Meurtre de Reeva Steenkamp : Voici Jusqu’où peut conduire le complexe d’infériorité !

Agée de seulement 29  ans, Reeva Steenkamp  a été retrouvée morte au domicile d’Oscar Pistorius son petit ami le 14 Février dernier, touchée à la tête, au bras, à la hanche et à la main par quatre tirs de pistolet. Ce même jour, Oscar Pistorius a été gardé à vu par la police sud-africaine qui exclut jusqu’ici la thèse d’un accident. Et, à ce jour, emprisonné,  il est inculpé de meurtre avec préméditation.

Lors des audiences de ces derniers jours, le champion olympique sud-africain ainsi que sa défense continuent de plaider l’accident, et sollicitent même une libération sous caution. Ce que refuse catégoriquement le procureur de la République qui estime pour sa part que le mannequin Reeva Steenkamp  a froidement été assassiné par son petit ami. "La victime était habillée au moment des tirs" a indiqué  le procureur, ajoutant que Pistorius  avait ouvert un "tir délibéré vers le siège des toilettes à une distance de 1,5 m … Il a tiré directement sur les toilettes, en direction de la cuvette", a-t-il ajouté. Pour l’accusé, il s’était réveillé peu de temps avant les faits et avait tiré sur la porte des toilettes, car « il craignait l’intrusion d’un voleur et pensait que sa petite amie était encore au lit. ». Une thèse qui semble bien louche.

Sans toutefois influer sur le procès toujours en cours, l’on a comme impression que le champion olympique sud-africain aurait tué froidement sa petite-amie. Car comment comprendre qu’une personne avec qui vous partagez le même lit puisse vous laisser seul sur le lit sans que vous ne vous rendiez compte ? Aussi, est-ce qu’au moindre bruit insolite dans la maison on devrait immédiatement appuyer sur la gâchette ?

Pire encore, selon les voisins du « couple », ces derniers se seraient très violemment disputés ce jour avant de s’endormir. Toutes choses qui laissent croire qu’il régnait toute la nuit dans cette maison une certaine tension. Et, pour un 14 Février, il est fort possible que   leur dispute soit de nature « amoureuse ».

Au regard de tout ceci, l’on peut très facilement qualifier cet acte de Monsieur Pistorius de crime passionnel. Surtout quand on sait que la petite amie de ce jeune athlète de 27 ans était très convoitée  par de nombreux  sud-africains. Ce dernier, ne se sentant plus totalement « propriétaire unique » de sa dulcinée,  aurait préféré tout simplement se débarrasser d’elle. Connaissant le complexe d’infériorité et le manque de confiance en soi auxquels sont souvent exposées les personnes handicapées, il n’est pas exclu que  Monsieur Pistorius ait cédé  à un tel sentiment d’échec.  

 

Auteur/autrice : Alain Mukendi

Journaliste africain

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