Hier soir, l'ancien Premier Ministre était l'invité du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, suite à la publication de son ouvrage contesté: "L'Impasse".

La platitude était de mise. Lionel Jospin déterrant maladroitement son approche des fondamentaux du Parti Socialiste. La substance de son piètre plaidoyer qui, tentait vainement une autojustification, de son analyse de la défaite socialiste à la présidentielle.

L'ancien Premier Ministre incarne une volonté farouche de revenir à des fondamentaux, dont lui même en a oublié la teneur. Pas une fois dans ses propos, une notion de restructuration n'a vu le jour. Lionel Jospin étale dans toute sa splendeur, le passéisme navrant du socialisme qui a conduit le parti vers un déchirement et un processus d'échec permanent.

Dithyrambique en parlant de son "ami" Bertrand Delanoé, le désignant comme l'homme fort du parti. Balayant la notion d'héritage, Lionel Jospin, d'une manière détournée, passe le flambeau. Le prochain congrés du parti socialiste, en 2008, marquera la fin d'une génération. Lionel Jospin a confirmé qu'il ne serait pas présent, une bonne chose pour ceux qui désirent une rénovation en profondeur de l'outil du parti.

Le brûlot vitriolé "L'Impasse", ou Ségoléne Royal porte les stigmates de la défaite, méritait bien un détour. Les explications embrouillées de Lionel Jospin ne donnent pas la réelle signification de ce vaste déballage nauséabond et bien inutile. La vérité est qu'en se désolidarisant du parti, Ségoléne Royal a commit l'irréparable, un crime de lèse-majesté.

Je ne suis pas un inconditionnel de Royal, par contre j'admire sa ténacité, sa volonté et un certain courage d'avoir voulu en pleine campagne, snober un programmme obsolète. D'une certaine façon, le début d'une nouvelle ère. Les fossiles de la rue Solférino ne pouvaient admettre l'impertinence d'une femme. Je ne vais pas tomber dans le piège d'uinsinuer un certain sexisme de la part de Lionel Jospin, mais un machisme présent, d'avoir constaté la certaine reconnaissance populaire, autour de la candidate socialiste. La défaite n'émane pas de Royal, mais bien de l'outil du parti et de ses représentants, dépassés et réduits a faire des promesses sans aucun fondements.

La rénovation doit se faire naturellement, mais vouiloior mettre à l'écart Ségoléne Royal serait une erreur. La meilleure façon de scinder le parti. Emmanueli incarnant le passéisme, Delanoé plebiscité, Valls qui incarne la jeunesse, le congrés promet d'être sous tension…