La réponse est oui. En effet que recherchons-nous en matière de production d’énergie ? Une production non polluante pour la planète – utilisant des sources d’énergie inépuisables et gratuites – préservant notre environnement – et cerise sur le gâteau qui fournirait des emplois.
Pour ce qui est de l’énergie, les océans développent des mouvements et des courants puissants et inépuisables, de plus il est possible de cacher des installations dans les profondeurs de la mer, ce qui les rend invisible et ne dénature pas le paysage local, comme le seraient les éoliennes.
Des chercheurs suédois ont mis au point une centrale qui devrait commencer à produire en 2015 et constituera la première production importante utilisant les mouvements verticaux des océans. Le principe de base est extrêmement simple, un groupe de 420 bouées suivent le mouvement de va et vient vertical des vagues et sont reliées par un câble à une turbine installée au fond de l’eau. Ces bouées engendreront une production d’électricité de 10 mégawatts pour un budget de 25 millions d’euros, de quoi alimenter 10 à 15000 foyers, soit le besoin énergétique privé d’une ville comme Bastia – Istres – Bayonne ou le quart de la consommation des foyers de Lorient.
On est bien sur très loin d’une simple tranche de centrale nucléaire qui délivre à elle seule 1000 mégawatts mais la production est propre et absolument sans danger pour la planète
D’autres systèmes ont vu le jour ces dernières années dont le projet de Rauno Koivusaari, un ancien plongeur militaire qui lors de ses visites d’épaves imagina une centrale basée sur les mouvements marins. Pour schématiser son idée, trois grandes plaques métalliques articulées, placées sur une barge qui sera immergée à une quinzaine de mètres, dans les courants de « cavalement » le mouvement de ces plaques ballotées par l’océan actionne des génératrices qui délivrent environ 1 Mégawatt par barge. L’idéal de ce concept est bien sur la gratuité de l’énergie inépuisable des fonds marins, l’absence d’installations en surface et enfin le procédé utilise des barges équipées de ballasts, facilement transportables qui permettent une maintenance en surface. La cote portugaise a été choisie pour tester le « WaveRoller » qui a délivré son premier mégawatt début août. Bruxelles soutien ce projet à hauteur de 6 millions d’euros ce qui met fin à 20 ans de travail de recherche sur ce prototype. Une belle réussite pour cet homme de 48 ans.
Espérons que l’on fabrique vite ces machines en milliers d’exemplaires … avant qu’une centrale nucléaire ne nous explose à la figure.
Quand je vois ce que l’on découvre ces derniers jours sur les centrales nucléaires en Belgique, ça fait peur…
en france on est guerre mieux loti avec nos centrales, personne n’est à l’abri et j’ai peur qu’il soit bien tard pour développer ces procédés écologiques.et puis comment taxer l’énergie gratuite? Le moteur à eau existe depuis des décennies et n’à jamais été développé grâce aux compagnies pétrolières qui font barrage. maintenant qu’il y a le feu dans la chaumière on sort les lances, c’est un principe international. pour conclure si la connerie humaine pouvait servir de carburant, les besoins en énergie seraient résolus.