Le dysfonctionnement de la flore intestinale accroit le risque d’obésité

L’obésité est, pour les médecins, une des maladies du siècle : 23% de la population est en surpoids. Les scientifiques cherchent toujours les causes de l’obésité. D’après les études menées par des chercheurs de l’INRA et du Danemark, le dérèglement de la flore intestinale aurait un effet sur l’obésité. Les personnes sujettes à l’obésité auraient un déficit de bonnes bactéries dans la flore intestinale. Ces études confirment celles des chercheurs d’Harvard, qui remarquaient que la perte de poids était due au bon fonctionnement de la flore intestinale. Les chercheurs l’ajoutent au manque d’activité physique et à la mauvaise alimentation.



 Le dérèglement de la  flore intestinale augmente le risque d’obésité

La flore intestinale fonctionne bien quand les personnes ont suffisamment de bonnes bactéries. Ces bactéries permettent une bonne digestion et elles aident à combattre les mauvaises bactéries. Pour les scientifiques, le manque de bactéries augmente le risque d’obésité, d’avoir du diabète, de contracter des maladies cardio-vasculaires. Ces études ont été faites sur deux groupes différents : chacun avait une déficience de bactéries qui différait avec l’autre. Le groupe qui avait un gros dysfonctionnement de la flore intestinale, prenait plus de poids dans le temps. Le déficit de ces bactéries était important car 8 groupes de bactéries étaient peu ou pas présentes.  

Les scientifiques espèrent, un jour, restaurer les bonnes bactéries de la flore intestinale  La flore intestinale contient diverses bactéries et certaines peuvent manquer, ce qui peut provoquer une prise de poids. Les scientifiques voudraient restaurer les bonnes bactéries pour éviter le risque d’obésité. Pour le moment, les scientifiques ont réussi à palier le manque de ces bactéries sur les personnes en surpoids par un régime riche en fibres et en fruits et légumes. Ce régime régénère la flore intestinale. Les bonnes bactéries se sont régénérées avec le régime. Grâce à ces études, les nutritionnistes pourront préconiser un régime plus individuel car chaque personne est différente. Cette étude pourrait amener à un dépistage pour détecter le déficit en bactéries. De plus, les scientifiques ont prescrit lors de leurs études des probiotiques : ce sont des compléments alimentaires sensés palier le manque de bactéries. Les  essais n’ont pas été très concluants car la flore intestinale gardait un déficit en bactéries.

 

A mon avis, les scientifiques essaieront toujours de trouver une solution pour diminuer le risque d’obésité. Ce thème est difficile à aborder car beaucoup de personnes se sentent concernées. Pour ma part, ces études donnent trop d’espoir aux personnes qui essaient de maigrir.  Les études concernant l’obésité sont dans l’air du temps car il y a un diktat de la minceur. Je reconnais que c’est aussi pour la prévention des risques de maladies cardiovasculaires mais il n’y a pas que cette raison. Le régime à base de fibres et fruits et légumes n’est pas forcément toléré par tout le monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.europe1.fr/International/Obesite-la-faute-a-la-flore-intestinale-1622955/

 

 

http://www.nature.com/nature/journal/v500/n7464/full/nature12506.html

 

http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/sante/20111026.OBS3251/probiotiques-pas-de-modification-evidente-de-la-flore-intestinale.html

 

 

Une réflexion sur « Le dysfonctionnement de la flore intestinale accroit le risque d’obésité »

  1. fruits et légumes? Pas uniquement …il faut chaque jour des exercices physiques ou du sport!

Les commentaires sont fermés.