Le Président de la République redescend de son nuage, les rêves élyséens deviennent ses cauchemars.
Les sondages s'effritent progressivement, le volontarisme hypermédiatisé ne fait plus acte. Les grèves s'invitent…L'UMP tempète, installant pernicieusement un vent de fronde, l'hostilité est désormais à l'ordre du jour.
Les réformes…au vu des événements, on peut penser qu'elles se termineront "en enterrement de première classe".
Nicolas Sarkozy veut la rupture…a voulu la rupture.
Les réformes constitutionnelles, que Nicolas Sarkozy n'avait de cesse de louanger, semblent irrémédiablement vouées a terminer dans le panier de ses illusions. L'UMP commence a s'agiter, la défiance est de mise…l'immobilisme fait son retour, la rupture a vécu…
Que dire de la révolte au Palais Bourbon…François Bayrou, tel un sénateur romain, exhortant l'Assemblée…Les régles d'attribution des fonds publics devenant l'éxutoire. Nicolas Sarkozy a-t-il voulu s'offrir le Nouveau Centre…
L'opposition s'organise, François Bayrou en tête de proue. Le Président du MoDem marque des points. Le chef de l'Etat ne peut que constater les dégâts. La popularité est soumise…Le désenchantement caractérise l'opinion publique. Le prix de l'essence…qui flambe, tandis que le pouvoir d'achat poursuit son chemin, tortueux, mettant en lumière l'inefficacité des mesures prises. Malgré les quelques petites variations du chômage, l'emploi est toujours sous la coupe de la sinistrose.
La séance houleuse, du Palais Bourbon hier, va donner à réfléchir au chef de l'Etat. Le fiasco est retentissant…déja insidieusement Nicolas Sarkozy joue sur le tableau européen, le traité simplifié (que le PS ne conteste pas) devient son cheval de bataille. Le vent des réformes a gonflé la voilure gouvernementale…les illusions ont fait place à un constat d'échec…
Les premiers mois de la présidence, débutés à un rythme d'enfer, hypnotisant la foule, littéralement subjuguée…que le réveil est douloureux.
Que dire de la petite dose de proportionnelle, levant un vent de fronde chez les collaborateurs d'hier. La droite commence a mépriser les directives…la colére gronde dans les rangs sarkoziens. L'animosité alimente le débat sous un ciel de défiance…la rupture est proche.