Les séismes ou les ires de la terre.

 

Provoqués, dans leur généralité, par le jeu de la tectonique des plaques, les séismes résultent, ordinairement, de fractures brutales de roches à proximité d’une faille active et ils peuvent provoquer des catastrophes gigantesques qu’aucune méthode scientifique ne permet de prévoir. Les hommes ne peuvent, donc, s’en protéger que de manière passive.

 

Plus précisément et par définition, un tremblement de terre est une secousse plus ou moins violente du sol et plus ou moins destructrice et meurtrière suivant sa magnitude, son intensité et la profondeur de son foyer, – ou hypocentre -. Elle peut découler de diverses origines, les unes naturelles si elles sont tectoniques, – rupture d’une faille ou d’un segment de faille -, volcaniques, – intrusion et dégazage d’un magma -, ou géologiques, – effondrement d’une cavité -, les autres procédant d’activités humaines ou de sources artificielles, – explosion, effondrement d’une cavité, recherches magnétohydrodynamiques ou pétrolières, etc… -.

 

De très nombreux séismes, de magnitude comprise entre -0 et 9.5, le plus violent recensé de l’histoire, – 22 Mai 1960, Valdivia au Chili, environ 3.000 morts, et deux millions de sans-abri -, se produisent tous les jours. La fréquence des séismes de magnitude négative et de magnitude comprise entre 0.0 et 1.9, est d’environ 10.000 à 12.000 par jour. Le Catalogue listant les Déterminations préliminaires des épicentres dressé par l’United States Geological Survey et le listing tenu au jour le jour par le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen recensent, en moyenne annuelle, 16 séismes de magnitude égale ou supérieure à 7.0, 150 de magnitude comprise entre 6.0 et 6.9, environ 300 de magnitude comprise entre 5.0 et 5.9, environ 3.000 de magnitude comprise entre 4.0 et 4,9, environ 275.000 de magnitude comprise entre 3.0 et 3.9 et environ 2,5 millions de magnitude comprise entre 2.0 et 2.9. La majorité d’entre eux ne sont pas ressentis par les humains. La « répertoriation » hypocentrique de ces séismes ne tient point compte des séismes procédant d’activités humaines, – explosions, effondrement d’une cavité, recherches magnétohydrodynamiques ou pétrolières, etc… -. non répertoriés par l’United States Geological Survey, – USGS -, ni par le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen, – CSEM-.

 

Le réchauffement climatique, si le réchauffement climatique est avéré ce qui n’est point certitude, n’intercède pas dans la psychose d’une pseudo-multiplication des tremblements de terre. En effet, en totale contradiction avec l’article de Juin 2008 publié par la Revue Nature et le communiqué divulgué, en date du 05 Juin 2008, par le National Science Foundation, tous deux faisant état « que la région de l’Ice Stream Whillians dans l’ouest de l’Antarctique, qui mesure plus de 18.000 kilomètres carrés, se déplace de plus de 60 centimètres deux fois par jour. Ces mouvements saccadés, enregistrés à l’aide d’un GPS, sont comparables à des tremblements de terre d’une amplitude de 7.0 sur l’échelle de Richter. Cela équivaut quasiment au tremblement de terre du 12 mai 2008 du Sichuan en Chine », – un séisme de magnitude 8.3 -, le glacier « Ice Stream Whillian », en Alaska, d’après les scientifiques qui l’auraient étudié, générerait, annuellement, à raison de deux par jour, 770 à-coups perçus et enregistrés à plus de 6.400 kilomètres de distance, des à-coups engendrant des signaux sismiques comparables à des tremblements de terre d’une amplitude de maximum 6.0 sur l’échelle ouverte de Richter.

 

sismographe-seisme-virginie.jpg

 

Que penser, alors des déplacements, de quelques centimètres deux fois par jours du glacier Beardmore en Antarctique avec plus de 160 kilomètres de long, du plus grand inlandsis de l’Antarctique, – également le plus épais avec ses 4.700 mètres d’épaisseur -, avec ses 13.586.000 kilomètres carrés, de celui du Groenland et ses 1.700.000.kilomètres carrés et ses 3.000 mètres d’épaisseur, des calottes glaciaires du Austfonna’ – Svalbard -, d’une de superficie de 8.200 kilomètres carrés, et du Vatnajökull, – Islande -, 8.100 kilomètres carrés et 1 kilomètre d’épaisseur, du glacier de piémont, le glacier Malaspina, – Alaska -, avec un lobe glaciaire de 3.900 kilomètres carrés, etc… Un glacier avance par à-coup, – environ 2 à coups en moyenne par jour -, à cause de la gravité ou flue à cause de son propre poids, et génère des signaux sismiques comparables à des tremblements de terre, depuis des millénaires.


Ce étant, environ 10 millions de séismes, – tectoniques, volcaniques, géologiques ou procédant d’activités humaines -, se produisent chaque année sur la planète. Les plus puissants d’entre eux, dont un tous les 10 ans de magnitude égale ou supérieure à 8,9, sont comptabilisés parmi les catastrophes naturelles les plus meurtrières, – depuis 1900, 29, comptant parmi les plus puissants, ont provoqué plus de 15.000 morts, dont 7 faisant plus de 100.000 victimes, d’après les estimations des autorités locales -, et les plus destructrices. Le plus meurtrier a été celui de Tangshan, – Chine -, du 27 juillet 1976 à 3 h 52 du matin, de magnitude évaluée 8.2/8.3. Le nombre officiel de morts est 242.419 personnes mais d’autres estimations font état de 500.000 à 800.000 victimes directes ou indirectes. 164.581 personnes furent également sévèrement blessées. Bien que les sismologues aient estimé que le tremblement de terre avait atteint la magnitude de 8.2 sur l’échelle ouverte de Richter, le gouvernement chinois du grand timonier Mao Zedong, – Mao Tsé-Toung, ou Mao Tsé-Tung, ou Mao Tsö-Tong -, et de son Premier ministre Zhou Enlai, l’avait évaluée entre 7.6 et 7.8.


La science qui étudie les tremblements de terre, – les séismes -, et plus généralement la propagation des ondes à l’intérieur de la Terre, a nom sismologie ou séismologie, – de l’anglais seismology-. Elle utilise les concepts de la mécanique newtonienne appliqués à la connaissance de la Terre. La sismogénèse, la sismotectonique, l’aléa sismique, la sismologie de l’ingénieur, « l’engineering seismology », « l‘earthquake engineering », la sismologie globale, la sismique active, etc. et les disciplines associées telles la paléosismologie, l’archéosismologie, la mécanique des roches, la mécanique des milieux continus, la mécanique des blocs, la sismologie spatiale et l’héliosismologie, en sont les principales disciplines. Le sismographe, mesurant le mouvement du sol, – direction verticale ou direction horizontale -, et enregistrant les ondes sismiques, – sismogramme ou séismogramme -, sur un support visuel, en est l’appareil d’étude principal.

 

Ce texte a été repris, le 27 Août 2011 par l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis

23 réflexions sur « Les séismes ou les ires de la terre. »

  1. [b]Bonjour Catalan,

    Impressionnant ce rythme des secousses sur notre brave planète que l’on ne soupçonne pas.
    Il parait en revanche que les animaux sont beaucoup plus sensibles que nous et perçoivent les secousses les plus faibles.
    Il me revient en mémoire ces personnes lors du tsunami de 2004 qui avaient eu la présence d’esprit de suivre les animaux après s’être rendu compte de leur réaction à ce que l’homme ne pouvait pas percevoir. En effet, les animaux s’enfuyaient à l’intérieur des terres.
    Lorsque j’allais en Asie, il était courant de voir dans les bureaux des sociétés des aquarium.
    On me disait que cela était très utile contre le stress mais que cela portait aussi bonheur. En demandant à un de mes interlocuteurs des précisions, il m’avait répondu que les poissons prévenaient lors d’un séisme imminent par une nage « nerveuse ».
    Est-ce vrai? d’autres m’ont affirmer la même chose et cela m’a fait pensé à ces anciens qui savait prédire la météo en observant la nature.

    Autre point concernant ton article, Quid de la France?
    Nous savons qu’il y a plusieurs risques dans notre pays car il y a déjà eu plusieurs séismes comme dans les pyrénéens, sur la cote d’Azur ou encore à Besançon ou à Annecy.
    Nous savons aussi que le massif central est une région volcanique. Mais ces volcans se réveilleront-ils un jour?
    Par contre nous en avons dans les DOM qui n’ont pas l’intention de se calmer.
    Mais un volcan en activité est un spectacle fantastique que j’aimerai un jour pouvoir observer.[/b]

  2. Très prémonitoire, Ludo, ton commentaire… car j’ai prévu de publier plusieurs articles sur ce sujet « les séismes » dans lesquels les thèmes ([i]les animaux et les séismes, les manifestations atmosphériques et les séismes, la séismicité en France…[/i]) que tu énonces y seront explicités…

    Quant au volcanisme dans le Massif Central et une éventuelle reprise d’activité de celui-ci dans un futur plus immédiat plus ou moins lointain, j’ai évoqué cela dans deux articles publiés sur mon blog

    [url]http://desorchideesetdesorties.20minutes-blogs.fr/archive/2010/08/23/volcanisme-en-france-le-pavin-encore-actif-1-partie-de-l-etu.html[/url]

    et

    [url]http://desorchideesetdesorties.20minutes-blogs.fr/archive/2010/09/02/volcanisme-en-france-le-pavin-encore-actif-2-volet-de-l-etud.html[/url]

    Suite à une intervention peu amène d’un vulcanologue peu amène, Pierre Lavina, n’appréciant guère les vulcanologues autodidactes,

    [quote]D’où sortez-vous toutes ces datations et informations sur le groupe Pavin – Montchal – Montcineyre ? Qui vous autorisent-ils à les publier ?[/quote]

    j’ai suspendu la publication du 3° volet de l’étude, « Le complexe Montchal-Pavin-Montcineyre ou la menace d’une éruption ? » le laissant ainsi dans l’attente de la publication de mes sources, le temps que mon ouvrage de vulgarisation sur les volcans intraplaques d’Europe ( Campo de Calatavera, Garrotxes… en Espagne, Auvergne en France, Eiffel en Allemagne…) soit publié…

  3. Ce Pierre Lavina a même pondu cela :

    [quote]Les datations que vous utilisaient ainsi que certaines informations géologiques et volcanologiques qui vous publiez dans votre blog n’ont jamais été publiées dans des articles reconnues et approuvées par la communauté scientifique, à laquelle vous ne pouvez prétendre.
    De plus, vous ne pouvez en aucun cas être auteur de ces différentes informations, ni recherches en tout genre. Vous êtes « vulcanolophile et vulcanologue autodidacte », alors restez-le et respectez les travaux des dignes scientifiques, dont la première honnêteté est d’argumenter leurs affirmations et de citer toutes leurs sources dans une bibliographie ouverte.
    Ce que vous faîtes est purement une escroquerie et un plagiat intellectuelle, sans compter que vous portez tort à la communauté scientifique que vous offensez.
    Si vous avez l’intention de transmettre ces « données » (qui, au demeurant, ne vous appartiennent pas) à Mr Thierry del Rosso, vous devez aussi les transmettre ouvertement à tous les autres géologues concernés.
    À ce jour, même si vous êtes amateur de volcanologie, vous devez vous retenir et arrêter de publier un mélange de n’importe-quoi !
    Faites preuve de retenue et de respect des travaux accomplis, des thèmes, de ceux et celles dont vous aimez.
    Comme je le dis souvent, j’aime les gâteaux, mais, comme je ne suis pas boulanger « diplômé », je me gardes bien de parjurer cette digne profession.
    Pierre LAVINA, géologue-volcanologue professionnel, depuis plus de 30 ans.[/quote]

    A quoi j’avais répondu

    [quote]
    Mes respects Monsieur Lavina
    « la communauté scientifique, à laquelle vous ne pouvez prétendre. »
    Mais je n’ai aucune prétention, Monsieur Lavina, ne possédant aucun cursus universitaire, de prétendre appartenir à la communauté scientifique. Et ne prétendant pas et n’ayant jamais prétendu être un scientifique patenté, je suis et je resterai un autodidacte… passionné par la vulcanologie.
    « de citer toutes leurs sources dans une bibliographie ouverte »
    Si je ne m’abuse, une bibliographie se publie à la fin de toute étude… celle-ci étant en 4 volets car, en 1 seul, l’article de blog aurait été imbuvable, comme déjà dit plus haut, cette bibliographie apparaitra, dans les règles, à la fin du dit 4° volet, fin de l’étude…
    et pour les « ces données (qui, au demeurant, ne vous appartiennent pas) »… serait-ce donc vous, monsieur Lavina qui auraient fait les recherches quant à ces données ?
    Quant aux mots dont vous usez, je vous en laisse l’entière responsabilité et pérennité… de géologue-volcanologue professionnel, depuis plus de 30 ans, car ils font honneur à la communauté scientifique à laquelle vous appartenez…
    Bien à vous
    Raymond Matabosch, vulcanologophile et vulcanologue autodidacte.[/quote]

  4. [quote]Les datations que vous utilisaient ainsi que certaines informations géologiques et volcanologiques qui vous publiez dans votre blog n’ont jamais été publiées dans des articles reconnues et approuvées par la communauté scientifique, à laquelle vous ne pouvez prétendre[/quote]

    Crétin ce type! Comme ci on ne pouvait étudier en dehors d’une école et apprendre sur le terrain… Il faut être français pour soutenir des thèses pareilles! les autodidactes étudient d’une autre manière,la connaissance n’est pas réservé aux 4 murs d’une école…

    Que faisait Jean-Jacques Rousseau? L’étude dans la nature!c’est la meilleure des options!!!

  5. [quote]Les ires de la Terre. Terre de feu et de lave[/quote]

    N’avez vous pas déjà publié ces écrits ?

  6. Non Mozarine, ces écrits contenus dans cet article « Les séismes ou les ires de la terre.  » n’ont jamais été publiés… dans aucun des deux tomes de « Les ires de la Terre. Terre de feu et de lave »

  7. [quote]charly12 a dit : bel article[/quote]

    Merci Charly12 mais je n’en mérite pas autant car je n’ai écrit que ce que je pense connaitre et qui est rarement dit. En fait, depuis des millénaires, le nombre de tremblements de terre -[i] tectoniques, volcaniques et géologiques [/i]-, par an, est quasiment constant… la seule chose qui a changé c’est la survenue des séismes induits par la cause humaine -[i] explosion, effondrement d’une cavité, recherches magnétohydrodynamiques ou pétrolières, etc…[/i] -. qui eux vont en se multipliant…

  8. [b]Je suis désolé d’avoir anticipé Catalan. Mais tu vois cela prouve que ton article présente un intérêt certain sur ces mystère de la terre et nous renvoie vers des questions que nous nous posons à sa lecture.
    Mais j’attendrai la suite…
    J’ai été voir tes 2 articles sur ton blog et ai laissé un com sous le 2, j’espère qu’il est passé.
    Je peux déjà te dire que j’ai apprécié ta façon de démystifier ces phénomènes naturels dans un langage et une méthode pédagogique. [/b]

  9. [quote]Ludo a dit : Je suis désolé d’avoir anticipé Catalan. [/quote]

    N’en soit pas désolé Ludo… Ces, TES, questions sont humaines et interpellent… raison pour laquelle je les aborde(rai) dans le cours de mes prochains articles et que je les développe(rai) bien plus qu’en une brève réponse…

    Merci à toi d’être passé sur mes deux articles sur le Montchal-Pavin-Montcineyre… Tes commentaires sont visibles car je ne les modère qu’après publication et non le contraire… Je les verrai tout à l’heure quand ils seront signalés dans ma boite email…

  10. [b]J’avais vu une carte sur Science et Avenir où on montrait que la cote Est où a eu lieu le séisme s’était déplacé de 4.20 mètres environ alors que la cote ouest n’avait glissé que de 50 cm. En fait il s’agissait d’un déplacement sous contrainte qui aurait rebondi.
    Des mesures relevées à partir du réseau GPS très dense réparti sur le territoire du Japon.

    Impressionnant tout de même! Car maintenant ces réseaux GPS peuvent nous donner des précisions qu’il devait être difficile d’obtenir auparavant.
    Une avancée qui nous permet de mieux comprendre les mouvements.[/b]

  11. Si tu veux comprendre, Ludo, ce qu’il s’est passé au Japon

    [url]http://www.suite101.fr/content/un-violent-seisme-sous-marin-magnitude-72-frappe-lile-honshu-a26221[/url]
    [url]http://www.suite101.fr/content/honshu-seisme-magnitude-89–secousse-principale-ou-replique–a26275[/url]
    [url]http://www.suite101.fr/content/honshu-seisme-repliques-un-seisme-de-subduction-ou-megathrust-a26447[/url]
    [url]http://www.suite101.fr/content/japon-11-avril-2011-seisme-de-magnitude-67-annonce-du-big-one-a27291[/url]

  12. [quot[i]e][quote] »La science qui étudie les tremblements de terre, – les séismes -, et plus généralement la propagation des ondes à l’intérieur de la Terre, a nom sismologie ou séismologie, – de l’anglais seismology-. Elle utilise les concepts de la mécanique newtonienne appliqués à la connaissance de la Terre. La sismogénèse, la sismotectonique, l’aléa sismique, la sismologie de l’ingénieur, « l’engineering seismology », « l’earthquake engineering », la sismologie globale, la sismique active, etc. et les disciplines associées telles la paléosismologie, l’archéosismologie, la mécanique des roches, la mécanique des milieux continus, la mécanique des blocs, la sismologie spatiale et l’héliosismologie, en sont les principales disciplines. Le sismographe, mesurant le mouvement du sol, – direction verticale ou direction horizontale -, et enregistrant les ondes sismiques, – sismogramme ou séismogramme -, sur un support visuel, en est l’appareil d’étude principal »[/i]

    Merci catalan pour tous ces renseignements précieux qui éclairent très bien vos articles!

  13. Merci pour ta doc Catalan.

    C’est impressionnant. Quand je pense ces profondeurs dans le Pacifique et la puissance d’un tremblement de terre situé au fond de cette fosse, on se trouve petits devant cette nature.
    Je constate également que l’épicentre est toujours assez proche de la capitale Tokyo aussi je me demande si un jour cette ville ne sera pas confronté à un séisme de grande ampleur.

  14. [b]Une question Catalan.
    Au vu de tes articles une question me vient à l’esprit.

    Le Japon est couvert de volcans. La force des croutes terrestres qui glissent les unes sur les autres provoquent des séismes, et pourtant les volcans ne rentrent pas en activité alors que la croute est durement sollicitée. Pourquoi?[/b]

  15. 1ere réponse :
    le magma etant un milieu non elastique ,
    il transmet mal les vibrations ,
    il les amortit fortement !

  16. [quote]Ludo a dit : Je constate également que l’épicentre est toujours assez proche de la capitale Tokyo aussi je me demande si un jour cette ville ne sera pas confronté à un séisme de grande ampleur.[/quote]
    Voici ce que j’en pense, ludo :

    Tout permet de penser, la configuration de la façade est de le la plaque Tokyo et les deux chaînes montagneuses sous-marines s’enfonçant sous la lithosphère rigide le laissant augurer, que la ville de Tokyo et la plaine du Kanto seront siège, dans un temps plus ou moins proche ou plus ou moins lointain, d’un Big-One. En effet, dans la zone Nord de la subduction, les monts Kashima Tablemount et Kashima Seamount sont enclenchés dans le plongement de la plaque Pacifique sous celle de Tokyo. Leur masse conséquente et leur altitude, voisine de 6.000 mètres, agissent comme des coins et bloquent la plongée de la dite plaque Pacifique depuis plusieurs millénaires. De fait, le plateau marin oriental japonais se fissure et les failles de chevauchement se multiplient entre la faille transformante d’Iwaki, au nord, et la fosse divergente de Sagami, au sud.

    Certes, selon les géologues nord-américains, un Big One, séisme majeur, devrait frapper la Californie dans un avenir proche. Mais ce séisme ne devrait pas connaître, dans la pire des prévisions, une magnitude supérieure à 8.4. Au différent, dans un avenir proche, quand le Kashima Tablemount, engagé dans la subduction de la fosse du Japon, rompra, l’ampleur du désastre qui affectera la plaque de Tokyo sera sans aucune mesure comparable avec les catastrophes naturelles séismiques historiquement connues. Selon toutes probabilités, implantées sur la plaque Tokyo, la capitale nippone et la plaine du Kanto, frappées par un séisme exterminateur, de magnitude supérieure à 10.0, subiront la destruction. Et, dans les prévisions les plus pessimistes, ladite plaque, d’une épaisseur de 25 kilomètres, peut connaître l’effondrement et l’immersion.

  17. [quote]Ludo a dit : Le Japon est couvert de volcans. La force des croutes terrestres qui glissent les unes sur les autres provoquent des séismes, et pourtant les volcans ne rentrent pas en activité alors que la croute est durement sollicitée. Pourquoi?[/quote]

    Tout simplement parce que le Japon est un arc volcanique. la plaque tectonique plonge dans le fosse du Japon et s’enfonce… Vers une profondeur de 100 kilomètres environ, par l’effet de l’eau emprisonnée, la croûte subductée se transforme lentement en magma dont une partie remonte lentement… Et sur un arc volcanique tous les volcans ne sont pas en éruption en même temps…

    Excuse-moi si ma réponse est quelque peu sommaire mais c’est le processus relativement schématisé…

  18. [quote]De fait, le plateau marin oriental japonais se fissure et les failles de chevauchement se multiplient entre la faille transformante d’Iwaki, au nord, et la fosse divergente de Sagami, au sud. [/quote]

    Est-ce que ce sont ces petites lignes jaunes sur cette carte que j’ai prise sous un de tes articles qui représentent ces fissures?

    [img]https://lh6.googleusercontent.com/-lZGndIcDaGQ/TlpPk6B81FI/AAAAAAAADcw/e2QczxLkp8w/Japon.jpg[/img]

  19. [quote]Ludo a dit : Est-ce que ce sont ces petites lignes jaunes sur cette carte que j’ai prise sous un de tes articles qui représentent ces fissures? [/quote]

    En rouge ce sont les fosses et les failles inverses ou transformantes

    En jaune ce sont les failles de chevauchement(fissures) en formation…

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