Baisse de la retraite, diminution du prix à la pompe, hausse des taxes…

 
Pourquoi l’Allemagne montre-t-elle les dents ? Comment des mesures qui, en apparence, ne concernent que les français peuvent-elles jouer sur nos relations avec le reste de l’union européenne ?

 

Depuis quelques semaine le sujet fait grand bruit.

Les mesures prises par les dirigeants Français peuvent-ils réellement redresser la balance ?
 
Mais quelles sont ces mesures clairement ?
Certaines sont jugées positives, comme l’augmentation du plafond du livret A, les emplois d’avenir, quoiqu’ici les avis sont assez mitigés, et enfin, l’intervention de la BCE pour calmer la crise.
 
Oui mais voilà, pour une bonne mesure, nous pouvons en trouver trois qui déçoivent, et qui nous attirent les foudres des allemands.
Reprenons par exemple la baisse du carburant, l’état allemand juge que ce n’est pas le rôle de l’état de diminuer le carburant, et que cette mesure ne peut que conduire monsieur Hollande a une chute aussi rapide que violente. Il n’est en effet pas difficile de constater que cette mesure, économiquement parlant peut être avantageuse pour les usagers, sur le court terme, mais il faudra irrémédiablement revenir à des prix corrects, et très certainement des prix bien plus élevés.
 
Voyons maintenant le problème des retraites. Voici que le retour de la retraite à 60 ans est entré en vigueur, mais est-ce réellement une bonne idée ?
Là encore, l’Allemagne reste sceptique. Elle explique son scepticisme par le fait que la population de l’Europe est de plus en plus vieillissante. En ayant fait cette simple analyse, il parait légitime de se demander comment seront financées les retraites dans 30, ou même seulement dans 10 ans (peut-être avec encore d’autres taxes ?).
 
Il y a là aussi un problème d’intégration de la France dans l’union européenne. En effet, la majorité des pays de l’union sont d’accord avec le fait que les décisions ne doivent pas être traitées seule dans un coin. Cela pourrait entrainer une chute de tous.
 
Cette dernière analyse reste en adéquation avec ce qu’il se passe actuellement. Malgré ce que l’on en pense, l’Espagne, l’Italie et la Grèce sont sur la bonne voie pour revenir à une situation plus stable.
Le cas de l’Espagne reste cependant un peu à part, car il s’agit ici d’un problème de banque.
 
Que pensez de tout cela ? Les mesures plaisent à certains, déplaisent à d’autres.
Quelle est donc la meilleure chose à faire ? Respecter sa parole est risquer de se mettre le reste de l’union à dos, ou se mettre une partie de ses électeurs à dos, mais rester en adéquation avec les mesures prises par nos collègues de l’union.
Gardons à l’esprit qu’avec de telles mesures, la France est le seul pays à ne pas faire d’efforts pour redresser son économie, et cela, tôt ou tard, elle devra le payer, ou plutôt, nous devrons le payer.