Les services de simulation 3D, dangereux ou révolutionnaires?

La 3D a prit une place importante aujourd’hui, nous pouvons la définir comme étant la reproduction d’un objet en trois dimensions, ces dimensions ayant pour effet de donner une illusion de relief par des images de synthèses créées par un ordinateur. Ainsi parmi les secteurs dans lequel la 3D a prit sa place ces quelques dernières années, on retrouve notamment le web. Actuellement la 3D dans le web existe sous forme d’applications, néanmoins des organismes travaillent sur le sujet pour y remédier et ainsi incorporer la 3D aux navigateurs internet permettant une immersion totale.

La 3D integrée dans le web a permis l’apparition de nouvelles applications sur nos ordinateurs. une étude ayant été faite sur l’environnement technologique et économique sur le web3D démontre que la 3D migre de plus en plus vers des services clés allant d’une utilisation partielle de la 3D jusqu’à l’immersion totale, les univers virtuels, le full 3D. On relèvera donc l’e-commerce, le serious gaming, l’e-learning ainsi que le plus étendu à l’heure actuelle: les mondes virtuels. Ainsi, les premiers succès du web 3D apporte de vrai atout quant à l’immersion et la simulation.

 

 

 

Les jeux video occupe une place clé au sein du classement des précurseurs de technologie 3D et ce sont surtout pour les MMO où on la solicite le plus avec un usage bien plus avancé et pointu. Leur renomés s’étend même chez les non-joueurs dont même l’excistance de World of Warcraft, Linéage, ou encore Guild Wars est connue et réputée

 

 

Faisant écho aux MMO, on retrouve les mondes virtuels dont on dénombre aujourd’hui plus de 23 millions d’internautes ayant des connexions régulières. La réalité virtuelle connait un véritable succès avec IMVU et bien d’autres, mais avec surtout Second Life qui a su faire une trés grande avancée dans ce milieu là avec ses centres d’achats virtuel, les interactions et possibilités relativement proche de la vie réelle, en ne comptant pas entre autres le fait de pouvoir voler au dessus des grattes-ciel.

 De nombreuses entreprises se sont empressées de participer à ce nouveau jouet tel que IBM, Toyota, Adidas et bien d’autres, puisque l’argent dépensé n’est pas celui du personnage joué mais provient directement du compte en banque du joueur. On note de nombreux autres jeux du même genre intégrés dans un navigateur web donnant ainsi accès, à partir de certaines interfaces, à Youtube, Twitter, Myspace et autres. Ainsi un album photo devient une gallerie virtuelle et une simple video, une séance de cinéma.

De cette manière, les univers virtuels font leur place au sein des réseaux sociaux à travers les jeux ne négligeant aucuns types de public puisqu’ils sont également utilisés dans le cadre de therapie pour, par exemple, faciliter les interactions avec des enfants autistes, mais aussi pour les études où un professeur en psychiatrie en Amerique utilise une île spéciale dans Second Life pour étudier et experimenter la schizophrénie à ses étudiants et aux familles des malades.

 

Seconde Life

 

Le principe utilisé pour ces mondes est réutilisé pour d’autres types d’applications tout comme le serious gaming, l’e-learning, les visites virtuelles et bien d’autres.
La France et les Etats-Unis sont, d’ailleurs, très interressées par une éducation plus ludique et interactive via le numérique et ainsi moderniser l’enseignement, ils dressent une vision similaire quant à l’avenir de l’éducation avec l’e-learning, mais aussi à travers les réseaux sociaux, l’open save, la simulation et les serious games et ainsi se retrouvant aux centres des intêrets d’un nouveau marché pour l’éducation numérique. Aprés l’enseignement nous retrouvons la vie active où les réseaux sociaux à travers les mondes virtuels semblent faire leur nid au sein des entreprises. On y retrouve l’openspace 3D où il sera utilisé pour ce nouveau public avec des simulations de gestions, du marketing (showrooms virtuels), de la formation, du e-commerce, de l’immobilier avec les visites virtuelles ainsi que l’industrie.

 

La 3D révolutionne le web par des technologies de plus en plus avancées afin de faciliter la vie de l’internaute, joindre l’utile à l’agréable. Cependant, et en vue de l’évolution actuelle, nous pouvons envisager que cette nouvelle technologie puisse s’avérer dangereuse en assistant de manière trop extrême les utilisateurs des services de simulation qui ne sont plus amenés à réfléchir et à agir par eux même.

13 réflexions sur « Les services de simulation 3D, dangereux ou révolutionnaires? »

  1. Très bon article. La 3D peut avoir pour effet le danger de confondre le réel et le virtuel…
    Bravo pour ce 1er article!!!
    Ange

  2. Merci.
    Il y a non seulement le danger d’une immersion totale dans un jeu qui a pour effet de se renfermer sur soit, engendrant tout un tas d’autres comportements, violence verbale et physique (sur soi, comme sur les autres), déconnexion totale avec le monde extérieur, et j’en passe. N’oublions pas que certains sont allez jusqu’au suicide pour diverses raisons lié aux MMO.
    Mais je relève également un autre problème que je juge tout autant important que ce dernier, c’est l’assistanat dans les serious gaming, e-learning, et tout la clique. Je n’implique pas les MMO là dedans mais plutôt ces services de simulation où l’on formate complètement le joueur à une façons de penser, d’agir, de réagir.

  3. Merci SybilleL
    C’est une des raisons pour lesquelles j’ai rédigée cet article. Peu de monde sont au courant de ces univers là, des dangers mais aussi atout qu’ils peuvent représentés.

  4. Ce que je trouve particulièrement intéressant, c’est la visite virtuelle même payante dans les musées, les bibliothèques, et autres monuments!

    Ce serait en plus très interressant pour les familles qui ne peuvent partir en vacances, elles pourraient tout de même visiter des sites mondiaux interressant sans bouger de chez elles et donc à moindre coût !

    J’apprécie déja de me promener dans certaines villes, mais ce n’est pas encore très au point, il faut améliorer la mobilité!

  5. Je suis d’accord avec vous dans le sens où certains aspects sont intéressants tout comme vous le relevez avec les visites virtuelles.

    Il est évident que c’est une bonne chose, peu couteux, enrichissant, etc. Seulement je pense pouvoir relever des points « négatifs » (comme pour tout vous me direz). Il a le fait qu’une visite virtuelle ne remplace pas le véritable lieux. Il y a vraiment pas photo entre une visite virtuelle des ruines de Pompéi et le vrai site en lui même.
    Ajouter également le fait qu’il existe de plus en plus de services qui poussent à rester chez soit: le travail en free-lance, tout type d’achats en ligne, ainsi que ces services de simulation qui englobe les voyages, la connaissance, le social, et j’en passe.

    Je suis pas spécialement contre tout cela, je suis moi même une folle de jeux vidéo depuis que j’ai 6 ans, je fais mes études pour travailler, plus tard, dans ce milieu là même. Mais je trouve tout de même que cela va trop loin à mon goût. A ce rythme là, dans 20 ans plus personnes ne sortira de chez soit, peu connaîtrons « en vrai » leur « amis » et auront sûrement oublié à quoi ressemble l’organisation d’un rayon dans un supermarché.
    J’extrapole bien sûr, et je ne souhaite absolument pas un avenir tel quel, mais à chaque fois que j’en apprend plus sur les nouvelles technologies je me fait des peur bleue.

  6. Oui, tu as tout à fait raison!
    Et je t’en prie toit qui porte en pseudo presque mon nom de jeune fille, tutoies-moi…

    Une visite à Pompeï ou en Chine, Turquie, Grèce fait sortir beaucoup d’argent!
    Une visite virtuelle se déguste à 5 voir plus… Ensuite, le jour ou le porte feuille nous permet de nous envler vers un site, il n’y a plus qu’à choisir de voir en vrai celui qui nous a le plus subjugué!

    Et pour les grands espaces blancs, franchement, je préfère rester dans mon canapé pour les regarder et les admirer !

  7. Va pour le tutoiement =)

    Vu de ce point de vue, je suis également d’accord avec toi. Les cas dont je parle sont relativement « poussées » à l’extrème. J’espère que les gens arriveront à prendre du recul comme toi et d’autres face à ces nouvelles technologies.

  8. Effectivement les visites virtuelles ne peuvent remplacer la réalité!
    On retrouve de nombreuses applications sur I Phone par exemple (mais pas en 3D) qui permettent de visiter des musées tels que Le Quai Branly ou encore le Louvre. C’est très intéressant quand on ne peut pas s’y rendre et malgré tout cela ne remplace en rien la réalité !
    Au fait, je ne savais pas que des jeux servaient a aider les enfants autistes. Dans ce cas, la technologie est vraiment utile!
    Ange

  9. C’est très juste Mecarryce! A ne pas laisser entre toutes les mains car les abus sont dangereux et conduisent a de nombreuses dérives!
    Ange

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