Dans la salle d’attente de mon dentiste, je suis tombé sur un article scientifique dans un magasine médical, écrit par des psychiatres de nationalités diverses, qui s’inquiétaient de la montée depuis quelques décennies, de ce qu’il convient d’appeler des crimes de masse et qui tentaient d’apporter des explications rationnelles…

Les raisons en seraient fort simples et connues de tous, mais occultées.

A savoir le stress permanent dont sont victimes les enfants, face à des parents qui exposent leurs problèmes conjugaux, souvent au grand jour, sans prendre comme autrefois la peine d’en discuter plus à l’écart.

Ensuite viennent les moyens de communication tels que les réseaux internet, merveilleux outils en soi, mais sur lesquels on visionne des scènes de violences ou de pornographie, journellement et sur un simple clic. Sans compter les films de plus en plus sanguinaires.

Que dire des jeux vidéo de plus en plus barbares eux-aussi et dont les graphismes superbes certes, peuvent laisser penser que l’on est soi-même un des protagonistes du jeu.

D’ailleurs les combats sont presque réels, avec les jeux ou parties en réseau.

 

Il suffit de regarder dans quel état d’excitation sont nos jeunes, après une vulgaire séance sur console, pour comprendre à quel point cela peut influer sur leur caractère.

De plus le bouleversement du mode de vie; malbouffe, ingestion de métaux lourds, toxines, drogues, stress, pollution sonore etc etc,  aurait joué un rôle dans l’augmentation de maladies mentales telles que la schizophrénie et le passage à l’acte violent.

 

Selon ces éminents psychiatres et en particulier le docteur américain Peter Breggin, la prise de plus en plus massive d’antidépresseurs chez les jeunes, serait liée à ces phénomènes.

De plus ces scientifiques, mettraient ouvertement en cause les antidépresseurs dits : "inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine » (ISRS), comme le Prozac par exemple, dont les effets secondaires seraient :

 

– Une augmentation de l’agressivité

– Une forte altération de la personnalité

– La baisse de la capacité de "remords"

 

Ils affirmeraient également, que nombres de meurtriers barbares aux crimes inexplicables et sérial-killers de ces dernières décennies, étaient sous ISRS.

Certes, les tueries de masse, sont largement médiatisées et l’on entend souvent dire qu’autrefois elles se produisaient également, mais que la population n’en était pas informée par les médias.

Là encore les psychiatres auteurs de cette étude, lanceraient un pavé dans la mare, en mettant en avant la publication d’une liste, consultable sur Wikipédia, qui démontrerait preuves à l’appui, que sur les 60 tueries recensées dans des établissements scolaires depuis la fin du 19ème siècle, 50 se seraient produites de 1989 à nos jours et que c’est depuis l’an 2000 seulement, que les cas auraient augmentés !

 

Selon d’autres psychiatres la liste n’apporte pas la moindre preuve et selon eux, si les auteurs de ces tueries, n’avaient pas été sous antidépresseurs, ils auraient fait bien pire !

Je me demande ce qu’ils entendent par bien pire !

 

Pour terminer, on parle à chaque nouveau crime de masse, d’une interdiction ou d’un contrôle plus sévère des armes à feu (principalement aux Etats-Unis).

Mais pour exemple, je me permettrais de faire remarquer, qu’autrefois en France, les habitants de nos campagnes étaient pratiquement tous détenteurs de fusils de chasse.

Parmi eux, combien de leurs enfants ont sorti de leurs manteaux un de ces fusils, pour réaliser dans leur école un massacre ?

La réponse est que sous Jules Ferry, il n’y eut aucun cas de répertorié.

 

Voici en gros le résumé, de ce que j’ai pu lire dans ce magasine scientifique et que l’on soit d’accord ou non, vous admettrez tout de même qu’il y a là matière à réflexion et à interrogation.