Marine Le Pen, cette femme au caractère hors norme et au franc parler vient de se faire rappeler à l’ordre. En effet, le ministère de la justice vient de demander au parlement européen à ce que l’immunité parlementaire dont bénéficie Marine Le Pen soit levée. La raison en est toute simple. 

 

Le 10 décembre 2010, Marine Le Pen, alors en course pour la présidence de son parti à Lyon avait prononcé des paroles qui avaient vivement choquées. Elle avait osé la comparaison entre l’occupation et les prières de rue des musulmans. "S’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c’est une occupation du territoire et des quartiers dans lesquels la loi religieuse s’applique. Cela pèse sur les habitants". 

 

Indigné, le mouvement contre le racisme et pour l’amitié avait alors déposé une plainte à l’encontre de Marine Le Pen pour incitation à la haine raciale. Une enquête préliminaire avait alors débuté en janvier 2011. C’est le juge en charge de ce dossier qui a demandé à ce que l’immunité parlementaire soit levée. Pour le moment, Marine Le Pen ne s’est pas prononcée sur la question et le parlement n’a pas encore rendu sa décision. 

 

Je trouve cette annonce désuète au risque de choquer. Certes, ces paroles sont maladroites, la comparaison douteuse, mais ne faut il pas avouer que dans un pays qui se prétend laïque de telles pratiques telles que la prière de rue peuvent elles aussi choquer ? La prière doit s’effectuer dans un lieu de culte ou encore à son domicile mais en aucun cas dans la rue ! 

 

Je suis d’avis que Marine Le Pen n’est ni plus ni moins condamnables que ceux qui pratiquent la prière en pleine rue. Pour ma part, je n’en aie pas encore vu, mais je pense sincèrement que cela me choquerait. Parce que cette femme politique a dit tout haut ce que bien pensent tout bas, il faudrait la blâmer ? Que fait on de la liberté d’expression ? Une annonce de plus simplement faite pour nous détourner des problèmes d’autres importances qui se jouent dans notre dos…