ceux qui veulent cesser leurs activités professionnelles, de partir dès l’âge de 60 ans ou, suivant le nombre d’annuités obtenus, plus tôt…

    Avec toute mon amitié,

    [b]Dominique[/b]

  9. Michel,

    bonjour… Merci pour ton passage !

    [b][u]Tu oublies juste un détail très important[/u] :[/b] [i]pour pouvoir continuer à piloter, un pilote de ligne est obligé, tout au long de sa carrière, de subir des visites médicales très strictes ; de plus, pour des raisons de sécurité, il subit très souvent des stages de remise à niveau pour voir justement où en sont ses réflexes ! Aussi, il n’est pas rare de voir de « jeunes » pilotes cloués, soit temporairement, soit définitivement au sol…[/i]

    Par ailleurs, selon la norme [b]OACI[/b], qui prévoit qu’un pilote peut piloter un avion jusqu’à 65 ans, il est précisé que ce même pilote doit être accompagné par un co-pilote n’ayant pas atteint l’âge de 60 ans !

    Avec toute mon amitié,

    [b]Dominique[/b]

  10. Ludo,

    bonsoir… Merci pour votre visite…

    Je suis tout à fait d’accord avec les propos contenus dans votre commentaire… En effet, j’estime illogique que des gens soient obligés de prendre leur retraite alors qu’ils ne le désirent pas…

    [b][u]Les pilotes paient de lourdes charges sociales, cotisent, [i]et c’est très cher[/i], à leurs caisses de retraite[/u] :[/b] [i]ils trouvent tout ceci logique et tout ceci normal ! De plus, ils ont des assurances spéciales qui les couvre en cas de perte de leur emploi pour des causes de santé ou d’accidents… De plus, [b]PNT 65[/b] met l’accent sur le manque de réserves financières chez les caisses de retraite[/i]

    Par ailleurs, je suis tout à fait favorable à votre idée de créer des [b]cotisations salariales sur tous les produits et services d’importations[/b] ! Cependant, il faudrait que ces cotisations sociales ne concernent que les produits et services, que nous, Français, ne sommes pas capables de créer, de traiter, de travailler ! Mais, au fait, votre proposition, ne s’apparente-t-elle pas à cette « fameuse » [b]TVA sociale[/b] ?

    Avec toute mon amitié,

    [b]Dominique[/b]

  11. Dominique
    Tout comme les chauffeurs, et je peux te dire que la visite médicale laisse à désirer, tout comme la FIMO ou FCOS, qui ne sont qu’une manière détournée de récupérer de l’argent pour l’état.
    J’espère qu’au niveau « aérien », les contrôles sont plus stricts.
    Amitiés
    Michel

  12. Désolé @Michel, c’est interessant, mais en quoi ça a à voir plus généralement avec le sujet… votre obsevation sur la qualité des visites médicales ?
    Vous pensez que c’est LE débat que pose cet article ?

    very, very cordially

  13. [b]LARYCK[/b],

    bonsoir… Merci pour votre passage…

    En ce qui concerne les retraites des pilotes, j’ai répondu à [b]Anidom[/b], à [b]Michel[/b], à [b]Ludo[/b], sur ce sujet. Comme je l’ai expliqué à Ludo, les pilotes, en plus du paiement de leurs cotisations de retraite, ont des assurances spéciales qui les couvrent en cas de perte de leur emploi pour des causes de santé ou d’accidents…

    Mais, le système, que vous prônez, n’existe-t-il pas déjà avec les fonds de pension, qui proposent des plans de retraite par capitalisation ou autres ?

    Amicalement,

    [b]Dominique Dutilloy[/b]

  14. [b]Michel[/b],

    [b[u]]pour avoir côtoyé beaucoup de pilotes, je peux te dire que les visites médicales sont les plus strictes qui existent dans les secteurs professionnels[/u] :[/b] [i]les pilotes, mais également les hôtesses et stewards navigants, sont examinés par des médecins spécialisés en médecine aéronautique ; ces médecins, le plus souvent, sont des militaires ou d’anciens militaires, qui officient dans des centres spécialisés ! De plus, ces médecins, donc le sérieux de leur travail, qui sont contrôlés par des inspecteurs de la [b]Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC)[/b], sont obligés de travailler selon les normes de l'[b]Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI)[/b]… Puis, je peux te garantir que quand un pilote doit passer sa visite médicale obligatoire de contrôle, il a le trac et a peur qu’on lui coupe ses ailes ![/i]

    Amicalement,

    [b]Dominique[/b]

  15. Je ne viens pas pour saboter votre article @Dominique…
    Mais j’aime bien regarder la progression des commentaires :
    @Anidom, l’amorce, la mise à feu
    @Ludo, le fusée colorée
    @Môaaaaaa : le feu d’artifice
    @Laryck : LE PONPON !

    Bon, @Laryck, si vous êtes pour la supresion des retraites, ayez au moins la décence de rembourser les cotisations obligatoires à ceux qui en ce moment sont en activité et grâce à vous devront le rester… A MOINS QUE VOUS NE SOYEZ LA QUE POUR FAIRE LE JEU DES POSSEDANTS CONTRE LES POSSEDES ? Autrement-dit feriez-vous le « tapin » pour un système qui vous écrasera sans remords à votre tour… ?
    C’est très évolutionniste dans ce cas…

  16. [b]jmarc2006[/b],

    [b][u]ce n’est pas Michel qui a abordé le problème des visites médicales ! C’est moi qui l’ai fait pour lui montrer pourquoi un pilote pouvait avoir le droit de continuer à travailler jusqu’à 65 ans…, ce que j’ai fait en ces termes[/u] :[/b] [i]« [u]Tu oublies juste un détail très important[/u] : pour pouvoir continuer à piloter, un pilote de ligne est obligé, tout au long de sa carrière, de subir des visites médicales très strictes ; de plus, pour des raisons de sécurité, il subit très souvent des stages de remise à niveau pour voir justement où en sont ses réflexes ! Aussi, il n’est pas rare de voir de « jeunes » pilotes cloués, soit temporairement, soit définitivement au sol… »[/i]

    Donc, il était normal que [b]Michel [/b]me réponde sur le contenu de mon commentaire !

    Cordialement,

    [b]Dominique Dutilloy[/b]

  17. Après l’art de répondre….
    il est dommage que l’on se concentre sur les détails

    [i]…encore que je ne savais pas que la mauvaise qualité des visite médicales était dûe au fait qu’elles servent seulement à alimenter les caisses de l’ETat, (on doit donc pouvoir trouver une ligne les concernant dans le budget voté à l’Assemblée N), je croyais que c’était dûe au manque de motivation du personnel de la médecine du Travail… (lol)

    votre article est passionnant en ce que l’on peut voir DEUX MODELES de société s’affronter : les deux étant représenter par @Anidom, @Ludo et @Môaaaa, le second par @Laryck.

    (Je ne vois pas bien ou mettre encore @Michel par exemple, mais ça viendra)

    Vous @Dominique, vous incarnez ici la passion aéronautique… comme d’autres ont la passion mécanique (automobile).
    Les passionnés sont insondables, c’est connu…

  18. voilà l’art de se poser les bonnes questions…
    comme l’a écrit @Laryck, ce problème est transposable à tous les métiers, puisque déjà tous les travailleurs sont concernés par la retraite à 65 ans… et bientôt à 70 ans.

    Bon quelles sont les bonnes questions ?
    [b]1/ A quoi doit servir notre droit (ou le droit européen) ? [/b]
    a/ protéger les intérêts des salariés ?
    b/ protéger les intérêts de l’employeur ?
    c/ une mixité qui tient compte des deux (est-ce possible ?) ?
    d/ protégerles intérêts de la SOCIETE, et non d’une profession (employés/employeurs)

    On a intérêt à le savoir ce soir : les élections du 7 Juin, c’est ça aussi ! Un lodele de société…

    [b]2/ Peut on admettre qu’il est normal de rémunérer l’inactivité (disons le temps libre) comme on rémunère déjà le temps salarié ?[/b]

    Dans un monde où la machine réalise l’essentiel de l’activité, nous n’avons plus besoin de tout le monde au travail.
    >> [i]Ne pas travailler permet d’avoir le temps de faire plein de choses interessantes…[/i]
    >> [i]L’activité est plus souvent une contrainte, une obligation (survie) qu’unchoix ou une liberté. Être libre de travailler est donc un non sens quand la liberté serait de choisir de pouvoir se passer de travailler et faire des activités non rémunérées.[/i]
    >> [i]Seule la [b]classe dominante des possédants capitalistiques[/b] (possèdant la propriété des outils de production à travers l’actionnariat sans avoir les risques du patronat REEL)[b] ne travaille pas[/b] ! Puisque ses revenus lui permette qui proviennent de la rente des capitaux placés dans les entreprises [/i]. Or ce sont ses exigences que le patronat doit réaliser et qui tire vers le bas les salaires, retraites,conditions de travail, législations sociales…
    >> [b]La croissance, cette escroquerie intellectuelle d’experts économistes patentés au jeu politique[/b]
    A quoi sert-il de réfléchir sur la liberté de travailler PLUS (suractivité) quand la véritable liberté est de ne rien faire et d’être un rentier confortable qui tire ses revenus du Temps d’activité des autres ? Une véritable justice devrait permettre de réaliser les mêmes résultats en redistribuant équitablement tous les fruits de la croissance…

    DONC : PEUT ON ADMETTRE DANS UN NOUVEAU MODELE SOCIAL QUE LA REMUNERATION D’UNE PERSONNE NE PROVIENNE PAS D’UN TRAVAIL ?
    Oui, puisque dans ce modele actuel le rentier et l’actionnaire en sont les seuls bénéficiaires. Autant étendre le système à d’autres… plutôt que de pousser tout le monde AUX CHAMPS !

  19. Dominique
    Le système de retraite de répartition ou des fonds de pension s’adosse à une legislation sur les retraites. Pourquoi ne pas supprimer simplement la legislation. La legislation est une source de discussion interminable sur l’âge, l’état physique, intellectuel etc…
    Il faut simplement supprimer toute loi concernant l’âge au travail et en cours de route dire que si une personne ne peut plus travailler elle reçoit une indémnité sinon elle continue ou elle se retire avec ce qu’elle aura épargné (ou non).
    Le libre choix en quelque sorte avec des caisses de retraite qui n’existeraient plus et un système d’assurance plus développé… L’idée circule déjà chez les professions libérales, pourquoi pas pour tout le monde…
    Amicalement

  20. [b]Désolée, Dominique, mais je ne trouve pas ma place, dans ces commentaires particulièrement intéressants…..

    A part vous dire que cet article est EXCELLENT, et que les débats ne font que commencer!

    Vu la tournure que prennent les critiques personnelles envers les auteurs des commentaires :

    MERCI, j’ai eu mon compte ces derniers temps!

    GBGB
    Sophy [/b]

  21. Remboursement?
    Le témoignage des pilotes est édifiant et je remercie Dominique de soulever indirectement une des grandes questions à venir, la question de la retraite. Pourquoi interdir le travail après 55,60,70 ans? En ma qualité de travailleur indépendant je m’enorgueillis d’avoir beaucoup cotisé, mais jm2006 « rembourser » quoi puisque le système n’est pas fondé? Nous ne payons pas pour nous mêmes, nous accumulons des points que les générations futures devront nous reverser sous forme de rente. C’est cela le régime par répartition. Il n’est pas question d’ailleurs d’objecter sur le principe de solidarité, mais de remettre simplement en cause l’idée de « retraite ». La « retraite » ne doit pas se décréter sur des critères d’âge mais de santé ou de disponibilité ou encore de choix. Je ne crois pas être particulièrement brutal dans ma pensée. Je suis persuadé que la brutalité ne viendra que si l’on continue de considérer que les générations futures accepteront de payer pour des irresponsables qui n’auront pas pris les devants. Bref un peu ce qu’il se passe. En quoi cette idée serait le « ponpon »? Rocard avait prévenu que des gouvernements tomberaient sur ce dossier. Nos gouvernants actuels seront-ils plus courageux que les précédents? Ils n’auront certes pas de mal à l’être…
    Bien Cordialement 🙂

  22. Capitalisme individuel et dégoulinant ? comme dirait @Anidom.
    @Laryck, reconnaissez que la seconde partie de votre PREMIER commentaire nécessitait une explication.
    Merci de la fournir.

    Maintenant expliquez moi comment avec une telle intelligence et une aussi belle capacité à s’exprimer on peut en arriver à de telles conclusions ?
    PRENDRIEZ VOUS LE SYSTEME ET SA PROPAGANDE AU SERIEUX ?
    Dans ce cas vous ne méritez pas qu’on vous prêtes du sérieux …

    [i]Peu importe ce qu’à dit Rocard, les conditions de la faillite collective ont été mis en place dès 1972 avec Giscard (Pompidou avait travaillé pour la banque Rotschild pour ceux qui ne le savent pas)[/i]

    La loi tient de moins en moins compte de l’intérêt général et de plus en plus réalise les objectif de minorités agissantes… Nous glissons dans le modèle anglo-saxon qui veut voir les individus prisonniers de groupes s’affrontant horizontalement pour assurer la perénité au pouvoir d’une seule famille : nos Windsors à nous qui finirons par nous coûter la bagatelle de 200 millions d’Euros comme en Angleterre.

    Moi je veux bien la liberté de l’employé de choisir ou non de partir à la retraite : MAIS QUID DE LA LIBERTE DE L’EMPLOYEUR DE S’EN SEPARER pour forcer le recrutement de jeunes et faire ainsi le jeu de la baisse des salaire ?
    A LIBERTE, LIBERTE ET DEMIE ?

  23. Bagarre glissante
    Merci jm2006 de l’intérêt que vous avez porté à la lecture de mes commentaires. Je pense que cette discussion quitte le sujet. La flaterie ne m’atteint pas… :)Le sujet de l’état est vaste et j’avoue m’y perdre depuis longtemps dans ce qui relève de l’intérêt général ou pas. Giscard, Pompidou, oui et plus récemment la retraite à 60 ans…cela est du passé. Je ne souscris pas du tout aux dépenses pour la famille Windsor qui coûte surement moins chère que l’Elysée, et le Palais Bourbon réunis. Concernant la lutte des générations pour l’emploi et la destruction des postes de seniors je suis aussi stupéfait de la capacité des entreprises à détruire de la valeur et de l’expérience avec autant d’acharnement. Les raisons sont à trouver dans notre Code du Travail et dans le manque de professionalisme de la représentation syndicale en France. C’est un autre débat.
    Bien Cordialement

  24. Bonjour Dominique,

    Et oui, alors que le gouvernement prône le travail des seniors, il est à constater que même dans des métiers qui revêtent tout de même un certain prestige, des personnes ne peuvent pas travailler aussi longtemps qu’ils le souhaiteraient.

    Il est évident qu’il faut un âge limite, du fait des difficultés de ce métier, mais pourquoi imposer la retraite à 60 ans alors que dans le monde la règle qui semble prévaloir (d’après votre article) est la retraite à 65 ans?

    Faire arrêter un pilote qui n’aurait plus les compétences (physiques notamment), ce serait normal. Imposer la retraite à un pilote possédant encore toutes ses capacités, ça n’a aucun sens si celui-ci ne le souhaite pas.

    Amicalement,
    Clément

  25. Ma liberté (employé) s’arrête là où commence celle des autres (employeurs et employés)
    Bien sur que [b]ça a du sens[/b] @jcd51 [u]si ça satisfait les intérêts de l’employeur de recruter de nouvelles têtes à de nouveaux tarifs… [/u]
    On n’est pas dans une économie collectiviste je crois, et les intérêts de l’entrepreneur valent bien ceux de l’employé… dans le système libéral et libertaire OU LE PERSONNEL N’EST QU’UNE VARIABLE D’AJUSTEMENT du bilan des entreprises et des rentes de l’actionnariat principal.

    [u]Il faut choisir la législation [/u]: en faveur du travail ou du non travail, et dans le premier cas, en faveur de l’employeyr ou de l’employé (ou encore de la collectivité dans son ensemble)

    Mais il y a des gens ici qui sont pour la liberté, à condition que l’employeur n’en ait plus… drôle de conception ! Il y a donc inégalité même dans la liberté au sein même du contrat de travail ?

    [b]Hyppocrisie du système libéral et de tous ceux qui s’en prévalent ![/b]

    CAPITALISME INDIVIDUEL ET DEGOULINANT ! [i](Décidément @Anidom, je vais la promouvoir cette expression)[/i]

  26. @Laryck, la flatterie ne vous atteint pas mais l’hyppocrisie ne vous étouffe pas non plus !

    Vous écrivez plus haut :
    [i] »Le système de retraite de répartition ou des fonds de pension s’adosse à une legislation sur les retraites. Pourquoi ne pas supprimer simplement la legislation. La legislation est une source de discussion interminable sur l’âge, l’état physique, intellectuel etc…
    Il faut simplement supprimer toute loi concernant l’âge au travail et en cours de route dire que si une personne ne peut plus travailler elle reçoit une indémnité sinon elle continue ou elle se retire avec ce qu’elle aura épargné (ou non).
    Le libre choix en quelque sorte »[/i]

    [u}Sous prétexte de liberté de l’employé vous voulez SUPPRIMER la législation ?[/u]

    1/ vous rayez d’un coup d’un seul des demi siécles de lutte, sans états d’âme : [b]on a là tout le fond de la pensée sarkozienne du moment, qui en favorisant le radicalisme ne laisse plus la place qu’à l’opposition plutôt qu’à la réflexion ![/b]

    2/ vous prétendez que les syndicalistes ne sont pas professionnels ?[u] Et les patrons, ou plutôt les actionnaires exigeant de lourdes rentes, ont-ils le devoir d’être sociaux ?[/u]

    3/ vous prétendez comme beaucoup, parcequ’on vous l’a soufflé depuis 25 ans comme une propagande, que les systèmes de retraites sont en faillite et la cause future de nos problèmes ?
    JE VOIS BIEN LA LES SOLDATS MARCHER AUX PAS DE LA LOI DU MARCHE !
    Vous ne savez pas de quoi vous parlez : ce sont les politiques menées depuis 40 ans qui sont la cause de la crise. Regardez les banques, on les aide après les avoir laissé faire et même permi de faire ce qu’elles ont toujours fait : des fausses valeurs basées sur autre chose que l’économie réelle.

    LA SPECULATION est devenue la ressource prinicpale, et non l’activité…
    D’où ce langage sur la SURactivité, afin que la majorité au travail soit occupé à remplir les objectifs exigeant des spéculateurs et actionnaires…

  27. tous ces pilotes feraient mieux de profiter des bas tarifs qu’ils ont pour partir en vacances avec leur épouse plutôt que pleurnicher sur leur mise au placard : qu’ils en profitent pour apprendre à faire du jardin… ça permet aussi de s’en »voler » nous a écrit @Newsreporter…

  28. Réfléchir n’est pas connaître, mais DOUTER.
    Ne jouez pas le coup de l’attaque personnelle pour éviter d’assumer vos opinions.
    Vous faites le tapin, surement sans vous en rendre compte, pour un système HYPERpuant de droite la plus immonde… comme ce pilote.

    Vous devriez reconnaître que tout ce discours surle système de retraite, les faillites, l’emploi et le non emploi, CE N’EST PAS LE VOTRE : vous le relayez comme tous les zombis à qui ont interdits de penser en les obligeants à travailler pour survivre.

    On aura fait un grand pas.
    Vous pourrez alors chercher de l’info ailleurs…

    Ce n’est pas moi que vous agressez, mais des millions de personnes dans ce pays… que vous condamnez, d’un jugement péremptoire, alors que les vrais responsables vous ne les concevez même pas.

    APRENEZ A FAIRE DE LA POLITIQUE SERIEUSEMENT ET PROFONDEMENT POUR VOTRE PAYS, PAR CONTRE LUI.

    Venir nous vendre la propagande élyzéenne, comme ce pilote d’avion, à quelques jours des élections européennes est grandemnt suspect… même de la part de @Dominique.
    Mais son article surles droits des usagers face aux grèves à la SNCF était déjà suspect.

    Ce que je ne tolère pas, c’est quele sgens intelligents servent les pourris d’en haut, même sans le savoir. LA FRANCE VAUT MIEUX QUE CE QU’IlS EN ONTF AIT CES 40 dernieres années.

    Si cet article était paru en 2007, qu’aurait-on dit ? Qu’il était en avance ou seulement dans l’air du temps, en accord avec le principal candidat ?

    La droite la plus puante fait s’afficher ses idées liberticides sur tous les écrans d’ordinateurs : Hitler n’aura pas besoin de brûler l’assemblée nationale en France, la majorité est pour ce Nazisme-Libérale qui fait passer la SURactivité pour une liberté, comme « le travail rend libre » s’affichait déjà à l’entrée des camps !

    a quand la solution finale pour des millions de gens dont on dira qu’ils sont la cause des problèmes de la société parceque ces idées les ont projetté dans le chômage.

    CAR LA CONSEQUENCE DU « TRAVAILLER PLUS » sera inéluctablement LE CHOMAGE MASSIF.

    Evitez de prendre ça comme une attaque personnelle SVP.
    C’est un élément de débat : les citoyens sont responsables, pas les électeurs, pas les usagers, pas les salariés ni les chomeurs, MAIS LES CITOYENS.

  29. Faire le tapin ou ne pas faire le tapin ? Combien de temps encore pour le CAPITALISME INDIVIDUEL ET DEGOULINANT ?
    [b]Nous reprenons et imitons les comportements que nous combattons,car nous sommes formattés par un système puissant et intrusif.[/b]

  30. Histoire de recadrer le débat, jmarc 2006, replaçons les choses dans leur contexte !

    [i][b]« Faire le tapin ou ne pas faire le tapin ? Combien de temps encore pour le CAPITALISME INDIVIDUEL ET DEGOULINANT ? »[/b][/i] : [b]jmarc2006[/b], sachant qu’il est inutile que vous vous montriez agressif avec [b]Michel[/b], [b]jcd51[/b], [b]Anidom [/b][b]Nidolga[/b], [b]LARYCK [/b], [b]Ludo[/b]…, je ne comprends pas pourquoi vous ramenez tout à la prostitution en nous parlant ainsi ?

    [i]Ne pensez-vous pas réellement que le travail,[/i] quelle que soit la profession choisie[i], on le fait parce que cela nous plait, parce que c’est notre vocation ?[/i]
    [i]Ne pensez-vous pas que les pilotes font le métier qu’ils ont choisi, parce qu’ils sont passionné par leur travail ?[/i]

    Bien sur, il y a beaucoup de gens, qui sont obligés d’exercer un métier qui ne les passionne pas ! Cependant, être pilote, c’est une vocation, un sacerdoce au service de l’aviation ! Il faut penser que beaucoup de gens se sont sacrifiés, sont morts aux commandes de leur appareil !

    Par ailleurs, demander à un pilote à [i][b]« apprendre à faire son jardin »[/b][/i], c’est allez un peu loin dans l’obligation !
    Je doute, [i]et il sont nombreux à le faire, même s’ils ne commentent pas[/i], que les pilotes, [i]notamment ceux qui sont membres de l'[b]association PNT65[/b][/i], apprécient votre remarque !

    Pour conclure, la retraite, c’est un droit ! Ce droit-là doit rester dans le cadre de la Loi ! Cependant, c’est aux salariés eux-mêmes, [i]pilotes ou autres…[/i], de décider quand ils doivent partir à la retraite !

    [b][u]Le Gouvernement prône le travail des Séniors, mais ne l’impose pas[/u] :[/b] [i]chacun est libre de choisir le moment de son départ ![/i]

    Qui plus est, en ce qui concerne les grilles salariales des pilotes, elles sont, bien sur, fonction de la compagnie aérienne/employeur !
    Mais, ces mêmes grilles salariales sont fonction
    – du grade du pilote, à savoir si il est Commandant de Bord ou Co-pilote,
    – de son degré de qualification sur les appareils, sachant qu’un commandant de bord et un co-pilote de Boeïng 747/400 gagneront plus qu’un Commandant de bord et un co-pilote de Focker100…
    Il faut savoir que, tout au long de sa carrière, un pilote subit des formations, notamment lorsqu’il passe d’un type d’avion à l’autre…. Tout ceci a un coût, qui est amoindri par les heures passées en simulateurs…
    Alors, un jeune pilote, [i]parce qu’il devra suivre une formation tout au long de sa carrière[/i], coûtera beaucoup plus cher qu’un pilote « sénior », qui, lui, aura été formé…
    De plus, [i]et c’est pour des raisons de sécurité que c’est ainsi[/i], les grandes compagnies aériennes les plus solides ne rognent jamais sur les salaires de leurs pilotes !

  31. @ jcd51

    Clément,

    bonjour…

    Justement, l'[b]association PNT 65[/b] ( [url]http://www.pnt65.fr[/url] ) a obtenu satisfaction en ce qui concerne le libre choix du départ à la retraite.
    A ce sujet, je vous invite à lire [i][b]« le décret sur l’emploi des Séniors »[/b][/i] ( [url]http://www.pnt65.fr/index.php?page=Infos_details&ref_article=296[/url] ).

    Il faut savoir que la [b]norme OACI[/b] permet aux pilotes de travailler jusqu’à 65 ans ; cependant, cette même [b]norme OACI[/b] oblige qu’un équipage (à deux pilotes) soit composé, lorsque l’un d’entre eux est âgé entre 60 et 65 ans, qu’il soit accompagné par un pilote beaucoup plus jeune et aussi qualifié que lui…

    Maintenant, il est vrai, [i]et c’est [b]Anidom Nidolga[/b] qui a soulevé le problème dans son commentaire[/i], qu’une personne âgée de 65 ans n’a pas les mêmes réflexes qu’une personne beaucoup plus jeune ! Cependant, [i]comme je l’ai écrit à [b]Michel[/b][/i], les médecins spécialisés en médecine aéronautique et spatiale sont là pour contrôler tous les pilotes !

    Avec toute mon amitié,

    [b]Dominique[/b]

  32. Reflechissons @Dominique, n’idéalisons pas !

    Quand vous dites qu’un jeune pilote coûte plus cher pour X raisons, et que les compagnies ne rognent pas les salaires des cadres de haut vol,
    cela est toujours très relatif et partiel comme remarque.

    Quand une société ne peut pas baisser les salaires en haut, elle les baisse en bas,
    ou bien elle met en place de nouvelles procédures et charges de travail pour le reste du personnel.

    Les pilotes, CE NE SONT PAS EUX QUI FONT UNE COMPAGNIE AERONAUTIQUE !
    Ils sont le haut du panier seulement, la crème,
    l’élite,
    en dessous le système est proté à bout de bras par les « petites mains » en tous genre… à qui ont ne LAISSERA JAMAIS AUCUN CHOIX NI DE SALAIRE NI DE RETRAITE,

    Car il y a toujours qu’un qui paie !
    Surtout les avantages acquis…
    Trop d’avantages au-dessus coutent cher à la base, aux usagers, à la collectivité qui doit renflouer les CAISSES MALADIES ou DE RETRAITES DEFICITAIRES (La sécu renfloue par exe. les caisses des commerçants toujours déficitaires).

    Il n’y a pas d’agressivité, juste que le débat mérite autre chose que des « formats glacés de magazines sur l’aéronautique ».

    C’est aussi une partie de notre économie réelle et de l’avance de nos sociétés.
    Alors la mise au placard ou non des pilotes, c’est comme la mise au placard des vieux médecins… ça ne concerne que les interessés.
    Il y a d’autres intérêts en jeu. Et les leurs ne sont pas les plus à plaindre.

  33. Les chevaux de course,une fois vieux, peuvent encore servir à porter les enfants sur le dos… dans un manège.

    Ce n’est pas dégradant pour un animal qui a participé a de nombreuses courses…

  34. REPARTITION
    Le système par repartition génère un déficit très important, cela ne signifie pas que la solidarité ne s’exprime pas dans une autre configuration. Par exemple, fiscaliser le système le rendrait déjà égal entre le secteur privé et public. Ensuite il s’agit d’abolir l’âge de la retraite. Il s’agira non pas de payer une rente mais d’indémniser un individu parce qu’il ne peut plus travailler ou le peut moins, là cela devient politiquement sensible. C’est pour cela les « conventions » doivent subir des chocs. La « convention » en matière de retraite, c’est le fait que personne ne conçoit que le système puisse s’arrêter tant qu’il ne s’arrête pas. Il s’agirait donc de différer voire de stopper le paiement de pension comme le ferait votre banque si votre compte était trop à découvert. Alors la convention subirait un « choc » permettant aux esprits de se caler sur une situation long terme plus viable. Ce type d’interventions n’est pas une plaisanterie, je travaille personnellement dans le domaine du transport et de l’énergie (à l’étranger) et participe à l’élaboration de programmes de communications sans lesquels la reaction des populations serait difficilement contrôlable. J’ai peur que le système de retraite français soit déjà condamné et qu’il ne s’agisse plus pour nos gouvernants que de préparer les esprits.
    Bien Cordialement

  35. [b]LARYCK[/b], ne pensez-vous pas que si vous abolissiez l’âge légal de départ à la retraite, vous provoqueriez la révolution en France ? J’ai bien peur que les syndicats montent au créneau et fassent des grèves importantes qui dureraient… Déjà lorsqu’il a été question de la réforme des retraites, on a vu de quoi étaient capables les syndicats !

    Par ailleurs, notre système de retraite, n’est-il pas déficitaire, du fait du nombre important de chômeurs ? De plus, un allocataire du [b]RMI [/b]ne cotise à aucune caisse de retraite, contrairement à un allocataire des [b]ASSEDIC [/b]!

    Bien cordialement,

    [b]Dominique[/b]

  36. [b]jmarc2006[/b], on ne peut pas comparer un vieux médecin, un vieux pilote, un vieux cadre… à un vieux cheval de course !

    Les salariés des grandes compagnies aériennes, [i]qu’ils soient au bas de l’échelle, qu’ils soient en haut de l’échelle[/i], ont les mêmes avantages acquis qui leur sont octroyés par les conventions collectives !
    Un pilote, cela gagne très bien sa vie, car il a sur ses épaules la responsabilité de milliers de personnes en jeu…

    Par ailleurs, puisque vous écrivez qu'[i][b]« il y a d’autres intérêts en jeu »[/b][/i], pourriez-vous nous dire lesquels ?
    jmarc2006, si j’ai fait cet article, c’est parce que c’est l’actualité qui me l’a commandé et qui me l’a imposé ! Certes, je suis un passionné d’aviation ! Cependant, je ne crois pas que vous lirez un article comme le mien dans un magazine d’aéronautique… Peut-être, verrez-vous juste un entrefilet.
    Maintenant, si je trouve un pilote qui est pour la retraite à 60 ans et qui le revendique haut et fort, je n’hésiterai pas un seul instant pour l’interviewer, car il aura des choses à nous apprendre !

  37. voilà le nazisme libéral en marche… versla solution finale : les chomeurs (inactivité) est la cause de tous les maux (c’est très catholique conservateur)
    voilà, on y est : les chômeurs sont rendus responsables des déficits de retraite !
    @Laryck, @Dominique ne fait pas plus que vous, IL FAIT PIRE !

    C’est l’excuse bidon pour mettre les gens au boulot avec des salaires de misère, @Dominique ? Discours typique de l’élite…

    Renoncez à vos avantages sociaux qui coûtent chers à votre patron et on verra si il embauche plus de journalistes et les paient correctement, vous qui êtes contre le bénévolat dans la presse !

    @Laryck, votre idée de fiscaliser est colbertiste : pourquoi supprimer d’un côté pour rétablir de l’autre une nouvelle contrainte, un nouvel impôt ?

    Toutes vos reflexions sont vouées à l’échec tant que vous n’intégrerez pas, comme le veut l’élite qui veut qu’on pense à la SURactivité, le FAIT que nous n’avons plus besoin dans nos sociétés modernes QUE TOUT LE MONDE TRAVAILLE pour maintenir la productivité.

    La société ne doit pas répondre à la compétitivité mondiale, mais viser d’abord à satisfaire SES PROPRES BESOINS.
    Or, la machine agricole permet de fair le travail de dix ouvriers !
    C’EST CA LA REALITE : c’est devenu la nécessité de rémunérer le temps libre…

    Trop en avance pour vous ?
    C’est moi ou vous qui avez des tabous ?

  38. Bonsoir Dominique,
    Ce que je propose peut effectivement faire penser à la TVA sociale.
    Mais rappelons que cette TVA sociale est un transfert au sein du financement de la sécu par ce principe qui consiste à réduite les coûts de production et notamment les charges sociales, pour les remplacer par une taxe sur la consommation. Ainsi le coût du travail serait en principe allégé alors que les produits d’importation seraient taxés davantage.
    Cette [b]TVA sociale [/b]agit ainsi en [b]régulateur [/b]en interne et en externe.
    Je n’y suis pas favorable dans la mesure elle laisse la part belle à des dérives et ainsi être un facteur d’inflation. Tout du moins dans l’état où elle a déjà été présentée.

    L’idée que je soumets est tout autre puisqu’il s’agit de n’intervenir que sur les produits et services extérieurs par des [b]prélèvements sociaux[/b] qui agiraient en [b]mode compensatoire[/b], et non régulateur, qui vise à compenser la perte des cotisations engendrées par les fabrications à l’étranger.
    L’incidence sur les prix reste faible et peut être largement « amortie » par les marges très très importantes pratiquées à ce jour.
    Une stabilité des prix qui peut être maîtrisée facilement au départ par une déclaration des tarifs auprès des services douaniers, qui pourraient à leur tour contrôler les hausses elles mêmes réglementées. Je rappelle que chaque produit ou service a son propre code fixé par une nomenclature douanière et peut ainsi être facilement tracé.
    Reste à prévoir le cas des nouveautés qui seraient mises sur le marché avec des prix supérieurs et non justifiés, simplement dans un soucis de rattrapage. Mais la concurrence pourrait alors jouer son rôle sur une bonne partie des produits.
    Je crois savoir qu’une « taxe carbone » est en cours, mais je ne sais si elle s’appliquera aux produits d’importation.
    Dernier point, nous assistons aujourd’hui à des échanges commerciaux pour le moins étranges.
    Alors que l’Europe impose des règles drastiques sur l’agriculture, elle accepte que rentre dans sa communauté des produits étrangers qui ne s’embarrasse pas avec de tels détails.
    Alors je pense que faire contribuer les importations que ce soit pour l’écologie ou les assurances sociales dont cette fameuse retraite dont il est question ici, soit aussi rédhibitoire que l’Europe ne puisse pas prendre les mesures qui s’imposent.
    Amitiés
    Ludo

  39. @Dominique, arrêtez aussi de nous inviter à [b]idéaliser le pilotage moderne [/b]: même là on n’est plus à l’âge du crô-magnon !
    Aujourd’hui, les appareils dignes de ce nom sont dotés de suffisamment d’assistance qu’un pilote n’a plus rien à faire, ou presque… à part draguer les hôtesses.

    Bien souvent [b]les accidents ne proviennent pas de la défaillance de la machine comme on se plaît à nous le reconter… [/b]
    Non seulement un pilote est assisté en cabine par un autre,
    mais il est aussi assisté depuis le sol… si nécessaire.
    [b]Sans compter qu’il peut mettre sa conduite en ‘pilotage automatique »…[/b]

    [i]EN UN MOT, PILOTER N’A PLUS RIEN DE « FATIGANT OU DE STRESSANT » faut pas exagérer ! contrairement aux stages de mise à niveau permanents à terre qui gonflent tout le monde régulièrement, ou les visites médicales…[/i]
    [i]UN PILOTE DE LIGNE A MOINS DE RESPONSABILITE REELLE SUR LES EPAULES QU’UN CODUNCTEUR DE TRAIN… [/i]

    [b]D’ailleurs, l’aviation n’est-il pas le mode de transport où il y a le moins d’accident et de morts vu le nombre de passagers transportés chaque jour, et le nombre d’avions en l’air ?[/b]

    [u]On a plus de chance de mourir au volant de sa propre voiture ou en traversant la rue ![/u]

    Evidemment, comme un accident d’avion est toujours spectaculaire, ça frappe l’imagination…

  40. Votre reflexion est interessante @Ludo, mais aussi porte des faiblesses évidentes…

    [u]1/ il faut être contre tout nouvel impôt ou non ? [/u]La réponse est différente selon qu’on est entrepreneur ou salarié, producteur ou consommateur, travailleur ou rentier, …

    [u]2/ les produits et services importés :[/u] j’imagine que ça part d’un bon sentiment de votre part, mais cette proposition est inappliquable car ANTI-MONDIALISATION.
    Or à quoi sert la mondialisation ?
    A envahir l’hémisphère nord des productions de l’hémisphère sud pour 1/ augmenter la part de bénéfices de l’actionnaire grâce à des productions obtenues à bas prix 2/ faire baisser le cout du travail dans l’hémisphère nord sans passer par la loi, en imposant DE FAIT une concurrence inégale.

    [u]3/ le concept de concurrence pour obtenir le « rattrapage » :[/u] la concurrence, ça n’existe pas ! Il y a toujours des ententes illégales, explicites ou implicites, ou des agents du marché qui fausse la concurrence (comme les aides légales).
    [b]Le client n’est jamais le ROI, mais toujours le PIGEON ![/b]

    [u]Pour toutes ces raisons et pour d’autres,[/u] [b]vous serez attaqués par les lobbys et défenseurs du nomadisme qui attaquent la sédentarité, c’est-à-dire par les défenseurs du libre Marché[/b] [i](libre circulation des biens, argent et travailleurs rendus nomades)[/i] [u]et pour sûr assimiler à un LEPEN en puissance pouvant avoir un reflexe national, c’est-à-dire anti-Europe ![/u]

    L’Europe va créer un grand marché avec l’amérique du nord… fini la possiblité de se protéger par des lois locales. Désormais les vents entrent de partout dans la Maison France, car le Loup a soufflé dessus pour croquer ce qu’il reste des petits cochons !

  41. [b][u]jmarc2006, je n’ai jamais écrit que les chômeurs étaient responsables du déficit des caisses de retraite ! J’ai écrit tout simplement que, contrairement aux [b]RMIstes[/b], les allocataires des [b]ASSEDIC [/b]cotisent à leurs caisses de retraite ; de plus, [i]et je ne l’ai pas écrit[/i], ils paient leurs charges sociales[/u] :[/b] [i]alors, ce ne sont pas les chômeurs que je combats ; ce que je combats, c’est le fait que ces chômeurs ne puissent pas toucher leurs allocations ASSEDIC ([u]jusqu’à l’obtention d’un nouveau travail[/u]), comme c’était le cas sous le septennat du [b]Président Valéry Giscard d’Estaing[/b], ainsi qu’au début du Septennat du [b]Président François Mitterrand[/b] ; ce que je combats, c’est le système, qui, maintenant, fait qu’un allocataire des [b]ASSEDIC[/b] peut se retrouver en fin de droit, donc dans la spirale du [b]RMI[/b], du [b]RSA[/b], de la [b]CMU [/b]! Or, me semble-t-il, ce n’est pas le [b]Gouvernement[/b] qui est responsable de cette situation ; ce sont les partenaires sociaux, [i][b]Patronat [/b]et [b]Syndicats[/b][/i], qui sont responsables de cette situation ubuesque, qui interdit, de facto, aux caisses de retraite de recevoir les cotisations ! [/i]

  42. [b][u]J’ai l’impression, jmarc2006, que vous avez une vision complètement erronée des pilotes de ligne[/u] :[/b] [i]à vous lire, on a l’impression que piloter un avion c’est aussi facile que conduire une voiture ou de rouler sur un vélo ! Je me demande si vous avez eu la curiosité de vous rendre dans un cockpit d’avion (?)… Or, piloter un avion, ce n’est pas si facile que cela peut paraitre, ce, même si le pilotage automatique « semble » rendre les choses simples… Je peux vous en parler, moi qui ai fait un Dakar-Tunis assis derrière le commandant de bord dans le cockpit de son Airbus A32O d’une compagnie aérienne tunisienne ! Certes, le pilotage automatique était enclenché ; certes, tout paraissait tranquille ; certes, tout avait l’air de marcher comme sur des roulettes… Mais, en 5 heurs de vol, il peut se passer tant de choses lorsqu’on est à 12 000 mètres ! Un avion, ce n’est pas fiable, n’ayant qu’une confiance limitée dans leur machine et dans les appareils de bord sachant qu’un accident est si vite arrivé ; d’ailleurs, la formation est poussée à l’extrême ; alors, l’image du pilote reluquant une hôtesse, c’est une image de cinéma à l’eau de rose, sachant que les hôtesses, sur un Airbus A 320, ont à s’occuper de près de 150 passagers… Que dire quand il s’agit d’un Boeing 747 ou d’un Airbus A 340… Je vous laisse imaginer ! Qui plus est, pour en revenir aux pilotes, depuis que l’équipage à deux (un commandant de bord et un pilote) est de mise même sur les lignes long courrier, la charge de travail est beaucoup plus importante, puisqu’ils font, à eux deux, le travail d’un Officier Mécanicien Navigant (OMN), sans compter les vacations radio avec les contrôles au sol, les autres avions dans le secteur, la navigation, le contrôle constant de la bonne marche de l’appareil… Eh oui, [b]jmarc2006[/b], piloter un avion, c’est un métier de rêve, c’est une vocation… mais, ce n’est pas un métier de tout repos, contrairement à ce que vous croyez ![/i]

  43. [b][u]J’ai l’impression, jmarc2006, que vous avez une vision complètement erronée des pilotes de ligne[/u] :[/b] [i]à vous lire, on a l’impression que piloter un avion c’est aussi facile que conduire une voiture ou de rouler sur un vélo ! Je me demande si vous avez eu la curiosité de vous rendre dans un cockpit d’avion (?)… Or, piloter un avion, ce n’est pas si facile que cela peut paraitre, ce, même si le pilotage automatique « semble » rendre les choses simples… Je peux vous en parler, moi qui ai fait un [b]Dakar-Tunis[/b] assis derrière le commandant de bord dans le cockpit de son [b]Airbus A320[/b] d’une compagnie aérienne tunisienne ! Certes, le pilotage automatique était enclenché ; certes, tout paraissait tranquille ; certes, tout avait l’air de marcher comme sur des roulettes… Mais, en 5 heures de vol, il peut se passer tant de choses lorsqu’on est à 12 000 mètres ! Un avion, ce n’est pas fiable, les pilotes n’ayant qu’une confiance limitée dans leur machine et dans les appareils de bord sachant qu’un accident est si vite arrivé ; d’ailleurs, la formation est poussée à l’extrême ; alors, l’image du pilote reluquant ou draguant une hôtesse de l’air, c’est une image de cinéma à l’eau de rose, sachant que les hôtesses de l’air, sur un [b]Airbus A 320[/b], ont à s’occuper de près de 150 passagers… Que dire quand il s’agit d’un [b]Boeing 747[/b] ou d’un [b]Airbus A 340[/b]… Je vous laisse imaginer ! Qui plus est, pour en revenir aux pilotes, depuis que l’équipage à deux ([b][u]un commandant de bord et un pilote[/u][/b]) est de mise même sur les lignes long courrier, la charge de travail est beaucoup plus importante, puisqu’ils font, à eux deux, le travail d’un [b]Officier Mécanicien Navigant (OMN)[/b], sans compter les vacations radio avec les contrôles au sol, les autres avions dans le secteur, la navigation, le contrôle constant de la bonne marche de l’appareil… De plus, j’ai eu la chance d’être, pour l’atterrissage sur Dakar dans un cockpit d’un [b]DC10[/b], pour le décollage de Casablanca dans un cockpit de[b] Boeing 737[/b] ! Là non plus, ce n’est pas tout rose, car il s’agit de piloter un avion avec le manche à balai et de jouer avec les volets, les manettes de gaz des réacteur, tout en parlant avec la tour de contrôle ; je vous laisse imaginer la suite… même dans un avion hyper sophistiqué au plan technique ! Eh oui, [b]jmarc2006[/b], piloter un avion, c’est un métier de rêve, c’est une vocation… mais, ce n’est pas un métier de tout repos, contrairement à ce que vous croyez ![/i]

  44. [b]Ludo[/b], bonsoir…

    Pourquoi le [b]Gouvernement[/b], n’a-t-il pas mis en place cette[b] TVA sociale[/b], qui aurait permis de baisser les charges sociales des entreprises et des salariés ?

    – [i]Pensez-vous que le système, que vous préconisez, et dont j’ai compris le sens, ne va pas, à terme, porter atteinte à la libre concurrence mondiale ?[/i]
    – [i]Si ce système, que vous préconisez, est mis en place, ne pensez-vous pas qu’il faudrait que seuls les produits et services [/i]([u]que nous sommes capables de réaliser nous-mêmes[/u]) [i]pourraient être concernés par cette mesure ?[/i]

    Amicalement,

    [b]Dominique[/b]

  45. Je vous suis tout à fait @Dominique :

    [b]Sur le fait qu’un pilote c’est nécessaire surtout EN CAS DE PROBLEME, d’IMPREVU pour reprendre le contrôle…[/b]
    Car les machines sont performantes et révisées régulièrement.
    [u]Mais au vu, encore une fois, du nombre de vols quotidiens et de passagers transportés, le nombre d’accidents reste faible par rapport à d’autres moyens de transport.[/u]

    Et comme tous les pilotes dans le monde ne viennent pas que de l’hémispphère nord, il y a de grande chance qu’ils ont tous eu leur diplome mais pas la même note !
    Dooonc, on peut mettre au bénéfice des machines la conduite aéronautique moderne si « parfaite ».

    [i]Je ne veux pas ôter le charme que cette profession a acquise grâce à quelques séries TV. US, bien que je préfère grandement arrêter mon attention sur les jambes longues, longues, longues… des hotesses,[/i]
    mais je ne voulais pas non plus que [b]PASSION (principe de plaisir)[/b]soit [u]le prétexte d’un débat tronqué sur les sujets que soulèvent la prise de position de ce pilote et son association.[/u]

    [b]je préfère le principe de REALITE, COMME NOUS Y INVITE @Xray audesus de vous, que je suis parfaitement.[/b]

  46. [b]jmarc2006[/b], un avion de ligne, ce ne sera jamais un drone, encore que, ces drones sont pilotés depuis le sol par une personne qui voit tout !

    Un avion de ligne, c’est une machine performante, qui est bichonnée, révisée, contrôlée dans les moindres détails !
    Mais, le fait qu’il y a beaucoup moins d’accidents d’avion que d’accidents de train, de bus, de car, de voiture, cela est dû à l’entrainement poussé des pilotes, cela est dû à l’entrainement poussé des stewards et des hôtesses de l’air, [i]véritables chevilles ouvrières de la sécurité des passagers[/i], cela est dû également à l’assistance au sol dont bénéficient les avions lorsqu’ils sont au sol…
    Alors, oui… tout vous parait facile ! Pourtant, cela ne l’est pas du tout !

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