A cause de la nouvelle loi sur l'autonomie des facultés, votée cet été, certaines facs ont une survie aléatoire, et sont donc sur la sellette.C'est une première depuis plus de 40 ans.

Ce qui change : Les facultés pourront embaucher et rémunérer librement leur personnel, encaisser plus facilement l'argent (de soutien) des entreprises extérieures, etc…

A l'heure actuelle, on ne sait toujours pas si cela va nous amener plus de bonnes ou de mauvaises nouvelles (cela dépendra de quel côté de la "barrière" l'on se trouve). Par exemple, les petites facultés qui avaient déjà du mal à gérer jusqu'à maintenant leur personnel et leurs moyens financiers seront encore plus dans l'impasse.

L'Etat a prévu de débloquer 5 milliards d'euros dans les prochaines années, mais il a été estimé à au moins 30 milliards, le besoin qu'ont ces facultés pour mettre en place cette réforme.

Statistiquement, ce sont les facultés de Paris, Marne la Vallée, Rennes, Strasbourg, Lille, Borderaux, Nice, Lyon, Chambéry, Grenoble et Toulouse qui vont le mieux s'en sortir.

Par contre, celles de Rouen, Reims, Mulhouse, Dunkerque, Le Havre, Le Mans, Tours, La Rochelle, St Etienne, Pau, Perpignan et Toulon, vont le plus pâtir de cette réforme.

Dans les années à venir, il semblerait que les petites facultés ou celles qui auront du mal à garder la tête hors de l'eau fusionneraient avec les plus imposantes financièrement. Ainsi, une soixantaine de facs pourraient disparaître et laisser donc place nette aux 25 restantes. D'ailleurs, à Strasbourg et Aix en Provence, ce projet sera sur le point de se concrétiser en 2009.

Grâce à cette réforme, les facultés pourront dorénavant devenir propriétaires de leurs murs. Mais vu les états sanitaires, obsolètes et de délabrement des locaux, certaines facultés préfèreront sûrement déménager ou fusionner avec une consoeur plutôt que de payer une lourde facture pour des travaux de rénovation.

Qu'en pensez-vous ? Quel est selon vous le juste milieu pour que passe cette réforme dans la douceur ?