Durban…le Moses Mabhida Stadium.

La Mannschaft a impressionné face à l’Argentine alors que de son côté l’Espagne laisse une impression mitigée. La faveur du pronostic va en faveur de l’Allemagne, mais dans cette Coupe du Monde il ne fait pas bon avoir un statut de favori.

Joachim Low va devoir composer, l’absence de Thomas Müller n’est pas simple à gérer tant l’espoir de la Mannschaft a laissé son empreinte dans ce Mondial. Trochowski aura la lourde de charge de faire oublier le prodige du Bayern de Munich…

Côté espagnol il fallait s’y attendre, Vincente Del Bosque a préféré Pedro à Fernando Torrés. L’avant-centre de Liverpool n’ayant guère convaincu depuis le début de la compétition.

Mr Viktor Kassai libère les deux équipes d’un coup de sifflet énergique.

Une première période ou l’Allemagne subit, prêt à bondir dans les espaces pour crucifier la Roja.

On se rend compte que l’Allemagne parait émoussée, la construction du jeu est hasardeuse, le collectif de la Mannschaft est mis à mal par une excellente équipe d’Espagne.

La revanche du dernier championnat d’Europe…

Après avoir humilié l’Angleterre (4-1), atomisée l’Argentine de Diego Maradona (4-0), la Mannschaft semble se positionner en grand favori de ce nouvel opus entre les deux pays.

L’Espagne remporte la bataille du milieu, étouffant la Mannschaft, qui se retrouve privée de ballons. Le jeu est bien moins fluide, la pression des ibères est permanente, et empêche la Mannschaft de déployer son jeu.

Le rentrant Pedro tourne en bourrique l’arrière-garde allemande, mettant Boateng à la peine. Il est incroyable ce jeu espagnol dans un tout petit périmètre, de voir Iniesta nous livrer une partition haute en couleurs, virevoltant à souhait, maniant le ballon avec une élégance raffinée…

Les minutes passent et l’Allemagne ne parvient toujours pas à se libérer de l’étau ibère. La possession est espagnole, tout comme les occasions. L’Espagne livre la meilleure partie de sa compétition. Le collectif est de retour…

Finalement le but libérateur est venu la ou on l’attendait le moins. Un corner de Xavi, Carlos Puyol à l’affût aux 16 mètres est venu placé un coup de boule rageur qui trompe Neuer. Le capitaine du FC Barcelone va livré une fin de partie héroïque, repoussant toutes les actions allemandes, de la tête, du pied, du tibia !!

Pedro en toute fin de partie, en se montrant trop personnel, alors que Fernando Torres attendait le ballon, s’est emmêlé les crayons dans une dernier dribble complètement inutile, du sabotage !!

Il faut savoir reconnaitre l’évidence, l’Espagne a maitrisé son sujet du début à la fin, une maitrise technique qui a étouffé l’Allemagne.

La Mannschaft n’est pas parvenu à atteindre son but, la quatrième étoile. Cette équipe est jeune, tout l’avenir lui appartient. Une petite polémique a opposé le capitaine de la Mannschaft à Ballack venu en visiteur. Des sources proches nous révèlent qu’une altercation a eu lieu entre les deux hommes, tout de suite démenti par le staff de la Mannschaft…de cause à effet !

Bravo à l’Espagne qui a traversé bien des épreuves pour se retrouver en finale, en devenant presque un invité surprise. Si la Roja est capable d’aligner deux parties de cette intensité on peut se préparer à regarder une très grande finale de la Coupe du Monde.

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