Chère Sophy,

Vous avez entièrement raison, c’était la "phrase de trop"… Il en a prononcé une autre, le gamin Sarko, qui m’a laissée bouche ouverte éructant un des plus énormes rires de ma vie. Je n’avais pas regardé la retransmission de sa petite "comédie" de Villepinte, un A.V.C. est trop vite arrivé et, le dimanche, les hôpitaux sont surchargés aux urgences, de quoi criver sur le brancard avant d’avoir fait de l’oeil au premier interne venu. Parfois dommage.

 

Notre Nicolas a eu cette phrase immense, incongrue, merveilleuse, complètement à côté de la plaque, énorme dans ses attendus et dans ses conséquences qu’ hélas nous ne connaissons que trop ; il a dit, sans honte, dans un micro plus petit que son cerveau et celui de ses "plumes" réunies (fallait le faire) : "ces cinq dernières années, j’ai beaucoup appris". Il a dû enfoncer le clou en déclarant, avec humilité (pardon ?), qu’au contact des Français disons, en gros, il avait compris la fonction pour laquelle il avait été élu, le travail, les charges, les responsabilités… Oublieux, pauvre homme, que ceux qui ont voté pour lui ont voté pour un président de la République et non pour un STAGIAIRE. Il a beaucoup appris. Pas moi. Sauf la honte d’une pareille représentation que je n’eusse jamais crue possible dans ce vieux pays de traditions et de courtoisie : "cass’toi, pov’con !" devint, souvenez-vous, la phrase-culte du personnage. Heureusement, il s’est finalement attaché à Mme Merkel, "bonne-maman" compatissante qui lui a appris à soutenir ses propres idées et sa propre politique allemandes. Un stagiaire indemnisé à 10 sacs par mois sans impôt sur le revenu, logé, nourri, blanchi, avec une petite cassette pas trop dég’ et non déclarée, je suis absolument certaine qu’aucun pays n’a jamais songé un instant à avoir, en tant que président, un "vieux stagiaire" à ce prix… D’autant que l’incompétence du "stagiaire" nous a coûté, cette année (c’est-à-dire tous les contribuables européens), via la Banque Centrale Européenne, une centaine de milliards pour que les banques ne soient pas en difficulté, entre janvier et fin février.

La Grèce – je me sens très Grecque, en ce moment – fait le coup de certains pays d’Amérique Latine, à une époque. Elle vient de déclarer une faillite (partielle) et les banques prêteuses sont priées d’éponger 100 milliards à leur tour, pour y pallier. Mais ce n’est pas grave, puisque ce sont les con-tribuables européens qui, via la B.C.E. , VONT ENCORE PAYER CES NOUVEAUX 100 MILLIARDS. Je rappelle à ceux qui ne savent pas, qu’un stagiaire, ON LE VIRE DU JOUR AU LENDEMAIN. Et sans la moindre indemnité. Pas cool. Mais dans le cas du candidat Nicolas dont la connerie endémique a largement fait ses preuves (attention, je parle du candidat, pas du président), il me semblerait de bon ton de lui accorder une centaine de voix et tire-toi, camarade, avec tes retraites dorées car lui, n’a pas besoin de bosser jusqu’à 62 ans ou plus : le matelas est constitué…J’adore ceux qui ont voté pour lui. Ils m’ont fait grincer sérieusement les dents en voyant ces M’sieurs-dames se prélasser au Fouquet’s comme tout nouveau riche qui respecte la tradition du fauché qui a brutalement des fafes, aujourd’hui, s’ils recommencent, je crois que je vais militer pour qu’on revienne aux Grands Électeurs.

M. Nicolas viré de la présidence ? Les dossiers commencent à pointer leurs nez de fin de règne : le Pakistan où il aurait trempoter, dit-on, les Lybiens qui semblent réclamer le fric versé pour sa campagne de 2007. Bon. Et ils auraient gardé les preuves. Pas beau, ça. Il semble qu’après les cases mairie, ministères, présidence, ce soit la case "mis en examen" qu’il devienne chic de fréquenter. D’ailleurs, vous savez ? Le Fouquet’s, ce n’était pas lui, c’était sa femme Cécilia (ah, la gâle !), avec tout le bling-bling que nous avons connu. Lui, ben, y voulait pas, trop proche, déjà, du "peuple", pour fréquenter cette moquette pleine d’acariens…

J’espère sincèrement (dommage qu’on soit obligés de payer, nous, les citoyens) que la Grèce va les obliger à payer bien davantage. Tout le monde s’est goinfré avant le premier scandale européen du siècle commençant (car ce n’est pas fini). C’était bien, pour les banques… Les agios récoltés finissaient par valoir le double, voire le triple du capital prêté. L’Europe, celle qui n’avait pas encore officiellement franchi la barre du 100 % de dette, se gaussait de ce peuple incapable, voire miteux, de ces dirigeants dans l’impossibilité de faire percevoir impôts et taxes… La Grèce, antique berceau d’une si grande partie de notre patrimoine culturel… Non, messieurs ou mesdames les "dirigeants" sans foi ni loi. Les Grecs ne sont pas méprisables : c’est vous qui l’êtes, à ne pas avoir ériger les garde – fous nécessaires pour éviter pareilles catastrophes. Revoir le Traité de Schengen ? Belle idée du candidat Sarko. Lumineuse. Voici des mois que Bruxelles travaille sur ses aménagements pour une régulation de l’immigration… Même pas la queue d’un soupçon d’idée personnelle, le stagiaire, qu’elle soit sociale, politique ou économique… Enfin, il a fallu un referendum pour faire Schengen… Alors ? Unn coup, je demande l’avis de tous, un autre, je fais ma petite affaire entre nous ? Ceci étant, ce fut le cas de la Constitution européenne. "Non" ont dit les Français et j’en fus car je l’avais achetée et lue cette foutue Constit’. Pa grave dit le stagiaire, on va signer, en douce, notre petit traité à Lisbonne. C’est une des phrases-culte de "la guerre des boutons" qui nous a fait tant rire : "au cul, les Velrans !" Remplacez "Velrans" par Français et re-voter pour le stagiaire Chouchou.

Mettons-le à Sainte-Anne du bon repos, évitons-lui, quand même, la Santé. Bernadette a été très correcte, il a lâché les basques de Chirac, elle le soutient : tout se paie.

Revenons à une économie saine. Non basée sur la finance mais sur un capital de travail humain. Je te vends un "Rafale" et j’implante une usine chez toi, tes ingénieurs apprennent tous mes "modus operandi" et, dans vingt ou trente an, tu me donneras  la recette du riz à la sauce pas chère. Tu combattras enfin ton obésité, mon frère occidental, finis les desserts… Et si on fichait les stagiaires qui ne font que danser globalement à la porte ? Voici qui vous remet un pays en forme.