Meurtre du policier de La Courneuve, suite de l'enquête.

Après la mort du policier samedi soir, la police a interpellé cinq personnes. L'arme du policier qui avait disparu a été retrouvée dans une poubelle à proximité de la scène de crime. Une source policière affirme que les jeunes interpellés appartiennent à la communauté indo-pakistanaise. Ils étaient entendus dimanche dans les locaux de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris, au quai des Orfèvres.Selon le maire PCF de La Courneuve, "une rixe a opposé samedi soir des gens qui sembleraient d'origine indo-pakistanaise" dans le quartier des quatre-routes, où "de nombreux commerces ont été rachetés " par des membres de cette communauté. Si ce n'est le milieu du grand banditisme, c'est, un milieu où certains s'adonnent à la fraude commerciale" a expliqué, de son côté à l'AFP Frédéric Lagache, secrétaire national du syndicat Alliance ( deuxième syndicat des gardiens de la paix).

Si les raisons qui ont fait que ce policier s'est retrouvé là, il serait possible qu'il ait voulu porter assistance, mais l'hypothèse d'un règlement de compte est écartée. Par ailleurs, une source proche de l'enquête a précisé que le policier décédé avait été entendu comme témoins dans une récente affaire d'extorsion de fonds au détriment d'un membre da la communauté Pakistanaise et que dans le cadre de cette même affaire un autre policier de La Courneuve avait été placé en détention avant d'être libéré il y a quelques semaines. La même source a ajouté que le fonctionnaire "fréquentait beaucoup le quartier" où il a été tué d'au moins deux balles dans la tête.

Le policier était en civil et n’était pas en service, mais il portait son arme de service. Les circonstances précises de sa mort ne sont pas encore connues.Domicilié en Seine-et-Marne et père de deux enfants, le policier appartenait à la brigade de sûreté urbaine de Seine-Saint-Denis et travaillait au commissariat de la Courneuve.