Férié, pas férié ?

Journée de solidarité ou non ? 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Suite à la canicule de 2003, la journée de solidarité a été instaurée par la Loi du 30 juin 2004, dans le but de financer des actions favorisant l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. Elle définissait, pour les salariés, cette journée de solidarité comme  une journée supplémentaire de 7h de travail non rémunérée et était fixée le lundi de Pentecôte. 

En mars 2008, les députés ont adopté une proposition de loi de Jean Leonetti, vice-président du groupe UMP, qui rétablit le caractère férié du lundi de Pentecôte tout en maintenant le principe d’une journée de solidarité en faveur des personnes âgées et handicapées. Cette journée de solidarité n’est donc plus obligatoirement fixée le lundi de Pentecôte.

Il est possible désormais de prévoir :

– le travail d’un autre jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai,

– le travail d’un jour de RTT,

– ou toute autre modalité permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées en application des dispositions conventionnelles ou de l’organisation de l’entreprise. 

 

Reste une question :

Peut-on réellement parler de "solidarité" quand l’effort est, encore une fois demandé aux salariés ?