La période de léthargie est finie. La mobilisation promet d'être générale et de paralyser la capitale. La réforme des régimes spéciaux de retraite et d'autres sources de mécontentement, en toile de fond.

La commission Balladur, qui de son coté, annonce un renforcement du pouvoir présidentiel. La commission Attali qui se pare dans l'ultralibéralisme. Nicolas Sarkozy…un bras de fer..social. 

Les syndicats sont parvenus a rassembler la quasi-totalité des mécontents. Le Jeudi promet d'être agité, au grand dam des usagers des transports. La capitale paralysée, la première journée d'action significative.

Bien évidemment d'autres sources de mécontentement alimentent les revendications. L'ADN, la franchise médicale, la justice, l'éducation. L'état de grace est bel et bien fini. La France fourmille, le réveil est laborieux mais étale la sinistrose qui s'installe. Le gouvernement devient impopulaire et malgré les affirmations réitérées, de ne pas plier, ce qui doit bien faire sourire les politologues, le bras de fer est engagé.

Les prémices de la commission Balladur et de la commission Attali sont largement commentés également. Ellles n'inspirent guère à l'apaisement. Entre ultralibéralisme et hyperprésidentialisation, soulevant déja un tollé quasi-général. Vouloir établir des commisssions, des comités de réflexion, étalant des perspectives guère réjouissante, le constat est affligeant.

Les réformes constitutionnelles prenent un tournant, qui étale la fragilityé du gouvernement. Depuis la rentrée, l'Hexagone est témoin d'une vague d'hystérie gouvernementale. Les violons ne sont pas accordés et le chef d'orchestre semble avoir perdu la notion du tempo. Une véritable cacophonie, ou le citoyen lambda commence a se perdre.

La rupture pronée par Nicolas Sarkozy arrive, mais certainement pas dans le sens qu'il avait envisagé. Le fossé se creuse, l'incompréhension est à son comble, bien des électeurs sarkoziens doivent se poser des questions. Le changement radical dans la politique est miné, bercé par les affaires ne cessant de s'accumuler, et ne donnant guère d'illusions à la majorité silencieuse…