Les réactions de l’Europe aux « appels du pied » de Monsieur François Hollande sont très nettes : il n’aura pas le soutien de l’Europe capitaliste.
Une désillusion pour ce candidat qui multipliait les contacts avec les pays voisins en oubliant tout de même que ces élections sont nationales. La campagne pour une présidence européenne n’est pas encore à l’ordre du jour et il est facile pour monsieur François Hollande de dire, maintenant que l’avis européen est tombé, que les français ne doivent pas se laisser influencer par l’Europe ! Les « vestes « se retournent tout de même facilement de nos jours.
L’Europe, en pleine formation, gravite autour de quelques pays forts qui constituent son « noyau ». Que l’on soit pour ou contre la construction de l’Europe, les bases sont en place et 27 pays adhèrent à ce projet. Si la communauté européenne poursuit et porte à son terme ce chantier immense et difficile, elle aura besoin de leaders influents et reconnus. Quelques pays dont la France et l’Allemagne, apparaissent comme étant au centre des décisions importantes prises par Bruxelles et ont fait admettre leur influence efficace sur la construction d’une Europe unie solidaire. Fort de ce constat et bien sur si on veut, dans l’avenir, diriger le bateau plutôt que subir les décisions disparates de l’ensemble des pays européens, il est important que le chef de l’état Français soit également reconnu comme un leader européen possible et respecté.
Bien sur il est impossible que l’Europe intervienne sur les élections françaises mais elle va influencer le vote d’une partie de son électorat. Les candidats de tous bords le savent bien et orientent leurs campagnes, en tenant compte de la doctrine européenne et de son orientation politique. Monsieur Nicolas Sarkozy le savait bien en invitant Madame Angela Merkel, précisément le jour de la visite officielle de Monsieur François Hollande en Allemagne ou il poursuit sa campagne européenne. Une manœuvre diplomatique très intelligente, évitant ainsi à la chancelière allemande d’afficher officiellement le rejet de la candidature de Monsieur François Hollande et laisser ainsi, en cas de victoire de la Gauche, une porte ouverte à des relations franco allemandes « Chaleureuses »
Un peu hypocrite tout de même !
[b]Hollande a été maladroit dans sa critique envers l’Europe, c’est d’autant plus regrettable qu’il en est partisan. [/b]
l’Europe, l’Europe, l’Europe,
comme disait le Général !!!
Quelle Europe ?
L’EUROPE soumise aux banques,
ou l’EUROPE soumise à ses habitants !!!
[quote] Les réactions de l’Europe aux « appels du pied » de Monsieur François Hollande sont très nettes : il n’aura pas le soutien de l’Europe capitaliste.[/quote]
je me pose la question:Pourquoi?
Les experts économiques dont la lucidité inouïe et les brillantes prévisions ont bouleversé les esprits depuis 10 ans, devinent – sans rire – dans le programme socialiste une soviétisation de l’économie.
« [i]La France a très peur. La patrie est en danger »[/i]
?!?
Nous vivons probablement le mélodrame le plus pathétique depuis le début du siècle !
Et pourtant j’ai l’impression que les Français s’en foutent : leur seule volonté étant de se débarrasser d’un parjure, d’un fieffé menteur et d’un bluffeur qui les a bien roulés dans la semoule.
Pour ces électeurs, qui entendent supprimer le pouvoir aux oligarques et ploutocrates (sans que ce soit acquis pour autant avec une éventuelle arrivée de Hollande), Sarkozy est déjà « mort », même s’il remue encore un peu mais ce ne sont que les derniers soubresauts d’un agonisant.
[quote][i]Quelques pays dont la France et l’Allemagne, apparaissent comme étant au centre des décisions importantes prises par Bruxelles et ont fait admettre leur influence efficace sur la construction d’une Europe unie solidaire.
[/i][/quote]
[b]jp.Visee[/b]…Même si c’est tentant d’y adhérer, l’Europe « unie et solidaire » n’est jamais qu’un leurre à l’heure actuelle. On en est très très loin.
Par ailleurs, si [i]l’Allemagne et la France sont au centre des discussions importantes prises par Bruxelles, [/i]eh bien, sans vouloir vous offenser il ne faut pas occulter que les décisions importantes sont prises à Londres (City oblige), charge à Bruxelles de les faire digérer aux 27. Ce qui n’est pas tout à fait pareil.
Quant au poids de la France et de l’Allemagne dans les décisions communautaires, c’est grâce aux subtils montages de la Constitution européenne, dans la mesure où les votes des pays membres sont proportionnels au nombre d’habitants de chaque pays.
C’est pour cela d’ailleurs que la France et l’Allemagne ne veulent surtout pas de l’entrée de la Turquie dans l’ensemble communautaire, puisque ce pays occuperait alors le leadership du système.
Les habituels arguments qui nous sont servis de part et d’autre du Rhin, relèvent d’une propagande affligeante.
Erreur de jugement.
Les économistes soutiennent majoritairement la gauche.
Le seul prix nobel d’économie que la France n’ait jamais compté prônnait des solutions proches de celles du Front de Gauche…
Et on peut se demander où va se nicher la rationalité dans ce monde où les [i]esclaves et les sans-grades[/i] défendent leurs maîtres avec un tel acharnement.
Je suis atterrée !
Bonjour,
En complément d’un autre point de vue :[url]http://www.come4news.com/la-finance-sans-visage-est-elle-en-train-de-preparer-une-attaque-contre-la-france-207801#pc_226227[/url]
Savoir que l’Europe va choisir ou, pire, a choisi à notre place est une cause viscérale de rejet de Bruxelles. Et que ce soit la City et Francfort, nos anciens ennemis héréditaires, est tout à fait contre productif. Se sentir encerclé en mettant un bulletin dans l’urne risque de coûter des points à qui a déclaré avoir sauvé la France, l’Europe et le monde en temps de G20 (Choléra?.
Savoir que l’Europe nous dit de choisir ou a choisi dès avant l’élection le candidat à notre place contribue au rejet que nombre d’électeurs ont de Bruxelles. Que ce soit la City et Francfort donc les banques de nos jadis ennemis héréditaires renforce ce rejet. Etre encerclé par 4 pays, à la minute du vote, qui décideraient à notre place contrarie notre indépendance gauloise légendaire et notre complexe de supériorité. Nous savons aussi que le « candidat du peuple » a sauvé la France, l’Europe et le monde en temps de G20 (choléra?) mais la mémoire est volatile.