Les pirates condamnés au bas débit ?

Une des pistes qu'étudient actuellement les membres du gouvernement pour lutter contre le P2P (peer to peer) et pour limiter l'échange de copies illégales de films ou de fichiers musicaux, serait de limiter l'accès à Internet des fraudeurs reconnus en ne leur donnant plus accès au haut débit.

Cette mesure, même si elle fera hurler les défenseurs de l'Internet libre à beaucoup de chances d'aboutir puisqu'elle donnera un cadre légal aux fournisseurs d'accès pour libérer leur bande passante (surchargée par les adeptes du peer to peer), et ainsi proposer de nouveaux abonnements sans investissement supplémentaire.

Les FAI qui jusqu'à présent se retranchaient derrière le concept de liberté individuelle de leurs clients, accepteront peut-être de collaborer avec les autorités… mais seulement dans l'idée d'augmenter leurs bénéfices.

Ainsi, si ce projet de restreindre le haut débit des pirates se concrétisait, les adeptes du téléchargement pourraient très rapidement disparaître des autoroutes du net. Bien évidemment, qui continuerait à télécharger des fichiers musicaux si chaque titre mettait plusieurs heures à se charger ?

À quand une mesure similaire pour les tueurs de nos routes : leur interdire les bolides assassins et leur offrir un vélo Solex ?