Logement – Un décret minimum pour une crise majeure

 

Un simple décret qui ne résout rien et une approche du problème logement trop frileuse. Voilà ce que nous pensons du décret mis en place par Cécile Duflot, qui ne résout rien pas même le pouvoir d’achat des français endetté pour beaucoup au-delà de 30% rien que par le paiement de leur loyer. Limiter les augmentations de loyer est certes nécessaire, mais à la condition de bénéficier d’un loyer raisonnable ce qui n’est pas le cas dans la grande majorité de nos villes

 Cécile Duflot, dans son décret se base uniquement sur les augmentations de loyer actuellement hors de prix en considérant comme base un prix locatif de 11,10 € du m² soit 1110 € de loyer pour un appartement de 100 m² généralement T4 et correspondant aux besoins d’une famille française classique : deux adultes et deux enfants

Si on considère que les deux adultes touchent chacun un smic soit moins de 2500 euros net, la charge locative sera pour eux de 44 % sans compter les charges d’eau, d’électricité, de gaz, de chauffage et de ramassage des ordures ménagères qui leurs feront dépasser très largement les 50% d’endettement rien que pour le logement

Nous pensons, que face à la crise galopante qui sévit en France et au manque de civisme des propriétaires qui s’enrichissent sur le dos des familles modestes, qu’il est nécessaire de fixer le prix des loyers et de les plafonner en fonction de leur superficie, et de la valeur des revenus des classes petites et moyennes de façon à ne pas dépasser un seuil d’endettement identique à celui demandé pour un achat immobilier lors de la demande de prêt. Une fois les prix réajustés à la baisse il faudra réguler les augmentations de loyer en fonction de l’inflation ou de l’augmentation du cout de la vie pour que la solution soit durable.

Respectons également la règle de l’offre et de la demande et faisons baisser les spéculations immobilières en noyant nos villes de logements neuf à loyer modéré. Cette seule méthode obligerait les propriétaires de logement à améliorer la qualité des logements proposés et à en limiter  naturellement leur prix. Sans parler que cette procédure relancerait les constructions locative et fournirait pas mal de travail aux sans emplois.

Un grand chantier que ne semble pas maitriser notre gouvernement encore trop enclin à ménager les revenus des propriétaires fonciers. Nous attendrons donc sans véritable espoir la loi sur l’encadrement des loyers actuellement à l’étude au ministère du logement.