Depuis l’indépendance, notre pays le Maroc a connu de nombreux bouleversements socio-culturels qui ont conduit le citoyen Marocain à être de plus en plus ouvert d’esprit. La mondialisation, le développement technologique, et la proximité du Royaume de l’Europe, … ont eux aussi joué un rôle important dans cette ouverture.

Une ouverture qui, à mon avis, a laissé la jeunesse Marocaine perdue entre un mode de pensée moderne venant de l’étranger et une pensée conservatrice islamique qui est la nôtre. Une jeunesse qui se cherche, qui cherche ses repères et sa propre identité.


Cette ouverture est-t-elle faite au détriment de notre religion et de notre culture ? C’est la question que je suppose que tous les marocains posent, ou doivent poser,

Nous nous éloignons de notre culture, de notre identité, mais surtout de l’ISLAM, notre religion. Si vous demander à un enfant s’il connait Baba Aichour qui fait partie de notre patrimoine culturel riche et diversifié, il va sûrement vous répondre avec un NON, mais il connaît très bien le père Noel, il n’hésite pas à le célébrer et à prendre des photos avec lui si l’occasion se présente.

Selon les statistiques publiées par le PEW Research Center, un prestigieux centre de recherche américain connu, concernant l’enquête « Musulmans du monde, mais pas tous » qui s’est déroulée dans 39 pays musulmans y compris le Maroc, le centre a constaté que 33% des Marocains ne font pas les cinq prières du jour, 49% ne croient pas à El Mahdi El Mountadhar, 29% visitent les marabouts, 6% estiment que les angles n’existent pas, 1% n’ont JAMAIS lu le Coran,  … Des chiffres qui nous dérange, qui nous pousse à réfléchir, à se poser des questions, où va le Maroc ? Quel est l’avenir de l’islam dans notre pays ? Notre première religion est-elle vraiment l’islam ? …  

Est-ce que nous voulons être marocains ou européens, et peut-on vivre au Maroc à l’européenne ? Personnellement, je pense que la réponse est un NON. Il faut vivre au Maroc à la marocaine malgré les déséquilibres économiques, sociaux, politiques, … il faut revenir à nos origines culturelles mais surtout islamiques.