Logé, entre la méditerranée et la France, la principauté de Monaco est un peu à l’étroit en matière d’immobilier. A fortiori quand on connait la demande pour ce lieu mythique. Les projets Tamaris et de l’Îlot Rainier III illustrent les efforts (et les difficultés) des autorités monégasques pour faire face à cette problématique.
La principauté de Monaco est le deuxième plus petit Etat souverain au monde après le Vatican. Les 31’000 habitants de la ville se répartissent sur les 2,2 kilomètres carrés du Rocher. Et comme la demande internationale se fait toujours plus pressante, les autorités locales multiplient les projets ambitieux pour construire de nouveaux logements.
Ces dernières années, les deux principaux dossiers de construction ont concerné l’Îlot Rainier III, livré en 2012 et le projet Tamaris, actuellement en construction. Deux projets menés par le Groupe Marzocco qui doivent permettre de faire diminuer (temporairement) la pression immobilière à Monaco.
L’îlot Rainier III est un ensemble immobilier regroupant 343 logements répartis sur 4 bâtiments (et comprenant également 650 places de parking, un autre problème brulant à Monaco). Des logements de standing ayant obtenus la Certification haute qualité environnementale pour une surface de 65’000 m², dont 35’000 m² pour la superstructure.
Le projet Tamaris, est pour sa part toujours en construction et comportera 63 logements sur l’Avenue Pasteur.
Conscient que les limites terrestres de la ville sont presque atteintes, le Prince Albert II a décidé de bâtir… sur la mer.
Ainsi, la principauté compte ronger 5 à 6 hectares sur la Méditerranée au large du quartier Larvotto afin de construire un éco-quartier qui regroupera des logements de très grand luxe, des commerces, des bureaux, des équipements publics, des parcs de stationnement publics et privés, mais aussi une marina d’environ 30 à 40 anneaux.
Histoire à suivre …