L’excision, action de supprimer certaines parties génitales de la femme est depuis plusieurs décennies combattue par la plus part des états africains. Ce fléau suscite des polémiques aussi bien au niveau des décideurs qu’au niveau des traditionnalistes.

Pour les décideurs, la jeune fille excisée court de grands dangers parmi lesquels la stérilité et les infections. Ces dangers contribuent a la perte de celle-ci. Les traditionnalistes quand a eux estiment que cette pratique est nécessaire à la jeune fille, elle se présente comme une initiation au même titre que la circoncision chez le petit garçon. Pour eux une fille non excisée n’est pas digne d’avoir un foyer. Ils pensent que l’excision permet a la jeune fille de s’affirmer en public. Cela s’explique   par le fait que dans certains villages de la CI, une femme non excisée n’est pas autorisée  à s’exprimer lors des débats, des prises de décision des cérémonies et manifestations coutumières. Fort des ces opinions (conceptions, positions) et découvertes, les autorités  africaines en général et les ivoiriennes en particuliers ont pris des positions en adoptant des mesures draconiennes afin d’éradiquer ce fléau du continent. Ces mesures adoptées  par les autorités se veulent strictes. Nous en avons pour preuve l’action du ministère de la femme et de la famille en C I. En effet ce ministère conduit par Mme Koudou Koffi Raymonde a entrepris des actions d’une telle envergure courant fin janvier 2012 dans la région du Hambol, précisément dans le département de Dabakala. Cette action avait donc pour but d’interpeler  les populations de cette localité sur les dangers liés à la pratique de l’excision. Au regard de cette visite de terrain du ministère en charge de ce fléau, nous pouvons penser que l’excision est encore présente en CI. Toute fois l’engagement du gouvernement et les actions du ministère de tutelle parviendront à éradiquer définitivement ce fléau qui fait tant de victimes en CI.