La communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale compte à ce jour six Etats à savoir le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad. Face aux difficultés que rencontrait le continent Africain pour mettre sur pied une Afrique Unie, les leaders du continent ont cru pouvoir commencer par une intégration sous – régionale. Toute chose qui permettrait aux 54 Etats que compte le continent africain de cultiver le sentiment d’unité et d’intégration à partir de leur sous – régions respectives. C’est ainsi que l’Afrique a été subdivisée en plusieurs sous régions économique, en fonction de la situation géographique de chaque pays : la CEDEAO pour l’Afrique de l’Ouest, la SADEC pour l’Afrique Australe et de l’EST, et la CEMAC pour les pays de l’Afrique Centrale. Seulement, si les autres sous-régions et notamment la CEDEAO ont fait des efforts significatifs sur le plan de la libre circulation et de l’intégration en général, la zone CEMAC continue de conserver jalousement sa position de « mauvais élève » en intégration sous-régionale.
La libre circulation, pourtant le signe le plus visible de l’intégration est la chose la moins partagée entre les Etats de la CEMAC. Au jour d’aujourd’hui, il est plus difficile pour un camerounais de se rendre en Guinée Equatoriale qu’en côte d’Ivoire qui se trouve plutôt en Afrique de l’Ouest. Plus loin, ceux même vivant au Gabon ou en Guinée Equatoriale subissent au quotidien des attaques et autres discriminations xénophobes.
Les Tchadiens et les Centrafricains quant à eux, sont perçus au Cameroun comme des sous-hommes. Cette semaine, des affrontements entre des chauffeurs Tchadiens et des policiers camerounais ont fait plusieurs blessés dans la ville camerounaise de N’Gaoundéré. Pareillement, tout récemment, l’on a annoncé en Guinée Equatoriale le meurtre de plusieurs camerounais par les policiers de ce nouvel Eldorado pétrolier de l’Afrique centrale. Même à l’occasion de la coupe d’Afrique des Nations de Football qui s’est achevée ce dimanche au Gabon et en Guinée Equatoriale, de nombreux Tchadiens, Centrafricains et surtout les Camerounais se sont vus refuser le visa par les missions diplomatiques de ces deux pays. Au jour d’aujourd’hui, l’intégration dont on parle dans la zone CEMAC n’est ni plus ni moins qu’un slogan politique vide de sens. Une situation qui a poussé un hebdomadaire de la sous-région à choisir pour titre la semaine dernière : Zone CEMAC : le leurre de l’intégration ! Et tout semble lui donner raison. Sinon ?
c’est vraiment dommage que ceci soit ainsi,je serai pret à donner tout l’or du monde pour savoir ce qui se passe dans la tete de ces dirigeants;parce qu’on ne peut pas comprendre que des gens qui se disent instruits,conscients ne soient meme pas capable de savoir ce qui est mieux pour leur pays;quand est-ce que le noir va t-il cesser de penser à « je » au profit de « nous ».qu’est ce qui nous empechent d’etre ensemble,unis et poursuivre un interet commun;grandissons et liberons nous de cette neocolonialisme.patrie ou la mort nous vaincrons