Nicholas Sarkozy : De l’impopularité au manque de respect?

  Jamais un président de la 5e République n’aura concentré en lui seul autant d’exaspérations et de mépris de la part de ses concitoyens mais aussi des citoyens du monde entier. Je n’ai rien contre la personne Sarkozy,  mais il faut se rendre à l’évidence que de ses « casse toi pov’ con » aux « « Carla et moi c’est du sérieux » que l’homme n’est pas, excusez moi, si présidentiable que ça. Le président se doit  d’être un homme rassembleur, charismatique, responsable, respectueux et sérieux. Et Nicholas Sarkozy n’est rien de tout cela. Je n’ai aucune affinité avec ne serait-ce qu’ un courant politique français, mais  j’ai aimé voir Chirac devenir président et malgré ses quelques tracas j’ai aussi aimé sa présidence car cet homme a su honorer, oui il n’est de tout de même pas un saint, le fauteuil présidentiel.

Comme si les français avaient compris l’erreur qu’ils ont fait, la côte de popularité de Nicholas Sarkozy n’a cessé de baisser depuis son élection. Il faut avouer que devant une Ségolène Royale pleurnicharde à la télévision, le choix n’était quand même pas si cornélien que ça. Mais l’impopularité de Sarkozy ne s’arrête pas seulement sur le sol hexagonal, je peux vous assurer que là où je vis, les vidéos gags du président que ne manque de nous concocter Yann Barthez sont très appréciées.

Comme l’a décrit Le président Jacques Chirac dans ses mémoires, Sarkozy est un homme impatient et près à tout pour arriver à ses fins. Il n’a pas manqué d’endoctriner la population sur l’insécurité du pays lorsqu’il était Ministre de l’intérieur, et ayant échoué sur ce thème après son élection, ses cibles préférées sont maintenant l’immigration (responsable de tous les problèmes de la France), l’islam (qui ne favorise pas l’intégration) et la division (vrais français et les français de seconde zone), tout ça dans l’espoir de s’attirer la sympathie de l’électorat de l’extrême droite.

2012 c’est dans moins d’un an, les français seront ils pour autant au rendez vous ? Là où sa côte a sérieusement commencé à dégringoler c’est quand il décida de mettre son fils, Jean Sarkozy, à la tête de l’EPAD. Jean qui pourtant n’est même arrivé pas à valider son droit de passage à la Fac, obligé d’aller en session de rattrapage. Aurait-il confondu la république avec une monarchie. Si sa taille rappelle Napoléon Bonaparte, je crois qu’il s’est bien trompé d’époque.

Déjà entarté lorsqu’il était ministre de l’intérieur (voir la vidéo en bas de l’article), c’est son agression d’aujourd’hui en marge d’une visite près d’Agen, en Lot-et-Garonne, qui remet une couche sur l’image de la personne Sarkozy, et par là même le respect de son statut de président. A cela on peut toujours  ajouter  le refus d’un couple de se dire OUI dans une mairie devant un portrait de Sarkozy,  un fait unique et le portrait du président a dû être enlevé. Oui un homme avait tenté d’assassiner Chirac, mais l’homme en question  était de tendance suicidaire et pour citer ses propres mots était dans une espèce de délire mégalomaniaque. Mais l’homme qui a agressé physiquement Sarkozy aujourd’hui avait toute sa tête. L’homme, âgé de 32 ans et habitant dans le Lot-et-Garonne, a agit selon des témoins de la scène sous le coup d’un "ras le bol général".  On en saura surement un peu plus les motivations de l’homme pour poser un tel acte.

En 4 ans de présidence, Si Fillon  a réussi à toujours sauvegarder son poste, les français ont assisté à une véritable valse des ministres avec pas moins de 5 remaniements. Des évincés pour agression sexuelle, au conflit d’intérêt et connivence avec les dictateurs en passant par des condamnations pour racisme, les ministres de Sarkozy n’ont pas cessé de faire parler d’eux. L’hyper-président qui a  finalement compris qu’il ne peut pas gérer tout seul les affaires de l’Etat, se veut rassurant et demande à ses disciples de travailler plus  et de moins parler, un constat et une sagesse  qui viennent un peu tard malgré  son optimisme exagéré au vu de son record d’impopularité.

Nicholas Sarkozy Entarté

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Nicholas Sarkozy agressé 

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