L’état d’esprit américain: un modèle pour les français

Ces derniers mois, les français n’arrêtent pas de se plaindre: les impôts qui augmentent, les usines qui ferment, le chômage, les prix qui augmentent, les riches qui s’en vont… En bref, la crise. Une ambiance de défaitisme règne dans la France entière, et ce sentiment d’impuissance est encouragé par les médias, qui diffusent toutes les petites défaites françaises, et très peu de ses victoires. Comme dirait Orelsan, au cours de son chef d’œuvre suicide social: "Je comprends que j’ai rien à faire ici quand j’branche la 1". La chanson en entier décrit d’ailleurs assez brillamment la vision que les français ont actuellement de leur pays. Un état d’esprit très négatif, l’opposé exact de la mentalité américaine. 

 L’importance de positiver

La défaite incite la défaite. Vous souvenez vous des résultats catastrophique des escrimeurs français aux J.O. de Londres en 2012? Les premières défaites ont provoqué les suivantes: les escrimeurs pratiquaient leur art dans une ambiance pessimiste, ne leur permettant pas de bien faire ce qu’ils entreprenaient. C’est ce qui se passe actuellement: les élites françaises désertent ce climat pour un pays qui saura les accueillir, cherchent des entreprises qui sauront les mettre dans des conditions de travail agréables et stimulantes. En bref, ils quittent l’équipe qui s’annonce d’elle même perdante, qui n’a plus l’espoir de gagner.

 

La jalousie française 

La plupart des français ne voient pas le succès d’un bon œil, et encore moins s’il s’agit de richesse. En France, les gens sont jaloux. Et c’est tellement plus facile de dénigrer le travail des autres plutôt que de travailler sur soi pour arriver au même niveau…Le succès est rabaissé (taxes énormes, mauvaise image sociale…) alors pourquoi les élites resteraient ils chez les frenchies: ils sont vénérés chez leurs voisins! 

 

Et aux States?

Les américains vénèrent le succès, ils mettent d’ailleurs au premier plan leurs success stories qui font rêver tous les jeunes entrepreneurs talentueux du monde. Il faut y être allé pour le comprendre: ils sont fiers de leur pays, fiers de leur système, et si quelque chose ne va pas, ils ne râlent pas: ils agissent en gardant espoir. Alors il ne faut pas s’étonner que les USA soient numéro un économique, et hors concours sur le plan des découvertes technologiques: ils accueillent les plus grands cerveaux du monde entier. C’est le "brain drain". Je pense que la France devrait réfléchir un peu à ça, juste histoire d’arrêter de perdre toutes ses élites qui la font vivre…

25 réflexions sur « L’état d’esprit américain: un modèle pour les français »

  1. [b]La jalousie française est un cancer qui ronge la société et permet un recrutement massif par ceux qui jurent des lendemains qui chantent : en prenant aux riches (ils sont partis, ah! bon? on se débrouillera avec les classes moyennes!) pour donner aux pauvres, en n’oubliant pas de rémunérer grassement les fonctionnaires chargés d’attribuer le solde des aides misérables … (des sommes importantes ayant « disparues » entre temps, bizarre … )[/b]

  2. Même au sommet de l’État, le président est jaloux de ceux qui réussissent par leur travail. Faut dire que ce président n’a jamais rien fait jusqu’ici !

  3. Gaby, tu es encore un peu jeune pour juger de
    la pertinence d’un modèle , qui joue son succes
    sur la dette
    (10000 Milliards de dollars je te le rappelle)
    et la force militaire .
    Je te rappelle qu’il y a plus de 40% de pauvres
    aux US !
    Je sais que les paillettes de Los Angeles et
    le fric de Las Vegas peuvent attirer la pupille
    des jeunes ;
    mais tu sais…
    plus dure sera la chute !
    allez, on fera le bilan à la fin de l’année !

  4. l’agence de notation Egan Jones – celle qui a déjà baissé
    trois fois la note des États-Unis à AA-, moins biaisée
    que ses trois grandes sœurs , est interdite pour 18 mois
    de noter le pays ; quelle heureuse coïncidence !!!!!

  5. Oui, je suis un peu jeune. Je dis juste ce que j’en pense, et ce que je contraste tous les jours avec plus de 60 millions de français….

  6. LES MEDIA NE PRESENTENT QU’UNE SEULE FACE DES US, GABY,
    sachant que les média sont aux mains des puissances d’argent,
    qui dansent avec les US !!!

  7. Je demande à la modération de ne pas censurer
    mes messages car il y va de[b] l’avertisement[/b] de tout un chacun !
    ce serait criminel de le faire , je dis bien, criminel !

  8. Véritas: tout n’est pas rose dans leur système… Je ne parle ici que de leur mentalité, de leur état d’esprit, qui leur permet d’avancer rapidemment, et de tirer le monde derrière eux avec leurs avancées scientifiques des 10 dernières années. Même si je dois dire que je suis plutôt d’accord avec leur système aussi, qui encourage à agir. Pas comme le système français, dans lequel on peut être mieux payé en restant chez soi, qu’en servant son pays, même en temps que caissier ou serveur!

  9. allez, on fera le bilan à la fin de l’année !
    Personnellement, j’exècre cette « civilisation »
    de cow-boys .

  10. [b]Il n’y a pas que du mauvais aux Etats-Unis, l’excellence le côtoie au pire, chez nous ce n’est guère mieux …[/b]

  11. Oui, on verra en fin d’année… Mais ce n’est que ma vision des choses: j’aime bien quand celui qui est utile est bien payé, et quand celui qui ne fait rien ne l’est pas…

  12. Ayant vécu aux USA, j’apprécie autrement les bienfaits de notre vieille Europe.

    AU premier abord, c’est un pays dynamique, accueillant, ouvert (superficiellement car vous restez un Frenchy), et on a l’impreesion qu’on va pouvoir tout realiser. De superbes paysages.
    Et des medicaments accessibles sans ordonnance.

    Puis, au bout de quelques mois, on nuance

    La sécurité d’abord: pouvoir se ballader en ville a peu pres partout sans avoir de zones à eviter apres 18:00 meme en voiture (sortie des bureaux) , pouvoir faire une promenade en foret sans colt, avoir un systeme de santé accessible quand on se fait mal au dos (çà coute bonbon!)

    Les plages autour de LA ou San Diego ne valent pas ma Mediterrannée.

    Au travail, tout le monde est Vice President , ce qui ne veut rien dire; des ingénieurs mal formés et nuls (il en faut 4 pour faire le travail d’un Allemand ou d’un Français)

    Les rapports sociaux: dis moi combien tu gagnes, je te dirais si je joue au tennis avec toi (ou plus si affin..)

    Des planqués, des magouilleurs, qui ne servent à rien, il y en a aussi qui utilisent la bonne foi de gens anxieux à la dérive (y a t’il plus anxieux et perfectionniste qu’un américain, avaleur de cachets et sous Prozac, paniquant s’il n’y a pas la clim): on les appellent des coachs (comme en France)

  13. Oui , j’ai bien compris que vous etiez
    pour le système « marche ou crève » !
    Continuez de suivre le feuilleton : DALLAS !

  14. Isa3: c’est vrai que je ne suis aux States que depuis pas longtemps, je ne décris que ce que j’y vois, peut-être il y a-t il des aspects que je ne saisis pas… Sinon, ce qui m’étonne, c’est leur amitié pour les français: en fait ils nous adorent! 😉

  15. Aux États-Unis c’est « Yes We can ! »
    En France, c’est « Yes Week-End ! »
    Tout est dit !

  16. flashnext, où habitez vous et que faites vous (etudes ou travail); les contacts entre etudiants sont « super sympa », multiculturels etc, on peut manger toutes sortes de cuisines et l’amitié est fun.

    Au boulot, et si on doit encadrer des Americains, c’est autre chose. Ils sont cependant plus evolués que les Français en matiere de sexisme/ machisme; les femmes ont plus leur mot à dire; je n’oublierais jamais la confiance et l’energie que m’a donnés mon manager américain alors que j’etais une jeune ingénieur peu experimenté, dans les années 70 peu propice au femmes.

  17. Nous n’avons pas le même mode de vie, nous n’avons pas la même mentalité, mais nous sommes très proche, c’est un pays amis !

  18. [b][b]CE PAYS A GRAVEMENT DECHU ![/b][/b]
    « 4 mars 1681 : Fondation de la Pennsylvanie
    Le roi d’Angleterre Charles II Stuart signe le 4 mars 1681
    une charte royale qui attribue à William Penn un vaste
    territoire vierge, situé entre la colonie de New York
    au nord et la colonie de Virginie au sud, en échange
    d’une créance de 12.000 livres de son père.

    William Penn (37 ans) est un membre éminent de la
    Société des Amis, un mouvement religieux plus connu
    sous le nom de [b]Quakers[/b], parce que ses adeptes
    sont pris de tremblements (to quake, trembler en anglais)
    pendant leurs prières.
    Ayant appelé Pennsylvanie (la forêt de Penn) le territoire
    reçu du roi, il décide d’en faire un refuge pour ses
    coreligionnaires et un modèle d’État démocratique.

    L’année suivante, remontant le fleuve Delaware avec
    une centaine de Quakers, il fonde la ville de Philadelphie,
    d’un mot grec qui signifie [b]« Cité de l’amour fraternel »[/b] !
    Penn rédige par ailleurs un code de lois qui se veut
    exemplaire sous le nom de « Great Law » (Grande Loi).
    Il interdit l’esclavage, limite la peine de mort à deux crimes :
    meurtre et trahison, accorde le droit de vote à tous les
    contribuables, impose une formation professionnelle à tous
    les enfants de plus de 12 ans et garantit à tous la liberté
    de religion. »

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