La France, notre pays posséde le titre peu envieux, de plus grand consommateur de médicaments. L'influence de l'industrie pharmaceutique sur l'établissement de votre ordonnance est prépondérante. Un rapport de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) établit cette emprise de l'industrie pharmaceutique…dans vos soins.

Chaque année, la Sécurité Sociale pourrait économiser 430 millions d'euros, une somme considérable…attribuée au dysfonctionnement des ordonnances. Le seul bénéficiaire de cette exploitation massive n'est autre que l'industrie pharmaceutique, au détriment des malades. La devise de ces lobbys, dans chaque être bien portant…sommeille un malade potentiel.

La multiplicité des visites médicales, qui se répercute sur le prix des médicaments, au détriment de la collectivité, prend une ampleur inquiétante. Le rôle de l'industrie pharmaceutique dans l'établissement de votre ordonnance n'est pas négligeable. La promotion des nouveaux produits, dont l'efficacité est souvent sujette à caution, au détriment de produits basiques ayant déjà fait leurs preuves s'étale dans les cabinets médicaux. Ce n'est bientôt plus le médecin qui va établir l'ordonnance, mais bien les lobbys pharmaceutiques.

En favorisant ces produits, la Sécurité Sociale ne peut qu'établir un constat d'échec, conduisant à un surcoût…nettement supérieur à la franchise médicale. Au lieu de se concentrer sur des lois inadaptées, il y a bien matière à discuter, en tentant de minimiser l'emprise de ces lobbys sur la santé.

Le seul but de ces lobbys est le profit à outrance. Peu importe si le produit prescrit par votre médecin ne parvient pas au but fixé…la guérison. Le médecin n'est pas le seul fautif, la demande est bien réelle. Le marketing fonctionne parfaitement et il serait raisonnable de limiter cette publicité, qui au finale, est aussi dangeureuse que le tabac ou l'alcool. La surmédicamentation est bien une réalité, le bât blesse et le gouvernement n'a certainement pas choisi la bonne option, en privilégiant la franchise médicale. Le rapport de l'IGAS démontre bien que le problème émane de l'industrie pharmaceutique, en partie, et de l'abus de consommation médicamenteuse dans notre pays.