M. Guéant devant l’art de vivre français…
L’art de vivre selon M. Guéant…
Avant l’annonce de la candidature de DDV, certains d’entre nous ont un penchant pour la 5 : « C Politique » qui recevait ce dimanche le délicat Ministre de l’Intérieur. Le ton était posé, l’élocution claire comme des certitudes en temps de crise. Un sourire empreint de componction. Cauteleux comme son surnom : le Cardinal.
Après la délinquance qui baisse en augmentant, selon les sources, et à propos de laquelle on ne peut qu’être admiratif au terme de 5 ans de présidence, on en vint à l’immigration. Un autre thème poétique et d’anthologie qui dénote de la part de M. Guéant tout un art (Boileau) pour inoculer à minidose des notions tangentes du FN. MLP souhaite réduire l’immigration de 95% tandis que 10% suffirait au bonheur du Ministre.
Comme le chiffre de base retenu est de 200 000 par an, nous ferions l’économie de 20 000 immigrants. Avec un argument qui fait sourire les associations, ou presque. Pour mieux intégrer en matière de logement, de formation, 10% de nouveaux venus en moins améliorera le sort des autres.
Et c’est là que se glisse une couche de fiel. Intelligemment étendue, en loucedé (mauvais français, va !) L’intégration à l’art de vivre français : la civilité, la politesse et la gentillesse. Toutes choses qui se trouvent a priori dans la police du ministre !
Qui n’est pas stupéfait d’entendre que les Français sont tous parés de ces qualités ! Un troupeau de bisounours panurgique qui va gentiment voter pour…
Mais c’est bien sûr…, pour un illustre intégré débordant de civilité et de politesse qui, du haut de sa fonction, donne l’exemple châtié suivant :
C A S S E – T O I, P A U V R E C O N !
Un échec réussi de l’intégration de Hongrois qui à la 2° génération ignore encore l’art de vivre français façon Guéant.
Les fantasmagories du Ministre sont insultantes pour son patron et aussi bien pour les non-français dépourvus de nos qualités essentielles.
A remarquer que notre Ministre a oublié que nous venions d’être distingués par l’UNESCO pour notre gastronomie qui ressort d’un art culinaire de vivre dont les immigrés peuvent bénéficier. Dans sa tour d’argent, il rêve : Beaux vaux et douceurs.