Limoges: un avion chute de 8000 mètres suite à une dépressurisation

Un Boeing 737 de la compagnie aérienne irlandaise RyanAir s'est vu obligé d'atterrir d'urgence sur l'aéroport de Limoges, dans la nuit de lundi à mardi.

En effet, durant son vol, qui devait le mener de Bristol (Angleterre) à Giron (Espagne), l'appareil a été victime d'une chute de pression dans la cabine. Cela a entrainé une chute de quelques 8000 mètres en à peine 5 minutes, obligeant le pilote à demander d'atterrir sur l'aéroport le plus proche.

Là, les pompiers sont intervenus pour porter secours aux 168 passagers et 6 membres d'équipage se trouvant à bord. Au final ce sont 16 personnes qui ont été hospitalisées à leur demande, car souffrant de problèmes auditifs.

La compagnie aérienne a affrété un deuxième avion, en provenance de Londres, afin d'acheminer à bon port les passager le souhaitant. Ce sont ainsi 127 personnes qui ont repris le vol direction Giron. Les 41 autres ont été prises en charge dans des hotels ou hopitaux, avant de prendre un bus, vers 12h00, lui aussi affrété par la RyanAir.

13 réflexions sur « Limoges: un avion chute de 8000 mètres suite à une dépressurisation »

  1. Stop aux titres racoleurs
    Y’en a marre des articles qui racontent n’importe quoi dans le but d’être lu par plus de monde… Vous devez vérifier vos infos avant de les publier et ne pas tomber dans le sensationnel !

    Une dépressurisation de la cabine n’entraîne pas la chute de l’avion. On a l’impression que l’avion est tombé de 8000 mètres comme une pierre.
    Il s’agit plutôt d’une descente parfaitement contrôlée par le pilote qui a permis d’atteindre une altitude de sécurité où l’on peut respirer sans l’aide du masque à oxygène.

    Pas la peine de faire croire que tout le monde allait mourir dans cet incident.

  2. Bonjour,
    Excusez-moi, mais perdre 8000 mètres d’altitude en seulement quelques minutes, cela s’appelle une chute, bien que ce soit les pilotes qui la commande.
    Une chute peut être quelque chose de contrôlé, et heureusement encore.
    De plus, cet incident a fait plusieurs blessés, bien que légers. De même, une baisse de pressurisation n’est tout de même pas quelque chose d’anodin.
    Concernant le titre « racoleur », le but du titre est d’attirer des lecteurs. Seriez-vous seulement venu lire cet article si son titre avait été « Un avion descend de 8000 mètres à cause d’une baisse de pressurisation » ??
    D’ailleurs vous n’avez qu’à regarder tous les articles au sujet de cet incident et émanant de l’AFP, Reuters, AP, … et vous verrez que la grande majorité utilise le mot « chute ». Pourtant il s’agit d’agences de presse mondialement reconnues qui n’ont pas besoin de faire dans le racolage pour être publiés.

    Pour terminer voici un extrait de la charte éditoriale de C4N:

    « Les modérateurs bénévoles veillent dans la mesure du possible à la syntaxe, aux fautes d’orthographe, à la mise en page et [b]pourront éventuellement modifier le titre afin de garantir à l’article son intérêt auprès des lecteurs[/b] »

    Je peut vous dire que mon titre de départ a été amélioré par l’un des modérateurs du site, pour que celui-ci ait plus d’intérêt…

  3. Vous serez tout de même d’accord avec moi sur le fait qu’en parlant de chute, la première chose qui vous vient à l’esprit, c’est quelque chose qui n’est ni contrôlé ni maîtrisé.

    Ce qui m’a énervé dans tous les articles que j’ai pu lire sur cet incident, c’est que l’information ait été transformée dans le but de la rendre plus aguicheuse, car effectivement, une « chute » fera plus vendre qu’une « descente rapide ». Ou alors, l’agence de presse qui a sortie cette dépêche ne maîtrisait pas le sujet.

  4. Contenu pas mieux que le titre
    Donc être journaliste citoyen, c’est transformer la réalité pour la rendre plus attrayante. les journalistes pro font déja la même chose…
    Le titre n’est pas le seul problême mais c’est surtout le reste de l’article car vous insinuer que c’est la dépressurisation qui est à l’origine de la chute alors qu’il s’agit de la volonté du pilote de faire respirer ses passagers…Il s’agit d’une chute rapide voulu par le pilote et non pas subit. « l’appareil a été victime d’une chute de pression dans la cabine. Cela a entrainé une chute de quelques 8000 mètres en à peine 5 minutes »
    Non non, la chute de pression a juste obligé le pilote a faire une descente rapide pour faire respirer normalement ses passagers. D’autre part, ce n’est pas parceque les autre journalistes sont mauvais, que vous avez le droit de vous rabaisser à leur hauteur.

  5. Vous serez tout de même d’accord avec moi pour dire que ce qui vous vient à l’esprit quand vous lisez « chute d’un avion », ce n’est pas quelque chose de contrôlé ou de maîtrisé.

    Ce qui m’a énervé dans tous les articles que j’ai pu lire sur cet incident, c’est que l’information ait été « embellie » pour faire plus vendeur au détriment de la réalité des choses ; Car, effectivement, une « chute » de 8000m est plus dramatique qu’une « descente d’urgence ».
    Ou alors l’information de l’agence de presse qui a fournie la première dépêche n’était pas maîtrisée par celle-ci ?

  6. Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait que lorsque le mot « chute » est employé cela fait penser en premier lieu à quelque chose de pas maitrisé, mais comme vous l’avez vous même reconnu, « descente rapide » cela ne fait pas vendre.
    Après, en ce qui me concerne, je cherchais juste à relayer une information qui me semblait importante. Car avec cet article je n’ai rien d’autre à espérer que de toucher les droits d’auteur prévus par le site pour chaque article paru (1€). Que j’ai 100, 200 ou 300 lecteurs, ça ne m’apportera rien de plus que la satisfaction.

    Cordialement, jcd51

  7. Le fait est que je ne comprend pas comment on peut justifier de « trafiquer » une information dans le seul but de faire du sensationnel et de vendre plus. Ce n’est plus du journalisme je trouve et c’est bien dommage…

    J’espère que vous avez compris que ce n’est pas vous et votre article en particulier que je critique. 😉 mea culpa

  8. @ Nabu,
    En même temps il n’y aurais pas eu de baisse de la pressurisation de la cabine, les pilotes n’auraient pas été obligés d’entamer une descende d’urgence de 8000 mètres. Après il est vrai que je me suis mal exprimé dans l’article, en omettant d’effectuer la relation de cause à effet entre la dépressurisation et la « chute », j’en suis désolé.

    Ensuite, vous dites:
    « D’autre part, ce n’est pas parce que les autres journalistes sont mauvais, que vous avez le droit de vous rabaisser à leur hauteur ».
    D’une part je ne jugerais le travail des journalistes, je ne suis pas qualifié pour ça. D’autre part, ne jugeant pas les « autres journalistes », je ne cherche ni à faire mieux qu’eux, ni à me mettre à leur hauteur, mais juste à relayer une information du mieux que je puisse (même si c’est parfois fait maladroitement).

    Cordialement, jcd51

  9. @ Nico,
    Rassurez-vous je n’est rien pris pour moi-même. Au contraire, il est toujours bon d’être confronté à la critique, qu’elle soit bonne ou mauvaise.
    D’ailleurs je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait qu’il est anormal de trafiquer une information juste pour vendre plus.

    Cordialement, jcd51

  10. 20 minutes
    Le site du journal 20 minutes indiquerait qu’un avion de la compagnie Easyjet se serait également posé en urgence à Nantes ce mardi suite à une dépressurisation…
    Si c’est confirmé (car c’est les seuls qui l’annonce), ça va apporter de l’eau au moulin des détracteurs des low costs.

  11. En fait il y eu une rectification sur le site de 20minutes. Il ne s’agirait pas d’une dépressurisation, mais seulement de trois passagers âgés ayant fait des des malaises respiratoires. L’avion se serait ainsi posé suivant les procédures de sécurité.

  12. Je trouve dommage que cet article soit trop court et pas assez développé…

    En effet, il aurait été intéressant d’apprendre quelles procédures doivent être mises en place lors de la dépressurisation d’un avion de ligne…
    Ce qu’il faudrait savoir c’est qu’un avion ne chute pas de 8000 mètres… En effet, en cas de dépressurisation brutale, les pilotes de l’appareil adoptent trois procédures d’urgence :
    – ils mettent leurs propres masques à oxygène,
    – ils font tomber, du plafonnier (sous les racks à bagage à main) les masques à oxygène destinés aux passagers, qui n’ont plus qu’à se les mettre sur le visage,
    – ils perdent rapidement de l’altitude, d’où impression de chute, ce, de manière à amener l’appareil à une altitude respirable…

    De toutes les manières, au moment du décollage, les consignes de sécurité sont rappelées par l’équipage, avec, notamment, les instructions pour mettre le masque à oxygène sur son nez… De plus, les passagers doivent attacher leurs ceintures de sécurité -et c’est rappelé par l’équipage- et redresser leurs sièges…

    Voilà pourquoi l’avion n’a pas chuté de 8000 mètres : à aucun moment ses pilotes n’ont perdu le contrôle !

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