Los Angeles: Père Noël mortel – le massacre

Le 24 décembre 2008,à Covina (près de Los Angeles) la mort a revêtu le costume du Père Noël.
Ce fait divers reflète une indicible horreur en un jour symbolique pour des milliards de personnes dans le monde. Un jour où les émotions affluent, où on dispense la bonté, où on partage des moments de bonheur au sein de sa famille. C’est probablement ce manque qui a fait basculer la vie de Bruce Pardo dans les affres de la vengeance. Cet ingénieur de formation, 45 ans, sans emploi et récemment divorcé a atteint le point de non retour. Il a revêtu un costume de Père Noël et s’est introduit dans le domicile de ses beaux-parents, au milieu de la trentaine de convives réunis pour célébrer cette sainte nuit.

C’est à ce moment que le massacre commence. Il ouvre le feu sur son ex-épouse, Sylvia Ortega et se laisse emporter par sa frénésie meurtrière en arrosant l’assemblée et ciblant particulièrement son ex-belle famille, adultes et enfants confondus. Bilan : 9 morts et quelques blessés. Les 3 enfants de Sylvia Ortega, bien que présents, ont été épargnés. Pour finir, Il a mis le feu à l’habitation. Cela compliqua d’ailleurs fortement l’identification des corps dans les heures qui suivirent.

Le tueur quitta les lieux pour se donner la mort à une quarantaine de kilomètres de là dans son domicile de Sylmar. L’issue aurait pu être différente s’il n’avait pas été blessé dans l’incendie qu’il a déclenché. Les enquêteurs ont en effet retrouvé sur lui 17000 dollars en liquide et un billet d’avion pour le Canada.

La folie destructrice a tendance à se généraliser dans une société où la frontière est de plus en plus ténue entre le virtuel et le réel. Ce fait divers ressemble étrangement à un scénario d’une série comme les Experts ou autre New-York Unités Spéciales diffusés à des heures de grande écoute aux USA ou en France.

L’apologie de la violence y est faite depuis une vingtaine d’années influençant nécessairement les idées des plus faibles et des dépressifs. La réalité dépasse alors la fiction et c’est une tragédie planétaire.