Google Glass: êtes vous prêt à devenir un RoboCop?

 Cette année 2013, ce sera à Google de révolutionner le monde de la technologie en créant un nouveau marché: celui des lunettes à réalité augmentée. Les Google Glass sont un accessoire destiné à être porté, telles des lunettes classiques… Sauf que d’un mot, vous aurez la météo à portée d’œil, ou l’itinéraire GPS que vous désirez. D’un effleurement du doigt, vous pourrez prendre une photo ou une vidéo de ce que vous voyez. Les Google Glass vous obéissent au doigt et à l’œil, mais est-ce vraiment une bonne chose? 

 

 Souriez, vous êtes filmés!

Cette avancée technologique énorme marquera la quasi-disparition de votre vie privée. 

Si vous croisez quelqu’un portant ces lunettes, vous êtes peut-être déjà sur Facebook et 

YouTube. 

Un Smartphone classique ne permettait pas de filmer avec discrétion: vous aviez encore 

votre mot à dire pour donner, ou non, votre accord. Mais maintenant, c’est fini… Vous 

serez dans l’insécurité de ne pas savoir si ce que vous êtes entrain de faire est vu par 

toute votre famille et amis ou non!

 

Cerveau, reviens moi!

Il n’y a pas longtemps, c’était Douglas Coupland qui suggérait qu’internet et les nouvelles 

technologies modifiaient l’organisation de notre cerveau, et sa manière de fonctionner. "I 

miss my pre-internet brain", peut-on lire sur une de ses toiles. Soit: "Mon cerveau d’avant 

internet me manque". 

Avec ces lunettes, il y a de fortes chances qui notre cerveau subisse un changement de 

fonctionnement encore plus brutal. Vous connaîtrez l’histoire de la Tour Eiffel ou d’un 

sportif rien que d’un toucher du doigt. Pourquoi donc travailler sa mémoire, lorsque l’on a 

avec nous le savoir de l’humanité entière, à un mouvement d’œil près? "J’ai peur, les 

capacités de mon cerveau diminuent", dirait Orelsan dans Suicide Social. 

 

Alors, toujours partant?

On n’est pas encore à l’extension de mémoire, greffée sur votre cerveau, décrite dans 

les romans de science fiction, mais on s’en approche. Je pense que cette année, ces 

Google Glass vont faire un flop: trop cher, et puis les gens ne sont pas assez habitués à 

ce genre de technologie pour être vraiment séduits… Tout ce qui est trop nouveau est 

repoussant, c’est presque expérimental…

Cependant, je suis presque certain que dans 10 ans, peut-être 15, le Smartphone sera 

ringardisé par ce genre de gadget, sous forme de lunette ou de montre, la balle est dans 

le camp d’Apple et Google…

Et vous, seriez-vous prêts à devenir mi-humain mi-robot?

11 réflexions sur « Google Glass: êtes vous prêt à devenir un RoboCop? »

  1. Si quelqu’un décide de m’offrir ces lunettes, je suis prêt à les utiliser. D’ailleurs, si vous voulez me les offrir, pour que je les teste en « réel » (avant de répondre à toutes vos questions à ce sujet pour un prochain article), c’est OK pour moi…
    Mais je n’ai pas quinze cents euros (si je me rappelle bien, voire plus ?) à mettre pour acheter ça…

  2. 1 500€. Et même si on me les offre, je en suis pas sur de porter ça… C’est vraiment pas « humain », d’avoir un écran en PERMANENCE, après t’es happé par le système, c’est comme si Google avait un espion partout… Ils savent ce que tu vois, ou tu es, ce que tu y fais…

  3. cela signerait définitivement la fin des liberté individuelle pour le plus grand plaisir de nos gouvernements !

  4. Pas « humain » ?
    Avec tout ce qui n’est pas « humain » (ou, en tout cas, qui ne l’était pas voici quelques siècles (ou même voici quelques décennies), avec tout ce qui n’est pas « naturel », et qui fait pourtant partie aujourd’hui de la vie de tous les jours, je me dis que nous sommes bien mal placés pour dire que nous refuserions quelque chose parce que cela grignoterait un peu de notre humanité, parce que cela ne serait pas « naturel ».
    Est-ce humain, par exemple (et je me contenterai d’un seul exemple), de prendre une voiture pour faire cinq kilomètres (quand nos ancêtres parcouraient allègrement cette distance plusieurs fois par jour, à pieds) pour se rendre à la salle de gym pour s’y faire suer sur des tapis ou sur des machines ?
    Personnellement, cette « extension » électronique de mon organisme humain ne m’ennuierait pas plus qu’une paire de lunettes « normale » (une paire non « googlelisée », quoi) … ou qu’un smartphone (voire moins, parce que ce serait plus facile à manipuler) … ou qu’un pacemaker ne doit gêner quelqu’un qui a un problème cardiaque…

    Bon, maintenant, on n’est pas non plus obligé de porter ces lunettes 24/365…
    Mais j’avoue que depuis que je me suis mis au GSM il y a une quinzaine d’années, j’ai énormément de difficultés à m’en passer (je viens d’acheter un smartphone, et je sens que ça m’est déjà bien utile au point d’également commencer à en avoir besoin alors que l’an dernier je n’en voyais pas l’utilité). Donc, je suppose que, demain, si vous m’offrez une paire de lunette « G », je finirai par les trouver tellement utiles que je les porterai plus de la moitié de la journée…
    Tout en trouvant ça « naturel », voire « humain »…
    Après tout, un ordinateur, ce n’est pas humain, que je sache, et vous et moi nous en servons quotidiennement…

    (suite ci-dessus)

  5. (…)
    Reste cette fameuse liberté individuelle, dont on me rabâche les oreilles dès que je lis quelque chose qui se rapporte de près ou de loin à Google par exemple (ou à des projets de faire des « fichiers » sur ceci cela) … liberté qui n’est, à mon sens, qu’une pure invention !
    Rectification : la liberté en elle-même n’est pas une invention.
    Vous avez effectivement la liberté de faire ce que vous voulez.
    Ça, c’est vrai…
    D’ailleurs, s’il y a de temps en temps un chauffard qui se fait flasher, ou un crime qui est commis, c’est bien la preuve que vous avez (nous avons, tous) une liberté totale de faire ce que vous voulez (même de faire ce qui est « mal »).
    Ce qui est une invention, c’est de croire que vous avez la liberté de faire ce que vous voulez … [i]secrètement[/i] !

    Toutes vos actions sont surveillées depuis très longtemps ! Et ça ne va pas aller en diminuant !
    Alors, laissez-moi rire quand on me parle de cette fameuse liberté individuelle !

    Si vous revendiquez réellement une liberté individuelle, commencez par vous désinscrire de votre mairie, brûlez tous vos documents administratifs, supprimez vos comptes bancaires, n’utilisez plus votre ordinateur (et surtout pas Internet ni Google), et toute cette sorte de chose…
    Ou alors, acceptez d’être traqué 24/365 et cessez donc de radoter avec cette prétendue liberté, ou plutôt cette prétendue « vie privée » (puisque c’est plutôt de cela dont il s’agit).

    Personnellement, ça ne me gêne pas.
    Par exemple, en grattant un peu les fichiers issus de l’utilisation de mes cartes bancaires, « on » peut savoir que j’étais à Châtillon lundi, que j’ai acheté du fromage à l’ananas (et une dizaine d’autres machins) à Mettet mardi, que mercredi j’étais à Uccle, etc. …
    Quand je lis ma messagerie, je sais que « on » sait de quoi il est question dans les mails, ce qui permet d’afficher une pub ciblée…
    Et alors ?
    J’ai l’habitude d’être « fiché » depuis ma naissance, en quoi cela me gênerait-il de savoir que je le suis de plus en plus chaque jour. Ha, oui, c’est vrai que si je décide d’aller tuer mon voisin, forcément, je laisserai plus de traces qu’il y a un siècle. Mais, bon, justement, je n’ai pas envie d’aller tuer mon voisin… Alors ?

  6. [b]C’est un article de pub[/b]

    Rien n’est plus naturel, l’invention de la fourchette a transformé la denture en quelques générations …..

    L’avenir de l’homme sera transhumaniste, ou ne sera pas ne faisons pas la fine bouche, les lunettes Google tout le monde va s’y mettre……

    Le vrai problème, c’est l’omniprésence de Google!

    Pq faire de la pub ?

  7. T’inquiète, Libertus !!!
    la date de la fin de Google et de Verichip est arretée !
    Ca va « chabler » !!!

  8. C’est bien ce que je dis… L’objet en lui même sera à la mode dans 3 ans, et complémentèrent out dans 15 ans. Mais autant de pouvoir entre les mains de google, moi je dis non…

  9. EricPomme: alors un jour ça te servira peut-être de tuer ton voisin, comme par exemple si on devait défendre la France dans ces conditions comme lors de la seconde guerre mondiale, ça serait impossible… Si toutes ces infos tombent entre de mauvaiises mains…

  10. La justification classique, déjà lue au moins vingt ou trente fois dans chaque débat sur la constitution de « fichiers » (houuu, le vilain mot qui fait peur…) : et si ça tombait entre de mauvaises mains ?
    Bah, oui, et si ça tombait entre de mauvaises, mains, que se passerait-il ?

    On agite toujours cet épouvantail, mais je voudrais savoir ce qu’il pourrait bien y avoir (de plus que ce qui existe déjà maintenant) derrière ledit épouvantail.

    C’est qui, qui aurait cette « mauvaise main » ?
    Nos gouvernements ? Ils en savent plus sur nous que nous-mêmes n’en savons sur nos propres personnes !
    Nos banquiers, nos assureurs, … ? Idem : ils en savent plus déjà aujourd’hui sur nous que nous le croyons (enfin que vous le croyez, parce que moi, il y a longtemps que je ne me fais plus d’illusion).
    Alors, qui ?
    Un criminel ? Bof, je vois difficilement ce que pourrait faire un criminel de l’information stockée sur le fait, par exemple, que je suis passé devant la tour Eiffel ce matin (et que mes lunettes en auraient profité pour afficher qu’elle mesurait trois cents mètres de haut), que j’ai regardé « House » à la télé hier (hier ou je ne sais quand ni si ça passe encore) ou que j’ai commandé une lasagne chez Findus la semaine dernière…

    C’est alors que, dans les discussions, l’on en arrive à l’inévitable point « G » : si Hitler avait eu des fichiers comme ça à sa disposition, que n’aurait-il pas fait pendant la 2e guerre mondiale. Bin, oui, je me demande ce qu’Hitler aurait fait avec l’information capitale de ma visite à la tour Eiffel…

    Alors, pour répondre au fait que je serais amené à tuer « pour de bonnes raisons », personnellement, je me dis que la seule bonne raison (et encore, moralement, je n’en serais pas fier, mais, bon, je ne suis pas un saint) de tuer quelqu’un, c’est UNIQUEMENT pour me défendre ou pour défendre mes proches.
    Défendre un pays, pour quelle que raison que ce soit, religieuse, politique, linguistique, …, ça ne fait pas partie de mes « bonnes raisons de tuer ».

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