Presque 6 ans après le naufrage du Diola qui avait coûté la vie à environ 2000 personnes, les associations des familles des victimes se déclarent solidaires des familles des victimes françaises qui ont portées plainte contre l'état du Sénégal.

« Les causes du naufrages sont connues, les responsabilités situées, mais il n’y a toujours pas justice » ont elles déclarées. « Nous sommes solidaire des parents de victimes françaises qui ont porté plainte en France », a, par exemple, déclaré Nassardine Aïdara, père de quatre enfants disparus.

Après avoir reconnu la responsabilité de l'état, le président Wade, avait déclaré qu'il n'y aurait pas de poursuites judiciaires, le commandant ayant coulé avec son navire !  

Le rapport d'enquète fait par des experts sénégalais au lendemain du naufrage et celui effectué par des experts français sont accablants pour de hauts responsables de l'état sénégalais.

Faute d'avoir réussis à obtenir la justice de l'état du Sénégal, les familles des victimes françaises ont portés plainte auprès de la justice française. Le juge chargé du dossier a tenté, en vain, d'auditionner les mis en cause et a finit, en désespoir de cause, par lancer des mandats d'arrêt internationaux contre 9 ex-ministres sénégalais.

Partis hier du Sénégal en "promettant l'enfer au petit juge", un pool d'avocat sénégalais va tenter de convaincre le juge d'abandonner les poursuites.