Pour l'INSEE, une personne est considérée comme pauvre lorsque son revenu est inférieur au revenu à 50% du revenu médian.  Nous allons voir dans cet article les principaux facteurs explicatifs de la pauvreté et par la suite nous essayerons de voir comment les solidarités collectives peuvent y remédier et dans quelles mesures.

 

Il y a plusieurs facteurs explicatifs de la pauvreté. En effet la pauvreté a des causes économiques mais aussi sociales. Nous allons nous interresser d'abord aux causes économiques de la pauvreté.

La première de ces causes est bien entendu le chômage, car il entraîne forcement une baisse des revenus de l'individu et donc par conséquent une diminution du niveau de vie. De plus, plus la durée du chômage est importante plus le risque de tomber dans la pauvreté est élevée. Selon l'INSEE, dans un cas sur deux, la pauvreté des enfants s'accompagne d'une situation caractérisée par le chômage des parents.

La seconde cause de pauvreté dans les pays industrialisés est la précarité ou autrement dit les "travailleurs pauvres". Ils occupent des emplois précaires (contrat à durée déterminée, temps partiel subi). Cette instabilité professionnelle procure des revenus irréguliers et est donc par conséquent un facteur d'appauvrissement.

Après les causes économiques de la pauvreté nous allons maintenant étudier les causes sociales. En effet, par exemple, la pauvreté peut être provoquée par un contexte familial donné. On remarque ainsi que dans la plupart des cas, les familles nombreuses sont souvent plus pauvres que les autres ménages. De plus, certaines familles ne disposent pas de suffisament de "capital" pour favoriser l'ascension sociale de leurs enfants. Il s'agit du "capital économique" (revenus), du "capital social" (les relations ou autrement dit le piston) et enfin le "capital culturel" (livres, niveaux d'études des parents, loisirs culturels, …).

La pauvreté peut aussi être favoriser par ce que l'on appelle de plus en plus le porcessus de ghettoïsation. En effet, on remarque que dans certains endroits les difficultés sont plus nombreuses qu'ailleurs. C'est le cas notament dans les zones urbaines sensibles. Les habitants de ces "zones" cumulent plusieurs facteurs qui peuvent accentuer considérablement leur pauvreté. En effet, le taux de chômage y est en moyenne trois fois supérieur que sur le reste du territoire, les discriminations y sont plus fréquentes notament face à l'emploi, les pratiques culturelles sont moins encouragées qu'ailleurs….

Ainsi ce processus d'exclusion joue un rôle important concernant le développement de la pauvreté en France.

 

La pauvreté a donc des causes profondes, à la fois économiques et sociales, causes contre lesquelles les pouvoirs publics essaient, tant bien que mal, d'agir.

Ainsi nous allons voir maintenant comment les pouvoirs publics essaient de lutter contre la pauvreté.

La "discrimination positive" sur le marché du travail a un rôle positif en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté. Le rôle de l'emploi étant essentiel dans la lutte contre la pauvreté, la politique de l'emploi devient par là même un outil indispensable. L'Etat a ainsi le devoir de créer des emplois aidés pour permettre leurs accessions aux plus vulnérables. C'est ce dispositif qui est appelé "discrimination positive".

Tout comme la "discrimination positive", la redistribution des revenus contribue à lutter contre la pauvreté. Ainsi les cotisations servent à couvrir certains risques comme par exemple la maladie, les accidents du travail, le chômage ou encore la retraite. Cependant ce système a des limites notament lorsqu'une partie significative de la population se trouve en situation de précarité puisque les cotisations sont moins importantes.

 

Pour conclure, nous pouvons dire que la pauvreté a en effet des raisons économiques et sociales. En France, les pouvoirs publics s'efforcent de trouver des solutions pour atténuer la pauvreté notament grâce à la politique de l'emploi et à la redistribution des revenus.