Ai-je besoin de vous dire, que je suis toujours émerveillé par les avancées de la science et ne manque jamais de m’informer plus en avant de toute nouveauté ?
Ainsi il y a peu j’avais pris sur la fin une émission télévisée, dans laquelle quelques scientifiques échangeaient leurs avis sur les progrès de la neurobiologie et neurochimie.
Par le plus grand des hasards, j’ai de nouveau entendu parler de ces sciences par d’autres spécialistes en la matière, à la radio cette fois.
Comme les propos étaient contradictoires, je me suis renseigné par moi-même dans quelques revues scientifiques et sur internet.
Ce que j’ai découvert m’a autant fasciné qu’effrayé et je me suis demandé si certains docteurs Mabuse, n’allaient pas un jour franchir les limites de l’éthique médicale.
Je vous invite à vous faire votre propre opinion…
Depuis quelques années dans nombres de laboratoires ont été mis au point, divers dispositifs de commandes cérébrales, qui ont par exemple permis à des patients sévèrement handicapés de diriger uniquement par leur force mentale, des prothèses robotisées ou systèmes informatiques.
Dans un premier temps j’ai trouvé cela merveilleux, jusqu’à ce que je me demande si un scientifique peu scrupuleux ne tenterait pas un jour, par le biais de ces technologies de manipuler le cerveau humain à des fins peu louables.
Tout commence avec une expérience réalisée en 2011 par des laborantins membres de l’équipe de Sam Deadwyler de l’Université de Caroline du Sud (Californie), qui avaient réussi à l’aide d’un implant cérébral de leur invention, à rétablir sur des rats de laboratoire des souvenirs qu’ils avaient perdus.
De plus ces chercheurs affirmaient, que dans le cas d’animaux n’ayant pas de troubles de la mémoire, l’implant permettrait de "booster" la capacité mémorielle.
Presque simultanément des scientifiques japonais dirigés par Shinji Nishimoto, réussissaient à l’aide d’un ordinateur et d’un scanner, à extirper du cerveau de 3 volontaires, des images très précises d’un film qu’ils avaient visionné ensemble.
Une autre équipe américaine en 2012, parvenait à l’aide d’électrodes temporales et d’un logiciel, à enregistrer l’activité des neurones de 15 sujets auxquels ont avait fait lire une liste de mots et à les retrouver par une analyse des ondes cérébrales.
Au cours de la même année toujours aux Etats-Unis, il fut "greffé" avec succès, des souvenirs sur des parties du cerveau de rongeurs.
Il est clairement établi que rien ne s’oppose désormais, au fait que l’on "injecte cérébralement parlant", de fausses informations ou souvenirs dans l’hippocampe d’un sujet, puis que celui-ci puisse les restituer et pire, être persuadé de les avoir vécus.
Les exemples foisonnent et on ne nous dit certainement pas tout.
Il est évident que ces nouvelles techniques, pourraient être fort utiles dans le traitement de troubles neurodégénératifs (on pense à la maladie d’Alzheimer), mais on ne peut s’empêcher d’imaginer des manipulations malveillantes du cerveau de certains hommes, afin de les obliger à agir contre leur volonté propre.
Mais voyons. Contrôler une personne on y est déja. Et d’ailleurs, controler une personne contre son gré serait stupide. Mieux vaut lui faire croire que c’est de son gré. Je tiens à préciser que cette « science » existe déja. Elle s’appelle le marketing. 😉