Ce ne sera pas un match à graver dans les annales. Dimanche soir, à Vienne, l’Espagne s’est qualifiée pour les demi-finales jusqu’au bout du suspens, c'est-à-dire aux tirs aux buts. Jusqu’au bout du suspens certes, mais aussi jusqu’au bout de l’ennui. En effet, les deux formations ont développé un jeu terne et morose. L’importance de l’évènement semblait avoir stupéfié les deux équipes. Aucune des deux ne se risqua à créer un surnombre. La première mi-temps a donc été très calme avec une légère domination espagnole. Les italiens faisant un mur, les espagnols durent tenter leur chance de loin mais sans réussite suite aux frappes lointaines de Villa (25) ou Silva (32).
L’Italie, elle, en l’absence de Pirlo et de Gattuso ne s’est pas non plus montrée dangereuse et n’a eu que pour occasion en première période, une tête de Perrotta arrêtée par Casillas (19’). Au retour des vestiaires la situation resta identique. Cependant une grosse occasion de chaque coté du terrain anima un peu le public venu en nombre. A la 61e minute, suite à un dégagement du poing de Casillas en catastrophe car Toni pressait, Camoranesi récupéra le cuir et força Casillas, revenu dans ses buts, à la parade. Les espagnols ripostèrent par l’intermédiaire de Senna dont sa frappe toucha le poteau suite à une déviation de Buffon. Les équipes n’arrivant pas à, se départager, l’arbitre emmena pour la troisième fois durant ces demi-finales, les deux formations aux prolongations qui n’eurent pour effet que d’amplifier l’ennui manifeste dans les tribunes. On emmena donc les deux formations aux tirs aux buts où Casillas fit grande impression en arrêtant la seconde et la quatrième tentative des italiens et en qualifiant donc son équipe en demi finale face aux russes. Cette demi finale s’annonce passionnante et les espagnol devront plus se risquer que ce qu’ils ont fait dimanche car les russes ont prouvé qu’ils étaient en forme.
ouh……..
Comme prévu un non match, ennuyeux à souhait, c’est pour cela que je n’ai même pas daigné pondre un article, n’ayant rien de concret a proposer en lecture pour tenter d’apporter un quelconque écho de cette triste parodie de football.
Amicalement Michel