C’est la question que l’on se pose, suite à une étude réalisée par une association de consommateurs allemands au cours de cet été, compte tenu du fait que les poignées de valise contiennent des phtalates, substances très dangereuses pour notre santé.

 

Rassurez-vous, rien de bien alarmant dans ce domaine, mais selon certaines études menées outre-Rhin, les phtalates qui sont interdits en France, dans les articles de puériculture et les jouets ont été retrouvées dans les poignées de certaines valises.

Si l’on se réfère à certaines études scientifiques, les phtalates sont reconnus pour être des perturbateurs hormonaux et qu’ils ont un impact important sur l’appareil reproductif de l’être humain par simple contact avec la peau ou les muqueuses.

Il faut dire que cela risque de devenir nocif à forte dose, surtout pour ceux qui sont en permanence en voyages d’affaires ou pour les retraités qui font le tour du monde, mais pour les usagers « lambdas » qui n’utilisent leurs valises qu’une ou deux fois par an, le risque est moindre, même si ces polluants arrivent à traverser la peau par simple contact.

L’étude va même jusqu’à dénoncer les marques chez lesquelles on a retrouvé ce genre de substance à forte dose, comme l’American Tourister, la Samsonite Cordoba Duo et cinq articles de la marque Carrefour, de quoi déstabiliser les ventes de ces produits et affoler les personnes qui possèdent de telles valises. A l’inverse les valises Delsey, In Extenso, Jump, New Feel, Rimowa et Sansonite B Lite et Visa n’en contiennent pas.

Ces polluants cancérigènes, se retrouvent d’une façon générale dans tous les plastiques souples, que ce soit dans les biberons des bébés, les revêtements de sol, les cosmétiques et les parfums, il faut donc les interdire d’une façon générale, comme le demandent les écologistes pour être sûr qu’il n’y a plus de risques pour la santé des individus.

Mais dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres il faut avant tout une volonté politique, pour éviter que ces effets nocifs génèrent des pathologies qui risquent de peser très lourd financièrement sur la santé publique.