Les médicaments génériques sont-ils aussi efficaces que les médicaments de marque ?

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Un médicament générique est la copie exacte d’un médicament de marque, il contient le même principe actif, et dispense le même effet thérapeutique nous assure l’assurance maladie.

Qu’en est-il en réalité ?

Internet raffole de ces rumeurs, le médicament générique est diabolisé à grand renfort d’hoax en tous genres.

Une stratégie développée par les grands lobbys pharmaceutiques pour en limiter la progression ?

Finalement on s’aperçoit que sont les excipients qui sont sujets à caution. Ils entrent pleinement dans l’efficacité du traitement thérapeutique, et en deviennent une source non négligeable de problèmes.

Un grand flou règne sur la fabrication de ces médicaments, l’ajout des excipients échappe au contrôle car pour l’instant aucun test clinique supplémentaire n’est demandé pour vérifier qu’ils ont exactement  les mêmes propriétés thérapeutiques, de quoi s’interroger sur la qualité même du médicament…

A l’heure actuelle aucun médecin n’est dans la possibilité d’affirmer qu’un médicament générique possède les mêmes vertus qu’un médicament de marque. Le manque de transparence et d’information concernant les excipients est troublant, alors qu’il est prouvait que ces excipient peuvent entrainer de nouveaux effets secondaires, de nouvelles contre-indication (allergie), et leurs réels effets thérapeutiques sont donc bien aléatoires…

Je vous livre une lettre du Docteur Julien Blain. De quoi soulever un débat sur les médicaments génériques…

 

Docteur Julien BLAIN

MEDECINE GENERALE

Résidence de la Fontaine St Martin 78 Rue de la Planchette — Bât H2 95350 SAINT BRICE

SECURITE SOCIALE

SM du Val d’Oise Pole

RPS

1 Rue des Chauffours

Immeuble le Galien 95 017 CERGY

Le 25 septembre 2008

 

Dr Yves Simon LORIERE Cher Confrère,

OBJET : LES GENERIQUES

INTRODUCTION

Merci, oui un grand merci pour votre courrier du 17/09/08 me reprochant de ne pas prescrire assez de génériques (PJ. N° 1). J’y réponds bien volontiers, ainsi qu’à toutes les lettres (d’intimidation) que la CPAM du Val d’Oise adresse aux assurés auxquels le pharmacien n’a pas délivré le générique de certains médicaments (PJ. N° 2).

Au fait, pourquoi envoyer cette lettre aux patients, puisque c’est le médecin qui rédige l’ordonnance, en accord avec le patient ? Et je ne calcule pas le coût de tous ces envois, facturés chacun 50 centimes d’euros, et comptabilisés, je pense, au titre des dépenses de l’Assurance-Maladie. Passons.

DISCUSSION

Les 3 arguments des Autorités pour inciter les médecins à prescrire des génériques et les patients à les accepter sont de dire qu’ils sont :

1°) AUSSI EFFICACES que les médicaments de marque, 2°) AUSSI SURS,

3°) MOINS CHERS.

Voici mes commentaires, objectifs et non subjectifs. Peut-être d’ailleurs vais-je vous apporter des informations que vous ignorez ; de là à ce que vous révisiez votre jugement

1°) « AUSSI EFFICACES » ?:

– NON, C’EST UN MENSONGE. « Contenir le même principe actif » ne veut pas dire, ipso facto, « aussi efficace ». Un générique a le droit, LÉGALEMENT (!), d’être 20% moins efficace que le médicament de marque. Personne ne le sait, aucun patient

ni même les pharmaciens, encore moins les médecins. Le seul son de cloche qu’ils entendent est que « Les génériques sont identiques aux médicaments de marque » (ou princeps). Si ce n’est pas mentir, je ne sais pas comment cela s’appelle. Cette seule information est d’une importance capitale.

– les excipients peuvent, LÉGALEMENT (!), être différents. Ils le sont bien : le générique de ROCEPHINE* met, montre en main, 5 minutes pour devenir limpide après reconstitution de la poudre et du solvant, au lieu de l’être instantanément. Quand on casse certains comprimés de génériques, soit on obtient des miettes, soit, au contraire, il est impossible de les casser avec les doigts (LEXOMIL*, ALDACTAZLNE*, par exemple). De plus, les différentes formes pharmaceutiques orales à libération immédiate (comprimé, gélule), quelles que soient leur taille, leur forme, leur couleur, leur texture, leur saveur, sont, LEGALENENT (!), considérées comme une même forme


pharniaceutique. Je l’ai vérifié aussi : le générique de LEXOMIL* devient un comprimé rond au lieu de rester un comprimé allongé

J’apporte la preuve que tous ces changements sont possibles : cette lettre des laboratoires ARROW, fabriquant de génériques, datée du 13 mai 2008, donc récente, et qui m’est personnellement adressée (PJ. n°3).

A supposer une bioéquivalence officielle du générique identique à celle du médicament de marque :

-pourquoi de telles modifications sont-elles autorisées ?

-pourquoi de telles modifications ne sont-elles pas divulguées par les Autorités ?

-pourquoi reconnaître des médicaments « à marge thérapeutique étroite », pour lesquels la non substitution est autorisée par la Sécu ? C’est bien accepter une différence, en contradiction avec les propos officiels. Pourquoi l’Etat tolère-t-il ces génériques, ne les interdit-il pas ? Lesquels sont-ils ? Les anti-épileptiques en font-ils partie ? Toujours est-il que la Ligue Française Contre l’Epilepsie (LFCE), même si l’AFSSAPS prétend le contraire, recommande aux médecins de ne pas prescrire de génériques dans cette pathologie. Pour combien d’autres médicaments l’avenir nous amènera-t-il aux mêmes précautions ?

-pourquoi ai-je constaté, de très nombreuses fois, une non guérison, une non efficacité ou une intolérance médicamenteuse, alors que j’ignorais que le malade avait pris un générique ? Il y a bien une réalité. PIRE, j’ai vu une hémorragie digestive chez une patiente âgée, sous TICLID* associé, non pas au MOPRAL*, mais à son générique de marque ARROW (Pi N 3). Ce n’est pas une preuve de lien de cause à effet, mais j’ai un doute, car les « anti-ulcéreux de dernière génération » sont redoutablement efficaces. Et dans ce cas-là, que faites-vous du principe de précaution ?

Enfin, aux problèmes d’efficacité et de tolérance, s’ajoute celui du risque de confusion : d’une fois à l’autre, le pharmacien ne délivre pas toujours le générique de la même marque (car presque toutes les spécialités « génériquées » sont fabriquées par plusieurs laboratoires).

Si bien que certains patients, surtout les personnes âgées et donc plus fragiles, croient que le pharmacien s’est trompé et ne prennent plus leur traitement, avec les conséquences que l’on peut imaginer, humaines (décès) et financières (hospitalisation). Sans parler de la bioéquivalence différente d’un générique à l’autre.

2°) « AUSSI SURS » ? : NON, C’EST UN MENSONGE.

La CPAM du Val d’Oise écrit aux patients que « Les génériques sont soumis aux mêmes contrôles ».Comme les laboratoires fabriquant des génériques sont autorisés à les sous doser, à modifier les excipients, à changer les formes orales, cela remet en cause des années de recherche et de mise au point des médicaments de marque. Et pourtant, le VIDAL 2008 précise, page 1, section rouge : « Les spécialités génériques sont dispensées de fournir les études toxicologiques, pharmacologiques et cliniques habituellement demandées pour l’obtention de I’AMM (Art. R. 5121-29, 2°c du CSP)».

D’autre part, il existe 2 types de génériques :

-ceux identiques aux médicaments de marque, car fabriqués par les mêmes laboratoires, sur les mêmes chaînes de fabrication ;

-et ceux fabriqués par les nouveaux venus sur le marché du médicament, les laboratoires qui ne fabriquent que des génériques (plus d’une quarantaine, d’après le VIDAL 2008). Dans ce cas, il se trouve que certains de ces laboratoires n’ont qu’une adresse postale en France, ont un siège social dans un paradis fiscal, un site de fabrication dans les Pays de l’Est, en Chine, en Indes, au Pakistan et qu’ils s’approvisionnent en matières premières les moins chères, qui


peuvent donc contenir des impuretés, tout cela, bien sûr, dans l’objectif d’un profit maximum.

Le laboratoire BIOGARAN, par exemple, donne une adresse en France, à Colombes, mais fabrique un générique de pilule en HONGRIE (PJ. N° 4). Le récent scandale du LOVENOX* contaminé par des matières premières frelatées en provenance de Chine, avec plusieurs décès, fait peur. Et encore, ne s’agit-il pas d’un générique.

Et pourquoi la plupart de ces nouveaux laboratoires ne figurent-ils pas dans le VIDAL (section verte) ? L’aviez-vous remarqué ?

En pratique :

– le problème, c’est que, très souvent sinon toujours, le médecin ignore quel type de générique il prescrit, et lequel le pharmacien délivre au patient. Si bien que le médecin n’a plus aucune maîtrise des médicaments qu’il prescrit.

-les génériques doivent être considérés comme des médicaments différents de ceux qu’ils sont censés copier. Et je répète, que fait-on du principe de précaution ?

3°) « MOINS CHERS » ? C’EST UN FAUX PROBLEME.

En effet, en France, ce ne sont pas les laboratoires pharmaceutiques qui fixent le prix des médicaments, comme aux Etats-Unis (auquel cas un générique 10 fois moins cher a sa place, surtout quand on n’a pas de couverture sociale), mais le CEPS (Comité Economique des Produits de Santé), autrement dit l’Etat, qui impose un prix fabricant pour tous les médicaments remboursés (princeps et génériques). S’il considère le prix de tel princeps trop élevé, la logique voudrait qu’il le baisse, mieux, qu’il aligne le prix des médicaments de marque sur celui de leurs génériques, moins chers. Au lieu de cela, il laisse le princeps dans le commerce, au prix qu’il a lui-même fixé et qu’il trouve maintenant excessif, applique au générique un prix inférieur, et demande que l’on

choisisse celui-ci. C’est le même n’importe quoi que le bonus malus automobile mis en place par l’Etat qui autorise la vente de voitures qui dégagent du CO2 au-delà d’une valeur qu’il a fixée et pénalise l’acheteur de cette voiture soi-disant polluante.

Si le Gouvernement était crédible, pourquoi le prix public de certains génériques est-il supérieur, quelques centimes d’euro suffisent, à celui de leurs princeps ?

Pourquoi vais-je prescrire, sinon accepter que le pharmacien délivre un générique, si je sais qu’il est exactement au même prix public que son princeps ?

Si le Gouvernement était crédible, pourquoi accepte-t-il, sans limites, une telle profusion de génériques du même médicament de marque : 15 pour le SECTRAL*, 17 pour le ZOVIRAX*, 19 pour le CELECTOL*, 23 pour le DIANTALVIC*, jusqu’à 27 pour le MOPRAL* (VIDAL 2008) ?

Puisque l’Etat, donc la Sécu, sont adeptes de la politique du « Tout générique », autrement dit puisque le médecin ne doit plus prescrire que des génériques, pourquoi les médicaments de marque, plus chers que leurs génériques, mais nous avons vu que ce n’est pas toujours vrai, sont-ils toujours dans le commerce ? C’est bien que les médecins ont encore le droit de les prescrire.

En plus des problèmes d’efficacité, de tolérance et de risque de confusion, l’existence des génériques crée un autre sujet de discorde, en rapport avec le prix des médicaments, celui de la substitution par le pharmacien. En effet, il est anormal que le médecin doive écrire « Non substituable » sur l’ordonnance, si lui ou le patient ne veulent pas de génériques, même en cas de prix identique entre le médicament de marque et le générique (!), sans quoi le pharmacien délivre automatiquement le générique, ou,


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depuis peu, ne pratique plus le tiers payant, si le patient refuse le générique. Autrement dit, il est anormal, pour la raison que j’ai indiquée, à savoir que l’Etat a la mainmise sur le prix de tous les médicaments remboursés, que le libre choix ne soit pas laissé au médecin et au patient d’accepter ou de refuser les génériques. L’argument économique ne tient pas. Et si vous me reprochez de ne pas prescrire assez de génériques, sachez (mais je n’ose imaginer que je vous l’apprenne) que certains pharmaciens délivrent A TORT des génériques. C’est le cas de molécules certes inscrites au répertoire des génériques, je prends l’exemple de la DOMPERIDONE, mais qui sont protégées contre la substitution par un nouveau brevet, soit à cause d’un nouveau dosage (BIPERIDYS* 20 mg au lieu de PERIDYS* 10 mg), soit à cause d’une nouvelle galénique (OROPERIDYS*) (PJ N° 5). De même, les formes « LYOC » et « orodispersible » (MOTILYO* VERSUS OROPERIDYS*) ne sont pas interchangeables, mais protégées, chacune, par un brevet différent, interdisant la substitution.

Je m’élève contre cette dictature de la substitution qui est un droit accordé aux pharmaciens, non une obligation. Mais, dans les faits, la substitution en est une (obligation) pour le pharmacien, car il est lui aussi surveillé et tenu par les Pouvoirs Publics à un objectif en terme de volume de vente de génériques ; et, pour l’encourager, l’Etat lui accorde un avantage financier, une marge (de 26,10%, si elle n’a pas changé) calculée sur le Prix Forfaitaire Hors Taxe (PFHT) non pas du générique (sauf TFR) mais du médicament de marque, car il est supérieur. Ce que les patients ignorent aussi. Voilà pourquoi les pharmaciens, par peur de sanctions, sont si enclins à substituer, et pourquoi, comme je l’ai dit, le médecin n’est plus maître de ses prescriptions. Cela dit, si cela importe peu à un patient d’avaler un générique, je ne m’y oppose pas systématiquement.

Il faut savoir aussi que quand un générique est facile à fabriquer et peut rapporter beaucoup d’argent, les juristes de certains de ces fameux laboratoires ne fabriquant des génériques que pour faire du profit, n’hésitent pas à contester la validité d’un brevet pourtant en cours et à fabriquer un générique, attendant que le litige se règle devant les tribunaux. C’est le cas actuellement pour une molécule utilisée en rhumatologie.

Pour terminer, selon le QUOTIDIEN DU MEDECIN du 6 juin 2008 (PJ. N° 6), l’objectif fixé par le Gouvernement du « taux de pénétration » des génériques pour 2007 … est dépassé. Alors vous voyez, je n’ai pas une clientèle suffisamment importante à moi tout seul pour infléchir cet objectif national. Vous pouvez être rassuré.

CONCLUSION

Après toutes ces explications, vous conviendrez que la question des génériques révèle des surprises, et se révèle plus complexe qu’il n’y paraît, mais surtout entachée de zones d’ombre (dans le mot « entachée », il y a « tache », ça fait sale et malodorant), zones d’ombre bien absentes des discours officiels rassurants, et couvertes par une omerta d’Etat relayée à tous les niveaux de la pyramide politique, économique et sociale. S’agissant de la santé, l’inquiétude est de mise. Je pose plus de questions que je n’ai de réponses, car j’ai l’esprit critique et parce que les génériques ont une face cachée que tous les acteurs concernés se gardent bien de dévoiler (Etat, Assurance Maladie, mutuelles, laboratoires pharmaceutiques, pharmaciens, producteurs de matières premières).

La seule légitimité d’exister des génériques est la libre concurrence, dès lors que le brevet est tombé dans le domaine public. Mais de là :

1°) à apporter la moindre modification pharmaceutique au générique par rapport au médicament de marque (un générique doit être en tous points strictement identique au princeps) ;

2°) à alléger les contrôles de fabrication des génériques ;

3°) et à forcer la main aux médecins et aux patients, ce n’est pas acceptable.

C’est pour ces raisons, auxquelles s’ajoute une traçabilité douteuse de certains laboratoires,
que la fabrication des génériques me fait penser à une certaine forme de maffia à laquelle je


n’adhère pas, et en laquelle je n’ai aucune confiance, d’autant plus que je n’ai aucun moyen de vérification.

La pression des Gouvernements (de gauche comme de droite ; tiens, ils sont tous d’accord entre eux) en faveur des génériques est une belle HYPOCRISIE. Le but réel des génériques est de culpabiliser le médecin et le patient de les refuser, et de les rendre responsables de la disparition de la Sécurité Sociale actuelle, alors qu’en hauts lieux la décision est déjà prise, depuis bien longtemps, de la privatiser totalement, au même titre que l’Assurance Habitation ou Automobile.

Vous m’attaquez avec des contrevérités, mais je vous octroie un défaut d’informations, et brandissez des menaces, au nom d’un texte de loi comptable et opaque. Je vous réponds avec des arguments irréfutables, vérifiables et reproductibles, et vous demande, à mon tour, de me fournir la totalité, je dis bien la totalité, des dossiers de bioéquivalence des génériques, pour me prouver qu’ils sont identiques aux princeps, la liste et les résultats de tous, je dis bien tous, les contrôles effectués sur tous, je dis bien tous, les génériques, et les coordonnées des 42 laboratoires fabriquant des génériques non répertoriés dans le VIDAL, à savoir : ADS PHARMA, ALMUS, ALTER, ANEORASIS, APOTEX, (ARROW, j’ai réussi à l’obtenir),BIOGALENIQUE, BIOORGANICS, BIOSTABILEX, BIPHAR, CEDIAT, CRISTERS, CTRS,

EBEWE, ENIREX, ESTEVE QUIMICA, ETHYPHARM, GENERES, G CAM, GONNON, HEXAL, IBD3, ISOMED, KELLER PHARMA, MACO PHARMA, MAYNE, MEDIPHA SANTE, MEDS, MC PHARMA, NIALEX, OFFILINK, PAUCOURT, QUALIHEALTH, QUALIMED, QUIVER, RATIOPHARM, SET, TABUGEN, TEVA, TORLAN, VENIPHARM, VIAREF, et WORWAG. A ce moment-là seulement, à moins que la législation ne change, vous nous aurez convaincus, les patients et moi et je prescrirai les génériques en toute confiance.

A défaut de me donner ces renseignements, qui sont forcément en votre possession, puisque l’Assurance Maladie affirme dans son courrier (PJ. N° 2) que les génériques sont aussi efficaces et aussi sûrs que les médicaments de marque :

– dorénavant, je ferai tout mon possible pour ne plus prescrire de spécialités génériquées.

– et je ne changerai pas d’avis sur un dossier que je prétends bien connaître, sinon avoir bien étudié (encore que je suis sûr de ne savoir qu’une infime partie de l’iceberg), et ce DANS L’INTERET DES PATIENTS, PARCE QUE LES PATIENTS ME LE DEMANDENT, par certitude médicale et scientifique (et non par conviction), et par manque de confiance. Je n’y trouve aucun intérêt personnel. Et croyez-vous que cela m’amuse d’écrire « Non substituable » sur l’ordonnance. Je suis médecin et dois soigner avec des certitudes et des garanties.

Tant que vous ne m’aurez pas apporté les informations demandées (même si, en volume, elles remplissent un camion de 38 tonnes, cela m’est égal), vous n’avez pas le droit de vous poser en donneur de leçons, encore moins en accusateur, en justicier, surtout quand vous mentez et cachez la vérité aux patients qui se soignent et aux médecins qui prescrivent.

Recevez, Mr le Dr LORIERE, mes salutations les plus confraternelles.

POST-SCRIPTUN N° 1 : comptez sur moi pour diffuser largement ce courrier, auprès des patients, du corps médical et paramédical et de qui de droit. Il ne va pas laisser indifférent.

POST-SCRIPTUM N° 2 : en fin de compte, si j’ai bien compris, la seule, la vraie explication de l’existence des génériques, c’est LA RAISON D’ETAT.

POST-SCRIPTUM le 3 : aux renseignements que je vous demande (cf page 6 : dossiers de


bioéquivalence des génériques, nature et résultats des contrôles sur les étapes de fabrication des génériques disponibles, coordonnées des laboratoires fabriquant des génériques absents du VIDAL 2008), je souhaite également que vous répondiez à toutes, je dis bien à toutes, les questions que je pose tout au long de mon exposé.

PJ. N° 1 :lettre du Dr LOR1ERE (CPAM du Val d’Oise) au Dr BLAIN (généraliste du Val d’Oise), du 17/09/08, lui reprochant de ne pas prescrire assez de génériques

PJ. Ist> 2 :lettre de la CPAM du Val d’Oise à une patiente (du Dr BLAIN), du 15/09/08, lui reprochant de s’être soignée en avalant un médicament de marque et non son générique

PJ. N 3 :lettre des laboratoires ARROW (fabriquant de génériques) au Dr BLAIN, du

13/05/08, précisant les articles du Code la Santé Publique réglementant les génériques, suite au
signalement par le Dr Blain d’une complication grave survenue chez une patiente prenant

un générique de cette marque

PJ. N° 4 .photocopie de l’emballage d’un générique de pilule des laboratoires BIOGARAN

PJ. N° S :lettre d’information des laboratoires PIERRE FABRE, du 08/07/08, relative à la protection de la spécialité OROPERIDYS* par un brevet

PJ. N° 6 : article du journal professionnel QUOTIDIEN DU MEDECIN, du 06/06/08, relatant
la satisfaction des Autorités sur le volume des génériques délivrés par les pharmaciens et donc
les économies faites par l’Assurance Maladie.

LR/AR RA 5114 2194 9FR NOTA : Les pièces jointes sont à dispositions sur demandes.


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En 2002, l’enquête d’opinion réalisée auprès de 1235 médecins libéraux du Maine-et-Loire concluait:

Les médecins libéraux ne semblent pas opposés à l’utilisation des génériques mais restent très soucieux des risques potentiellement encourus par leurs patients. Ils soulignent qu’il est important qu’un patient donné atteint de pathologie chronique reçoive toujours la même spécialité.

En 2007 dans la discussion sur le Projet de Loi de Finance de la Sécurité Sociale, la CGT s’est prononcée favorablement au développement des médicaments génériques, mais à condition que les molécules génériques soient équivalentes au princeps.

Plus largement, la réforme du financement de la Sécurité sociale doit répondre à deux impératifs :

·1) conforter et accroître les ressources de la Sécurité sociale pour répondre aux besoins ;

·   2) favoriser le développement d’un nouveau type de productivité faisant une place plus large au travail, aux qualifications et à l’emploi. C’est pourquoi, la Cgt estime que la cotisation doit être prélevée dans l’entreprise et non sur le consommateur, et doit tenir compte de la gestion des entreprises (masse salariale, revenus financiers) et des différences sectorielles.

Il faut en finir avec le système d’exonération des cotisations patronales dont les effets sur l’emploi n’ont toujours pas été démontrés. Quant à l’Etat, il doit, sans attendre, rembourser ses dettes.

La Cgt estime qu’il est urgent d’ouvrir le débat public et institutionnel. Ce débat est aussi nécessaire pour clarifier les enjeux des futures élections des caisses de la Sécurité sociale. Parallèlement, le travail des experts devrait être approfondi dans trois directions :

·   A réaliser de nouvelles simulations à partir d’hypothèses alternatives ;

·   B réaliser, dans ce nouveau cadre, un croisement de plusieurs pistes : la modulation des taux de cotisation et l’élargissement de l’assiette aux exonérations et aux éléments de rémunération qui échappent actuellement à cotisations ;

·   C inclure dans l’assiette, outre les facteurs cités plus haut, les revenus financiers reçus par les entreprises et réaliser des simulations sur cette nouvelle base.

INDECOSA CGT
est une Association à caractère social
pour PINformation et la DEfense des COnsommateurs SAlariés

Contacts Maine et Loire :
indecosa.angersewanadoo.fr
httn://indecosa49.over-blog.fr/

 

 

Une vidéo pour conclure.

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30 réflexions sur « Les médicaments génériques sont-ils aussi efficaces que les médicaments de marque ? »

  1. cher Michel

    voila un article tres interessant qui va surement faire polemique.

    J’avoue preferer le Diantalvique à ses generiques et Immovane au Zopiclone quand necessaire.

    Bien cordialement

  2. Et oui, ils nous font le coup pour tout, ils veulent à tous prix moins payer et diminuer la qualité des produits, mais nous mentent pour nous rassurer en faisant croire que les produits moins chers sont en fait les mêmes que les plus chers (!), alors que ce n’est pas le cas.

    Je trouve d’ailleurs que les pharmaciens sont en partie responsables, lorsque je demande par exemple si les produits génériques sont moins efficaces, on me répond que si c’était le cas, ils ne pourraient pas les vendre (!), les pharmaciens se sont ils transformés en représentant de commerce des génériques ?

    On se demande aussi pourquoi des médecins n’ont pas porté plainte contre la sécu, qui se substitue au médecin et effectue donc un exercice illégal de la médecine, car les comptables ne sont pas médecins il me semble…

    Ils décident de quel médicament le patient doit bénéficier, et curieusement, le moins cher est toujours selon eux le meilleur, sans même avoir rencontré le patient en consultation…

    Ce qui coute cher, ce n’est pas les médicaments de marque, mais les débilités de la sécu et de l’état, qui se plaint que le prix des médicaments qu’il fixe soit trop cher…

  3. Cher Agnès.

    En préparant cet article on s’aperçoit rapidement du manque total d’information, du manque de transparence quant à la fabrication de ces produits et particulièrement en ce qui concerne les excipients…
    Finalement se crée un lobby concernant ses produits, ou la qualité est loin d’être au rendez-vous.
    Amitiés
    Michel

  4. Bubulo1.

    Un commentaire avisé qui nous donne une optique différente et qui a le mérite d’éclairer le débat, de le diriger vers d’autres horizons.
    Il est vrai que les pharmaciens agissent en représentants…pression de la sécu…business voilé, de quoi nous laisser face à nombre d’interrogation.
    La substitution du généraliste au profit de l’assurance maladie me laisse pantois et ne laisse augurer rien de bon…
    Que dire de l’exemple des vaccins, commandés en nombre impressionnant…et qui seront bradés, les seuls bénéficiaires restant les lobbys pharmaceutiques, une belle leçon de moralité !
    Michel

  5. [b]Cher Michel,
    L’obsolescence des médicaments génériques…

    Vaste sujet :

    Le Ministère de la Santé les imposent aux médecins, et aux assurés sociaux, ce qui me fait dire qu’il y a bien une Médecine à deux vitesses :
    Celles des pauvres qui ne seront remboursés que du montant des génériques,
    Et celle des riches qui peuvent se permettre de mettre le supplément

    Mais c’est tout de mêm paradoxal, si paradoxal, que certains laboratoires ont revus à la baisse le prix de leurs nouveaux médicaments

    Tant est si bien que ma pharmacienne m’a dit un jour : « qu’est-ce que je vous mets Madame, le générique ou celui que vous aviez auparavant : ils sont au mêm prix!

    Qui sait peut-être la seule bonne nouvelle sera-t-elle celle là :
    Que les Grands groupes revoient à la baisse le prix de leurs médicaments ???

    Je t’embrasse cher Michel
    Une Sophy fatiguée…[/b]

  6. Bonjour cher Sophy.

    Le problème majeur des médicaments génériques est leurs provenance, leurs manques de transparence, une désinformation complète, de l’exotisme complet au service de la santé !!
    Je me médicamente très peu et chaque fois j’évite les génériques, je n’ai aucune confiance en ces médicaments et donc tant que régnera cette mascarade je m’abstiendrais. D’ailleurs mon généraliste ne prescrit jamais de génériques, tout comme il était hostile au vaccin H1N1, qui s’avère une perte d’argent colossale…
    Je t’embrasse bien fort.
    Michel

  7. Bonsoir Michel,

    Est-ce que la sécu se fout de nous ? Est-ce que le gouvernement se fout de nous ?

    On nous bassine depuis trente ans avec réformes et plans qui se succèdent pour sauver l’assurance maladie. Les prélèvements ont beau augmenter, les remboursements baisser, rien n’y fait : le «trou» reste toujours sans fond, sans fin… La faute à qui ? A la sécurité sociale ? Aux laboratoires pharmaceutiques ? Encore plus haut… ?

    Le déficit de la Sécurité sociale en France est le déficit entre les recettes et les dépenses du Régime Général. Ce déficit induit un besoin de financement complémentaire qui est comblé par emprunt, contribuant à la dette des « administrations de la sécurité sociale » (la « dette sociale »), appelée de manière commune « trou de la sécu ». La dette sociale fait partie de la dette publique de la France.

    Comment rester aveugle face à la plus grosse arnaque du siècle… ?

  8. Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c’était encore de nous faire payer…
    a – Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro,
    b – Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie …

    c – Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste …
    d – Pour tout traitement de plus de 91 euro, nous en sommes de 18 euro de notre poche,
    e – Taxe de 0,50c sur les boites
    f – etc…….

    Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.

    Or, savez-vous que :

    a – Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu, n’est pas reversée. 7.8 milliards
    b – Une partie des taxes sur l’alcool, destinée à la Sécu, n’est pas reversée. 3.5 milliards
    c – Une partie des primes d’assurances automobiles destinée à la Sécu, n’est pas reversée 1. 6 milliards
    d – La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n’est pas reversée 1,2 milliards
    e – La part de TVA destinée à la Sécu n’est pas reversée. 2 .0 milliards
    f – Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés 2.1 milliards
    g – Retard de paiement par les entreprises 1.9 milliards

    En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d’euros.

    Conclusion, si les responsables de la Sécu et nos gouvernants avaient fait leur boulot efficacement et surtout honnêtement, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd’hui 9 milliards d’excédent. Ces chiffres sont issus du rapport des comptes de la Sécu.

  9. Voici le témoignage d’un citoyen lambda recueilli dans ma boite mail.

    « Nous sommes tous concernés par les génériques et bernés par les industriels et les pharmacies !

    LA France et la Sécu …

    Le 15/06/2009,

    Après ma petite ballade à la préfecture, dans la série « VDM », j’ai encore fais une douloureuse constatation cette semaine. Cette fois-ci ça concerne des médicaments :

    Le docteur m’a prescrit un médicament appelé « SPASFON » (pas pour moi mais bref…) et arrivé à la pharmacie on me propose le médicament générique appelé « PHLOROGLUCINOL MERCK », ou plutôt on me l’impose, car on a pas le choix à la pharmacie de Recologne. ils m’en donnent 3 boites. En tant que bon citoyen j’accepte sachant très bien que c’est la même composition, et qu’il est remboursé par la sécu ausi bien que le spasfon. C’est en rentrant chez moi que j’ai fais une malheureuse découverte : j’avais du vrai « SPASFON » dans la trousse à pharmacie… Pour me rassurer dans mon choix, je compare le prix des 2 médicaments :

    La boite de spasfon coute 2.81 euros et la boite de merck coute 2.13 euros. Hourra ! J’ai fais gagner 68 centimes à la sécu, c’est pas le pérou mais on est content de soi. Le revers de la médaille c’est que le spasfon contient 30 comprimés de 80mg et le merck que 10 comprimés de 80mg aussi !! Pour un traitement il en faut 6 comprimés par jour, soit 30 comprimés sur 5 jours, c’est pour cela qu’on m’a donné 3 boites de merck (ou plutot 3 boites de [i]merde ! Excusez-moi l’expression…[/i])

    Total : 3X2.13 = 6.39 euros pour Merck alors que ca aurait couté qu’une boite de spasfon soit 2.81 euros ! J’ai donc fait perdre 3.58 euros à la sécu juste en ayant accepté des génériques. C’est une honte qu’un pharmacien impose ceci, il se fait plus de chiffre d’affaire et en plus probablement bien vu par la sécu car il vend plein de génériques. Quand on voit que la sécu a pour le moment 10 milliard d’euros de déficit, et qu’avec la crise les statistiques annoncent du 20 milliards à la fin de l’année, ces pratiques devraient être interdites et sanctionnées. Donc à partir d’aujourd’hui je refuse catégoriquement les génériques. Et je vous propose de faire la même chose et de diffuser ce mail à tous. »

    [b]Alors ? Foutage de gueule ou pas ? [/b]

  10. C’était un article que j’avais écris il y a quelques temps déjà, c4n l’avait publié et puis l’avait enlevé en me disant que je devais le « peaufiner »… ce que j’ai fait mais il n’est jamais repassé…

  11. Merci, Michel ! Vous confirmez, avec davantage de précision, ce que m’a dit mon généraliste et celui de ma mère, à savoir qu’il n’y a aucun contrôle sur les adjuvants.
    Je refuse donc aussi les génériques.

    Nathalie, je râle contre C4N qui n’a pas publié votre article: lorsque l’on voit le peu d’intérêt de pas mal d’articles publiés, je trouve cela particulièrement choquant !
    Merci donc de nous en avoir fait profiter par l’intermédiaire de l’excellent article de Michel !

  12. Bonjour Nathalie,

    Merci du passage et par contre je vais me permettre d’éclairer ton commentaire avec la fameuse histoire du Spasfon, qui se révèle un hoax, je vais t’apporter la preuve formelle.
    C’est pourquoi j’ai renoncé à mettre des liens, tant le débat sur la toile est guidé par d’un côté les pro-générique, de l’autre les anti-générique.
    C’est dommageable par rapport à nombre de médecins apportant des explications pertinentes, surtout envers les nombreuses zones d’ombre de la fabrication de ces produits, qui échappe en partie à tout contrôle…
    Cordialement
    Michel

  13. Bonjour Siempre,

    Un nombre impressionnant de médecins sont hostiles aux médicaments génériques, et nous éclaire du manque total d’information lors de l’industrialisation de ces médicaments.
    Bien souvent fabriqué en Inde, Chine, etc… le manque de contrôle des adjuvants, excipients est tout simplement confondant et nous invite à la plus grande prudence.
    Michel

  14. le vrai problème est de savoir si il y a problème, or jusqu’ici je n’ai jamais entendu parlé d’inefficacité d’un générique (il y a surement des études statistiques qui prouvent leur efficacité), si les princeps sont aussi chers, c’est une question de brevet, tout le monde le sait et vous semblez l’ignorez, je ne connaissais pas le CEPS mais en visitant leur site on s’aperçoit tout de suite que vous vous leurrez, je cite « Le prix de vente est fixé par convention entre le comité et l’entreprise », comprendre donc, qu’il est fixé par l’entreprise puisque de toute façons c’est lui qui fixe le prix minimum et qui a les droits. Si le gouvernement promeut les génériques c’est bien parce que ça lui coute moins cher, je ne vois pas le problème, le générique, c’est la santé pour plus de gens, c’est la fin de l’exclusivité et de la propriété intellectuelle en matière de santé, il faut vraiment être un vieux consommateur de base pour ne pas voir le progrès, continuez de vous plaindre, mais pensez un peu à l’afrique par exemple, bande de beaufs.

  15. Sachez que deux entreprises se disputent le marché du médicament générique : l’une s’appelle Biogaran, l’autre je ne m’en souviens plus.
    Ce sont deux grosses boîtes qui se battent contre les labos pharmaceutiques classiques qui voient évidement d’un sale oeuil cette nouvelle offre à bas prix.
    [u]
    Technique des labos pharmaceutiques :[/u] tout faire pour [b]faire croire aux gens que les génériques ne sont pas les mêmes[/b]. A tord ou à raison, c’est justement le sujet.
    [u]
    Technique de Biogaran et son concurrent :[/u] tout faire pour [b]faire croire l’inverse[/b]. Ils vont même jusqu’à imiter au mieux la couleur et le forme des médicaments et de leurs emballages.
    Tout leur fond de commerce se limite à une phrase : [i] »On vend la[b] même chose[/b] mais moins cher »[/i]

    Il est important de[b] ne pas se fier aux dires d’un médecin[/b] : certains d’entre eux sont achetés par les gros labos. D’autres sont peut-être achetés par biogaran et son concurrent d’ailleurs.

    Tout ceci pour dire que, vu leur position, [b]les fabricants de génériques ont tout intérêt à vendre des médicaments parfaitement semblables aux originaux[/b] (ils en ont la possibilité puisque les originaux en question sont tombés dans le domaine public).
    En effet, [b]au moindre dérapage avéré, c’est tout leur fond de commerce qui s’écroule ![/b]

    C’est cette image de marque capitale pour eux qui me fait penser que les génériques sont fiables.

  16. Ce débat me rappelle une discussion avec mes 2 beaux-frères : l’un est médecin et n’achète que des voitures allemandes persuadé que l’ensemble de sa voiture est fabriquée avec des pièces de première qualité , le second est ingénieur qualité chez un équipementier automobile
    réputé qui travaille avec toutes les marques , et explique que les tolérances de fabrication des pièces sont identiques et qu’ils ne font pas de fabrication spéciale pour les allemands .
    Résultat : le médecin ne connait pas l’industrie automobile mais même avec des explications
    précises, il veut avoir raison .
    Moi, je suis pharmacien , et vu ses croyances concernant sa voiture je préfère ne pas l’emmener sur le terrain des médicaments génériques.

  17. Bonsoir Franck,

    C’est dommage que vous ne livrez pas le fond de votre pensée, vous qui êtes un professionnel de la santé, et à ce titre bien plus pointu pour nous parler des génériques.
    Si vous repassez je serai ravi que vous déposiez un commentaire pour éclairer le débat.

    Cordialement.

    Michel

  18. [b]Il faudrait contraindre les laboratoires pharmaceutiques à baisser les prix de leurs médicaments, ce, pour qu’ils soient au même prix que les médicaments génériques !
    Il est malsain de se faire ainsi de l’argent sur la santé des malades !
    Les médecins, les professionnels de santé, ne sont pas comptables de la santé !
    Les malades, [i]et on ne l’est pas par plaisir[/i], ne doivent pas être comptables de leur santé ![/b]

  19. Bonjour!

    Merci pour cet article très intéressant. Je suis moi-meme dans une association étudiante en Allemagne dans laquelle nous tentons de contraindre les firmes pharmaceutiques de distribuer à grande échelle les médicaments qui sont nécessaires dans les pays en voie de développement lorsque ceux-ci ont pu etre créés grace à la recherche publique (c’est le cas d’environ 40% des médicaments…)

    Une petite question: D’où tenez-vous l’image avec les pillules qui illustre votre article?

    En vous remerciant par avance de votre réponse,

    Meilleures salutations

    René-marie

  20. Bonjour René-Marie,

    Pour la photographie des pilules il te suffit de taper photos de pilules sur Google et cela t’emmènera directement à ces photographies.
    Merci pour ton passage.

    Michel

  21. Bon sang mais c’est bien sûr ! Si un médicament est carré il n’a pas le même effet que s’il est rond.
    C’est sûr qu’un petit séminaire à Miami tous frais payé par un labo ça aide à croire ce genre de trucs.
    Un peu comme quand on nous fait croire à la télé que la consultation des généralistes est à 20 euros, alors que ces filous pratiquent tous des dépassement d’honoraires et facturent en réalité 40 à 60 euros.

  22. Bonjour,
    Ici, un petit témoignage concernant les génériques dont je suis « obligée » d’utiliser sinon les « vrais » je dois les payer. Quelques génériques m’ont prouvé leur efficacité, j’ai remarqué que bien souvent c’était le laboratoire Biogaran. Sans me demander mon avis, le pharmacien m’a donné une première fois un générique de Témesta par le laboratoire Mylan : effets paradoxaux. La deuxième fois Athymil par le même labo: effets paradoxaux…. Le pharmacien me dit que je suis un cas isolé. Je pense même que qu’il doute de ma sincérité (vu le genre de médicaments que je dois prendre) Je me demande pour quelle raison il a changé le générique Biogaran par Mylan….. Conclusion, comme il ne veut pas l’échanger, je suis obligée de retourner chez le médecin ! Belle économie !!

  23. Bonjour,
    Ici un petit témoignage concernant les génériques. J’ai été « obligée » d’utiliser des génériques sous peine de les régler. Soit, au début le pharmacien me délivre Témesta par Biogaran ainsi qu’Athymil, je n’ai pas eu de problème avec ce laboratoire. Sans m’en informer il me délivre ensuite une première fois Témesta par Mylan : effets paradoxaux….. Une deuxième sans m’en informer également : Athymil : effets paradoxaux…
    Bien sûr, il ne veut pas me l’échanger et doute même de ma sincérité (peut-être est-ce du à la nature des médicaments dont je suis obligée de prendre).
    La conclusion, je dois retourner chez le médecin, belle économie !!

  24. Bonjour,
    Ici, un petit témoignage concernant certains génériques. Puisque je suis « obligée » de me soumettre aux « règles » sous peine de devoir régler les médicaments, le pharmacien m’a donné 2 médicaments du laboratoire Biogaran. Je n’ai pas eu de problème. Sans me prévenir il me délivre du Témesta du laboratoire Mylan : effets paradoxaux, par la suite Athymil du même labo : effets paradoxaux…. J’informe mon pharmacien, il me dit que je suis un cas isolé et bien sûr ne veut pas m’échanger contre Biogaran, de plus il doute de ma sincérité (la nature des médicaments serait-elle en cause, je n’en sais rien) Toujours est-il que je dois retourner chez mon médecin….. Belle économie !!

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