Les paradoxes de la Crise Française:

-Les banques Françaises sont saines mais elles bénéficient d’aides publiques !

-Les banques Françaises ont besoin de renforcer leurs fonds mais elles distribuent des dividendes !

-L’Etat s’endette pour aider les entreprises mais il y gagne avec des prêts allant à 8% par exemple, !

-Le crédit fonctionne mais il faut un médiateur !

    De plus on parle d’accusation faite aux banquiers de gonfler leurs marges sur le dos des clients. Et selon les propos d’un banquier : «il faut relativiser le montant des aides publiques, en effet elles apportent aux banques un confort qui permettent de maintenir le rythme des crédits ».

 Une mise en garde toutefois des politiques : »la Crise peut servir d’alibi , les 23 milliards d’euros prêtés aux banques à seulement 4% !,il y a de quoi attirer les convoitises ».

            Les 1000 mesures pour relancer l’économie :

Ils s’agit de chantiers portant sur les infrastructures de transport, de recherche, de logement, d’enseignement supérieur….etc. Un seul critère compte pour tous ses projets : la rapidité du démarrage des travaux . Un échéancier de 3 mois sinon les crédits seront réattribués à un autre projet . Un seul mot d’ordre : il faut agir vite !

Le problème c’est que parfois cette volonté d’agir vite ne correspond pas à la réalité économique. Par exemple les sociétés d’autoroutes promettent de mettre en œuvre des travaux d’aménagements mais pas avant 2010 !.Il faut entre 9 à 10 mois pour réaliser des plans de travaux dans le bâtiment.

Les investissements s’élèvent à 12 milliards d’euros(Etat plus les Collectivités) et de 11,5 milliards d’euros pour le secteur privé. Notons que ces 1000 mesures sont destinées à des plans d’impacts  qui sont déjà faits ainsi que  les études d’engineerings aussi  , mais que ces dites projets étaient bloqués fautes de crédits. Mais on rappelle qu’il s’agissait essentiellement des projets bloqués faute de crédits.

Apportons quelques critiques à ces mesures :

-L’Etat se contente de rattraper son retard car il n’y a pas vraiment de budget supplémentaire,

-Il y a un manque de visibilité du plan tant que les budgets se croisent entre l’Etat , ; les collectivités locales et les entreprises,

-Il se pose le problème du protectionnisme en contradiction avec les accords passés et non modifiés pour la crise,

-Enfin on peut penser légitimement qu’ils auront peu d’impacts sur l’économie réelle .