la guerre est un art à part entière. Aussi déplorable puisse -elle paraitre pour les nombreuses victimes innocentes qu’elle fait, elle mérite bien ce titre dont la parfaite maitrise est absolument requise avant de s’aventurer dans un quelconque chemin qui mène tout droit vers elle.
Cela aurait été un coup d’état savamment orchestré par quelques militaires manipulés que Khadafi serait déjà de l’histoire ancienne pour Sarkozy. Quel président africain, défunt, ou encore en vie n’a t-il pas expérimenté ces putschs à la senteur nauséabonde de l’Élysée? Quels autres n’ont-il pas senti, suspendue au dessus tête comme une épée de Damoclès la menace perpétuelle de se faire destituer s’ils venaient à mécontenter Paris?
Mais la loyauté dans les pays fortement islamisés est d’autant plus sacrée que trahir est perçu comme un acte qui conduit directement en enfer. Alors dans l’impossibilité de le faire poignarder par ses propres collaborateurs, il faut se résoudre à faire la guerre au roi des rois d’Afrique, surtout qu’on ne supporte plus de le voir se pavaner, fieffé imposteur passant pour le maitre du pré-carré qu’on a mis tant de combines à avoir. Cependant, Kadhafi dans cette guerre que la France lui fait injustement par des supposés rebelles interposés, a l’avantage de expérience et des grands combats dans lesquels ses ennemies sont de l’ordre des USA. Et la France a surtout la honteuse réputation de n’avoir jamais gagner de guerre. Algérie, Dien-Bien fu, la seconde guerre mondiale… et maintenant la Libye? L’échec est tellement pattant qu’il faut tricher, pris par le vertige de la peur. Il faut tricher comme on l’a déjà fait ailleurs et surtout comme on l’a fait au début de cette guerre en prétextant de la protection de civils pour tenter d’assassiner Kadhaffi. Il faut tricher comme on a contraint la CPI après un lynchage médiatique d’inculper le dirigeant libyen afin de mieux l’isoler et justifier par le droit son meurtre. Il faut tricher en violent l’embargo sur les armes en Libye. C’est ce qui explique ces quatre tonnes d’armes et de munitions apportés aux rebelles par la France pour en finir avec le régime de tripoli. Et l’Élysée ne s’est même pas foutu de le nier, mieux, elle a elle donné l’information à la presse, au grand mépris des énormes conséquences que cela pourrait avoir sur la suite des événements. En se plaçant sous l’angle que la France qui se targue depuis des décennies au point de crever les regards d’être une puissance au même titre que les USA fait ce qu’elle veut, on prendrait peur pour Kadafhi et tous ceux qui croient en sa cause. Car si toutes ces tonnes d’armes débarquent à Tripoli, s’en sera fait pour les partisans de la Jamahiriya. Mais il n’en est rien, et si la France est encore une puissance, ses serres sont désormais en argile. Et devant la défaite de la coalition qui arrive à grand pas, l’envoie de ses armes aux rebelle n’est que la matérialisation de la peur. Une peur panique doublée de honte qui fait violer le droit international sans scrupule. Le président de la commission de l’union africaine Jean Ping a denoncé un acte qui pourrait compromettre la situation en Libye, alors que l’organisation propose une solution politique pour la sotie de crise. La divergence va grandissant au sein des membres de la coalition, et la chambre des représentants au USA, vient de refuser l’entée en guerre de l’armée américaine appelée en rescousse .
" on ne peut pas toujours aider la France" dira en substance le président de ladite chambre, le républicain John Boehner. Kadhaffi plus que jamais est remonté à bloc et affirme même qu’il n’est pas question de son départ du pouvoir . Il est du reste en passe de réaliser sa promesse de la longue guerre qu’il avait juré aux occidentaux.
Dans un tel bras de fer, c’est celui qui a plus à perdre qui signe l’armistice. Et entre dix millions de dollar que couté la journée de combat et le bilan de fin de mandat qu’il faudra justifier pour convaincre l’électorat français, Nicolas Sarkozy de Naggy-Boska devra vite choisir. Après l’euphorie vient la lucidité d’esprit qui elle-même est suivie par la sagesse.
L’ETOILE DESCENDANTE DE L’OTAN :
Ca va mal pour les crusaders !!!
Les rebelles libyens en lutte dans l’ouest du pays
se sont retirés vendredi de Bir al-Ghanam, à 80 km
au sud-ouest de Tripoli qu’ils avaient atteinte le
week-end dernier !!!